Le Vieux Cordelier
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Le Vieux Cordelier est un journal dont sept numéros parurent du 5 décembre 1793 au 25 janvier 1794 rédigé par Camille Desmoulins.
Camille Desmoulins a écrit ce journal à l'instigation de Georges Jacques Danton, qui l'encourage à en faire la tribune de l'Indulgence et des Indulgents, et par Maximilien de Robespierre qui entend en faire un concurrent pour le Père Duchesne et une arme contre les Hébertistes. Pour Camille Desmoulins ses raisons personnelles étaient les suivantes : le journaliste Camille Desmoulins devait en attaquant, se défendre contre les accusations que lui avaient values ses fréquentations, qu'il avait longtemps accordées au général Arthur de Dillon.
Sommaire |
[modifier] Numéro 1 numéro 2
Le premier numéro paru le 5 décembre 1793, pour le deuxième numéro le 10 décembre 1793. Dans ces deux premiers numéros Camille Desmoulins engagea un duel avec Jacques-René Hébert par le biais de son propre journal Le père Duchesne, il y fait aussi une violente et talentueuse diatribe contre les ultra-révolutionnaires. Le numéro 1 semble écrit à la gloire de Maximilien de Robespierre. Le numéro 2 est toujours approuvé par Maximilien de Robespierre.
[modifier] Numéro 3
Camille Desmoulins change de ton dans ce numéro 3. Dans ce numéro du 17 décembre 1793, Camille Desmoulins dénonce la Terreur, son texte dans ce numéro a tourné à la satire anti-gouvernementale.
[modifier] Numéro 4
Dans le numéro quatre, du 20 décembre 1793, Camille Desmoulins appelle à l'ouverture des prisons et tresse des couronnes civiques à Maximilien de Robespierre.
[modifier] Numéro 5
Camille Desmoulins veut éviter l'escamotage de l'affaire François Chabot et y fait un violent réquisitoire anti-hébertiste.
[modifier] Numéro 6
Le numéro six parut le 25 janvier 1794. Dans ce numéro, Camille Desmoulins reconnaîtra cet échec : « Hébert a eu sur moi un triomphe complet ». Il félicitera toujours Hébert de s'être converti au « sans-culotte Jésus »
[modifier] Numéro 7
Le dernier numéro ne verra jamais le jour. Dans ce numéro, Camille Desmoulins réclamait la paix et s'en prenait aux membres du Comité de sûreté générale qui avait étouffé l'affaire François Chabot. Il y faisait aussi un plaidoyer pour la liberté de la presse.
Le troisième et la quatrième numéros du Vieux Cordelier eurent un retentissement considérable.