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Les Damps est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie. Les habitants sont les Dampsois.
La commune des Damps est située à un kilomètre de Pont-de-l'Arche, à 20 kilomètres au sud de Rouen et à 35 kilomètres au nord d'Évreux. Elle est située sur la route reliant Val-de-Reuil à Elbeuf. Le village se trouve en bordure de l'Eure.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs |
Période |
Identité |
Parti |
Qualité |
mars 2001 – 2008 |
René Dufour |
UDF |
cadre |
1995 – mars 2001 |
René Dufour |
UDF |
cadre |
1989 – 1995 |
René Dufour |
UDF |
cadre |
1983 – 1989 |
Maurice Hublet |
DVG |
ouvrier |
1977 – 1983 |
Maurice Hublet |
DVG |
ouvrier |
1971 – 1977 |
Maurice Hublet |
DVG |
ouvrier |
1953 – 1965 |
Paul Péronne |
|
|
1947 – 1953 |
H. Mondeville |
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1944 – 1947 |
F. Basile |
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1935 – 1944 |
A. Courteuse |
|
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1931 – 1935 |
L. Prémillieux |
Parti républicain, radical et radical-socialiste |
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1907 – 1931 |
Edmond Huet |
Parti républicain, radical et radical-socialiste |
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1900 – 1907 |
R. Pajot |
gauche républicaine |
|
1881 – 1900 |
Emmanuel Saint-Pierre |
gauche républicaine |
|
1876 – 1881 |
Henri Courcelle |
gauche républicaine |
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1865 – 1876 |
J. Charpentier-Grandin |
bonapartiste |
industriel |
Graphique de l'évolution de la population 1794-1999
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Eustache-Hyacinthe Langlois, artiste né à Pont-de-l'Arche en 1777 et décédé à Rouen en 1835, posséda des terres dont une île, et une demeure au Val des Damps.
- Octave Mirbeau, grand chantre de l'anarchie, habita de 1889 à 1893 dans une location du Val des Damps. Il chercha un cadre de vie enchanteur, comme en témoigne sa correspondance (notamment avec Monet, Rodin...) : s'il trouva un cadre de vie agréable, il trouva aussi de quoi alimenter sa révolte contre le capitalisme non régulé par l'État. En effet, l'écrivain arriva alors qu'une épidémie d'influenza touchait la population de Pont-de-l'Arche et des Damps et, principalement, les travailleurs de l'industrie du chausson. Ceux-ci ne purent bénéficier d'aides gouvernementales alors que le bureau de bienfaisance de la ville ne suffisait plus à subvenir aux besoins de travailleurs contraints au chômage. Octave Mirbeau appuya les requêtes du maire de la ville mais n'obtint rien en retour. C'est ainsi qu'il rédigea une nouvelle, intitulée Les abandonnés, plaçant un miroir à peine déformant devant le gouvernement de Jules Méline qui ne pouvait que constater la misère et la vétusté de ses institutions sociales... encore dévolues à la charité et ses aléas.
- André Becq de Fouquières (1874-1959), arbitre des élégances et frère du chef du protocole au ministère des affaires étrangères, posséda une belle propriété dans les années 1930 en face du confluent de l'Eure et de la Seine. Sa demeure tomba "en démence", comme on dit en Normandie, durant la Seconde Guerre mondiale et au lendemain du conflit.
- Pierre Mendès France qui devint député de la circonscription de Louviers dès 1932 avant d'être le conseiller général de Pont-de-l'Arche. Le village des Damps votait alors pour les candidats du parti radical à près de 70 % et accueillit donc Pierre Mendès France avec tous les honneurs que méritait le futur président du Conseil (en 1954). Cet homme sut tisser des liens étroits avec les Dampsois et octroyer les subventions qui permirent à ce petit village sans grandes ressources de développer les infrastructures nécessaires à l'accueil de nouveaux habitants (groupe scolaire, quartiers).
[modifier] Liens externes