Loi électorale du Québec

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Québec

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Politique du Québec,
sous-série sur la Politique

Lieutenant-gouverneur

Pouvoirs exécutifs

Gouvernement du Québec
- Conseil des ministres
  - Premier ministre
  - Ministères

Pouvoirs législatifs

Parlement du Québec
- Assemblée nationale

Pouvoirs judiciaires

Législation

Question nationale

Élections

Partis politiques

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Portail politique

La Loi électorale du Québec est la loi qui régit le processus électoral dans la province de Québec. La loi actuelle a reçu la sanction royale le 22 mars 1989 et elle est entrée en vigueur le 24 avril 1989, excepté le 4° de l’article 1 qui est entré en vigueur le 15 avril 1990. Elle est régit par un Ombudsman qui est nommé par l'Assemblée nationale du Québec il est le Directeur général des élections du Québec (D.G.E.Q.)

[modifier] Historique

Historiquement, (XIXe et demi XXe siècle) les pouvoirs électoraux relevaient de l’Exécutif, soit du gouverneur, du premier ministre et du greffier de la Couronne en chancellerie. Le greffier de la Couronne en chancelerie avait toutefois, très peu de pouvoir. En 1868, on lui donne le mandat de rédiger un rapport d'élection détaillé. Ce n'est qu'avec la réforme de la loi électorale en 1875 que ses pouvoirs prennent de plus en plus d'importance.

Une autre réforme survient en 1963, la loi électorale règlemente le droit de dépenser des candidats pour les élections. En 1965, il y a une réforme de la carte électorale. En effet, la circonscription de Laval comptait 135 000 électeurs pour 5300 aux Îles-de-la-Madelaine. Le nombre de circonscription passa de 95 à 108.

[modifier] Contenu

Électeur

Tout citoyen ayant 18 ans de citoyenneté canadienne qui est domicilié au Québec depuis plus de six mois

Les circonscriptions

Voir l’article Circonscription électorale (Québec).

Financement des partis politiques

Au Québec seul les particuliers ont le droit de contribuer à la caisse des partis. Le total des contributions au parti politique est limité ainsi que le total des dépenses électorales. Un parti politique peut dépenser au maximum 0.60$ (can.) par électeur. Pour un candidat la limite à ne pas dépasser est de 1.00$ (can.) Il existe des exceptions dans les circonscriptions de Duplessis, Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Saguenay et Ungava, le maximum augmente de 0,25 $(can.) par électeur et dans la circonscription des îles-de-la-madeleine, le maximum augmente de 0,70 $(can.) par électeur. Lors d'une élection partielle, la limite des dépenses électorales d'un candidat est augmentée de 0,60 $.

Le jour d'Élection

Il a lieu le cinquième Lundi après l'annonce de la tenue d'élection. Si le D.G.E.Q. reçoit le décret un lundi, mardi, mercredi, le scrutin aura lieu le sixième lundi. Si le lundi en question est un jour férié l'élection aura lieu la journée suivante. Toute publicité dans le cadre de la campagne électorale le jour de l'élection est illégale, qu'elle soit radiodiffusée, télédiffusée ou publiée dans un journal.

Contestation

bulletin de vote

Tout électeur ayant le droit de voter a le droit de contester les résultats électoraux en s'adressant à la Cour du Québec. L'élection d'un député est alors nulle jusqu'a ce que les trois juges ayant examinés le dossier remettent leur verdict.

Élection partielle

Il doit y avoir élection partielle six mois après l'annonce de la vacance d'un siège. Toutefois, si la dernière élection générale a eu lieu il y a plus de quatre ans, le gouvernement n'est pas tenu de déclencher une élection partielle. À l'annonce d'élection générale, la tenue d'élection partielle est annulée.

Remboursement des dépenses électorales

Le D.G.E.Q. rembourse 50% des dépenses électorales des candidats élu ou ayant eu au moins 15% des voix et il rembourse 50% au parti ayant reçu au moins 1% des votes valides.

Dispositions de la loi jugées pertinentes