Louis Le Bègue Duportail
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Louis Antoine Jean Le Bègue de Presle Duportail est né à Pithiviers, le 14 mai 1743, mort en 1802.
[modifier] Avant la Révolution
Élève du génie de Mézières, Louis Duportail suit La Fayette en Amérique, en revient brigadier des armées du roi et est nommé maréchal de camp en 1788. Chargé de l'instruction des troupes napolitaines, il est de retour en France au début de la Révolution.
[modifier] Sous la Révolution
La protection de La Fayette lui vaut d'être nommé ministre de la Guerre, le 10 octobre 1790. Il est attaqué de tous côtés. Les royalistes lui font grief de tolérer l'indiscipline dans l'armée, d'avoir laissé les clubs et sociétés patriotiques s'installer dans les casernes, d'avoir produit des circulaires contre l'émigration. Les révolutionnaires lui reprochent d'avoir laissé les frontières sans garnisons et sans défenses suffisantes. Il est violemment attaqué en novembre 1791 par Georges Couthon et Charles François Delacroix et doit donner sa démission le 3 décembre 1791.
Envoyé avec un comamdemment en Lorraine, il est pris à partie après le 10 août 1792 par l'abbé Claude Fauchet qui obtient sa mise en accusation. Louis Duportail parvient à se cacher à Paris et à émigrer en 1794 vers les États-Unis. Il y devient le chef du génie de la Continental Army. Mathieu Dumas demande en vain en juin 1797 sa radiation de la liste des émigrés. Ce n'est qu'après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) qu'il est autorisé à rentrer en France. Il meurt sur le bateau qui le ramène.