Marithé et François Girbaud

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Marithé et François Girbaud sont un couple de stylistes et le nom de leur entreprise de création de mode (Marithé + François Girbaud).

[modifier] Biographies

Marithé Bachellerie est née en 1942 à Lyon d'un père sportif.

François Girbaud est né en 1945 à Mazamet (Tarn) dans une famille d'ouvrier textile de la vallée de l'Arnette. Passionné de musique rock états-unienne, il fréquente à Paris plusieurs célébrités qu'il aide à habiller.

Ils se rencontrent en 1960, selon les versions à Paris ou à Saint-Tropez dans la boutique de François où Marithé était venu proposer un modèle de poncho.

[modifier] Carrière commune

Plutôt hippies et « peace and love », ils travaillent d'abord sans songer à la réussite commerciale. Dans les années 1960 et 1970, ils créent plusieurs formes de blue jeans : délavés, un indigo résistant aux lavages ; certains sont baptisés : « la Goulue », le « compagnon », le « Toulouse-Lautrec », le « pépère »,etc. Avec ces jeans, ils pénètrent le marché des États-Unis lorsqu'un de leur vêtement est porté par Jennifer Beals dans le film Flashdance, en 1982. Dans les années 1980, ils tentent le même travail sur le cuir, mais l'entreprise est marquée en 1991 par la faillite des petites entreprises de la région de Mazamet qui participaient à cette aventure.

Il existe plusieurs boutiques Marithé + François Girbaud en France et dans le monde, notamment au Japon. La boutique principale reste celle de la rue Étienne Marcel à Paris, dont la façade est l'objet d'installations des deux créateurs pour mettre en valeur leurs créations.

Le tableau original

En 2005, ils font scandale avec une affiche publicitaire reprenant le thème d'un tableau de Léonard de Vinci représentant la Cène, dernier repas du Christ, mais en remplaçant celui-ci et les apôtres par des femmes. En France, l'affiche est interdite d'affichage public par le tribunal de grande instance de Paris, saisi par Croyances et libertés, association des évêques de France. L'interdiction est finalement levée par la Cour de cassation, le 14 novembre 2006.

Voir article La Cène (Girbaud).