Mouvement citoyens genevois
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Le Mouvement citoyens genevois (MCG) est un parti politique du canton de Genève (Suisse).
Il est fondé le 6 juin 2005 en vue des élections cantonales du 9 octobre et adopte pour slogan Genève et les Genevois d'abord qui rappelle Restons princes en notre ville adopté par les Vigilants (mouvement extrêmiste) quelques décennies plus tôt. Il déclare officiellement n'être ni de gauche, ni de droite - mais tient un discours proche de l'extrême droite puisqu'il établit un lien direct entre la présence des travailleurs français (frontaliers) à Genève et le taux de chômage, notamment lors de la votation sur l'extension de la libre-circulation des personnes le 25 septembre.
[modifier] Force électorale
Le MCG obtient 7,7% des suffrages lors des élections de 2005, ce qui lui permet d'obtenir d'emblée 9 sièges au Grand Conseil. Une partie de ses élus et de ses électeurs sont issus de la fonction publique genevoise (notamment de la police). Le parti brigue ensuite un siège au Conseil d'État le 13 novembre avec la candidature de son député et vice-président Éric Stauffer. Celui-ci n'est pas élu mais dépasse en nombre de voix les deux candidats de l'Union démocratique du centre (UDC).
[modifier] Direction
Son fondateur, le franco-suisse Georges Letellier est élu député au Grand Conseil sur la liste de l'UDC lors des élections de 2001 mais quitte ce parti en cours de mandat et reste député indépendant. Sa colistière, Sandra Borgeaud, est durant un temps l'assistante parlementaire d'un élu du Parti du Travail (parti communiste) au Conseil national. Élue en 2006 au bureau du Grand Conseil contre la volonté de son parti, elle en est exclue (22 novembre).
Le 31 janvier 2006, Georges Jost, ancien député des Vigilants, est désigné à la présidence en remplacement de Letellier qui décide officiellement de se consacrer à ses obligations professionnelles. Stauffer n'est pas reconduit à la vice-présidence mais demeure membre de la direction. Le 21 février, Letellier annonce qu'il quitte définitivement le parti pour protester contre les attaques répétées, notamment de Stauffer, contre les frontaliers. Il continue toutefois de siéger au Grand Conseil en tant qu'indépendant, ne laissant que 8 sièges au MCG. Le parti perd ainsi son fondateur et principal financier qui a déboursé 150 000 francs pour mener les différentes campagnes du parti.
[modifier] Lien externe
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