Nationalisme flamand
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On parle de nationalisme flamand dans le contexte belge et français.
[modifier] En Belgique
Le nationalisme flamand a émergé au cours du XIXe siècle, en réaction à la situation d'abandon de la langue néerlandaise en Flandre (le français était la seule langue de l'administration, de l'enseignement, de l'armée, etc.) et à la discrimination généralisée des Flamands.
Longtemps absent de la scène politique à cause du suffrage censitaire, qui ne permettait de voter qu'à la haute bourgeoisie francophone, le nationalisme flamand émergea progressivement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, majoritairement porté par des élus démocrate-chrétien (Frans Van Cauwelaert).
Pendant la Première Guerre mondiale, notamment avec Auguste Borms, une minorité des nationalistes flamands de Belgique se rangèrent aux côté des Allemands en vue de créer par exemple le Conseil de Flandre. C'est pendant cette période où l'université de Gand a pu organiser pour la première fois des cours en néerlandais. De l'autre côté, au front, des soldats flamands commencèrent à s'organiser pour demander plus de respect pour leur langue de la part des officiers francophones. Ce mouvement est connu sous le nom de "Frontbeweging" ("mouvement du front").
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une partie des militants flamands se rangea derrière l'Allemagne nazie avec le mouvement collaborationniste Verdinaso.
Le nationalisme flamand, marqué à droite et à l'extrême droite, a reparu sur la scène politique après la signature des accords d'Egmont en 1977, avec la création par Karel Dilen du Vlaams Blok. Le Vlaams Belang, dirigé par Franck Van Hecke, est aujourd'hui le premier parti politique (en comptant le nombre de voix obtenus aux élections de 2003 et 2004) de la flandre et de la belgique. Est-ce que ceci serait le résultat de la condamnation par la cour d'appel de Gand (?) qui a eu comme conséquence la modification de son nom de Vlaams Blok en Vlaams Belang.
Il existe aussi en Flandre un nationalisme moderé, encore incarné aujourd'hui au Parlement flamand par la Nieuw-Vlaamse alliantie (N-VA) de Geert Bourgeois, pa Spirit et par un grands nombres d'élus chrétien-démocrate (comme les frères Van Rompuy, Luc Van Den Brande, Brigitte Grouwels), socialiste (comme Leo Peeters) et libéraux (comme Patrick Van Krunkelsven). Cette tendance se différencie fortement du Vlaams Blok : ce nationalisme flamand, aussi intransigeant sur la question nationale belge que le VB, est l'héritier, certes conservateur, du nationalisme de la Volksunie, un parti qui a compté en son sein d'authentiques courants de gauche et libéraux. Bien qu'on le nie parfois il existe aussi un nationalisme wallon. On le nie, y compris du côté wallon, où l'on a toujours voulu prendre ses distances à l'égard des errements possibles du nationalisme en général et du nationalisme flamand en particulier (notamment parce qu'il collabora avec l'Allemagne nazie, même s'il existe aussi d'authentiques nationalistes flamands ayant choisi la résistance au nazisme).
[modifier] En France
Le mouvement nationaliste flamand fut longtemps inspiré par l'abbé Gantois qui, dans les années 1920, lui donna une consistance politique. Collaborateur durant la seconde guerre mondiale et chef du Vlaams Verbond van Frankrijk, il écrit à Adolf Hitler afin de lui demander le retour de la flandre française au sein du Reich
