Parc national de l'Ichkeul
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Commentaire : Site classé par l'Unesco
Demandeur : Moumou82 10 mars 2007 à 20:18 (CET)
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Le parc national de l'Ichkeul (المحمية الوطنية إشكل) est un site naturel situé au nord de la Tunisie.
Il est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1980 en répondant au critère suivant : « contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation ».
Il s'agit d'une zone humide servant d'hivernage pour 180 espèces d'oiseaux dont certaines sont rares. Il est formé du lac Ichkeul d'une superficie de 50 km², de marais et d'un massif montagneux culminant à 510 mètres d'altitude. Le lac offre la particularité d'être alimenté par 6 oueds en eau douce durant l'hiver et d'être relié à la mer Méditerranée via le lac de Bizerte (par le canal de Tinja) durant l'été, ce qui augmente fortement la salinité de ses eaux. Le lac est l'ultime vestige d'une chaîne de lacs qui s'étendait jadis à travers l'Afrique du Nord.
Cet espace est l'une des plus importantes réserves ornithologiques d'Afrique du Nord. Il accueille une faune et une flore variées. Ainsi, on peut compter entre 200 et 400 000 oiseaux durant l'hiver dont des espèces rares, telles que la talève sultane, la marmaronette marbrée, et des espèces courantes comme l'oie cendrée, le canard sauvage, la cigogne ou le flamant rose. Le lac héberge une plante, le potamogéton, qui sert de nourriture de base aux oiseaux. Le lac, ainsi que les marais, accueillent par ailleurs des espèces de poissons à eaux saumâtres. Le massif montagneux calcaire est recouvert par des oliviers et des lentisques.
Toutefois, le site est menacé par la construction de barrages sur les cours d'eau en amont, ce qui accentue la salinité des eaux et perturbe l'écosystème. Une écluse est sensée aider à mieux réguler les apports d'eau douce. Le site reste protégé par la modestie des aménagements d'accueil limités à un petit écomusée ainsi qu'à quelques sentiers de randonnée. En 1996, le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril en raison d'une augmentation de la salinité de ses eaux qui menace des centaines de milliers d'oiseaux migrateurs. Un projet d'urgence est mis en œuvre par l'Unesco pour protéger le site en développant un plan de suivi pour le parc, en mettant en place une nouvelle stratégie de gestion et en conduisant à une meilleur gestion et utilisation des ressources hydrauliques du site. Les autorités tunisiennes ont mis fin à l'utilisation agricole des eaux du lac, réduisant la salinité et permettant le retour de nombreuses espèces d'oiseaux dans le parc. Ce projet a permis de retirer le parc de la liste du patrimoine mondial en péril en 2006.
Le parc dispose de bains datant du Moyen Âge et encore utilisés par quelques habitants.
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