Points de suspension
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Les points de suspension s'utilisent en fin de phrase, à la place du point. Les points de suspension sont représentés par trois points alignés horizontalement au niveau de la ligne de base d'écriture ( … ).
À ne pas confondre avec les deux-points qui s'écrivent verticalement ( : ).
Sommaire |
[modifier] Usage
Ils ont la même signification grammaticale que les points, mais marquent la fin d'un énoncé alors que la phrase n'est grammaticalement pas complète, cela indique au lecteur que la phrase précédente aurait pu être poursuivie. Cela peut être :
- un procédé rhétorique, laissant la fin de la phrase en sous-entendu ;
- une ellipse
- un procédé littéraire permettant, dans un dialogue, de marquer une hésitation, ou quelqu'un qui coupe la parole.
Cas d'utilisation :
- dans un dialogue
- lorsqu'une phrase est coupée par un autre interlocuteur
- pour représenter l'hésitation
- pour sous-entendre la prononciation de vulgarités sans l'écrire
- indication de présence d'un sous-entendu dans la phrase les précédant
- sollicitation de l'imagination du lecteur
- à la fin de listes non-exhaustives (même utilisation que etc. — à noter que etc. ayant la même valeur que …, on n'écrit jamais etc...)
[modifier] Imprimerie
Classiquement, les points de suspension sont imprimés exactement comme trois points d'affilée. En informatique, un caractère unique représente les points de suspension dans certains jeux de caractères (par exemple Windows-1252 et Unicode). Cela permet de les afficher ensemble de manière plus serrée sur un seul caractère. Depuis les dernières versions, le traitement de texte Microsoft Word remplace automatiquement « ... » par « … ».
En HTML, les points de suspension sont représentés par l'entité ….
Dans LaTeX, les points de suspension peuvent s'obtenir dans l'environnement mathématiques ($…$ ou \[…\]) par la commande \ldots ; on peut également utiliser des points médians de suspension ainsi que des allignement verticaux et diagonaux, par exemple pour des matrices, avec les commandes \cdots (), \vdots (
) et \ddots (
).
[modifier] En mathématiques
Les points de suspension sont utilisés pour simplifier les notations.
Ils peuvent être écrits horizontalement, verticalement ou obliquement par exemple dans des matrices.
Cela ne signifie pas l'absence mais au contraire une énumération d'objets entièrement déterminée par l'ensemble des symboles mathématiques qui entrourent les points de suspension. Le lecteur averti est capable sans difficulté de reconnaitre ce qui est annoncé.
[modifier] Articles connexes
Signes de ponctuation |
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Accolades ({ }) · Apostrophe (') · Barre oblique (/) · Barre oblique inversée (\) · Chevrons (< >) · Crochets ([ ]) · Deux-points (:) · Espace ( ) · Guillemets (« », “ ”) · Parenthèses (( )) · Point (.) · Points de suspension (…) · Point d'exclamation (!) · Point d'interrogation (?) · Point exclarrogatif (‽) · Point d'ironie ( |
Autres signes |
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