Réseau Sortir du nucléaire
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Le Réseau Sortir du nucléaire est une association française antinucléaire créée en 1997 à la suite de la fermeture du réacteur expérimental Superphénix.
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[modifier] Présentation
Au 21 décembre 2006, le réseau regrouperait 765 associations[1] dont des associations nationales (Greenpeace, les Amis de la Terre,etc) ou locales (Stop Golfech, Tchernoblaye, Médiane, etc.), des syndicats (la Confédération Paysanne, SUD Rail, etc) et des partis politiques (Les Verts, LCR, etc.). Selon ses dirigeants, le réseau rassemble plus de 16 000 individus[réf. nécessaire] et est financé exclusivement grâce aux dons et aux cotisations de ses membres.
La charte du réseau Sortir du nucléaire, arguant des « dangers de la filière électronucléaire » (accidents nucléaires, prolifération nucléaire, coûts et « risque pour la santé publique ») se donne comme objectif d'obtenir la fermeture des réacteurs en fonctionnement, et l'abandon des projets de retraitement du combustible nucléaire, de stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde et de renouvellement du parc nucléaire français, grâce à une politique énergétique qui favoriserait notamment les économies d'électricité et le développement d'autres moyens de production d'énergie basés sur les énergies renouvelables (éolien, solaire, bois,...) ou sur le recours provisoire à des techniques supposées moins néfastes pour l'environnement (centrales au gaz, cogénération,...).
[modifier] Histoire
Depuis le début du programme nucléaire français, plusieurs coordinations nationales antinucléaires ont vu le jour. Elles sont souvent éphémères et de circonstance, comme pour le rassemblement de Bugey en 1971, ou de plus longue durée, comme la Coordination Nationale Antinucléaire (CNAN) de 1976 à 1984. La CNAN est dissoute après le camp de la paix de 4000 anti-nucléaires et anti-militaristes à Malville, un certain nombre d'animateurs rejoignent alors Les Verts sous l'impulsion de Yves Cochet, tandis que d'autres militent dans leurs groupes locaux. (S!lence, février 1995)
Le 9 avril 1994, une marche Malville-Matignon contre Superphénix réunit les Européens contre Superphénix, le Comité Malville, Contratom (Suisse)[2], la FRAPNA, Greenpeace, le GSIEN et WWF et plus de 250 associations de France, de Suisse, d'Italie et d'Allemagne.
C'est à partir de 1995 que commence à se structurer le Réseau Sortir du Nucléaire, à l'initiative des Européens contre Superphénix. En 1997, la première assemblée générale de coordination nationale antinucléaire se déroule à Agen et rédige la charte du Réseau Sortir du Nucléaire. Sont présents à cette assemblée une trentaine de personnes représentants : les Européens contre Superphénix, le forum Plutonium[3], la Coordination Nationale contre l'enfouissement, Greenpeace, le Comité Malville, Stop Golfech, les Amis de la Terre, le comité Stop Civaux, la FRAPNA, Les Verts, la LCR, ... La charte qui fut établie repose sur la phrase : « Nous voulons une décision immédiate de sortie du nucléaire ». Le Comité Stop Nogent refuse de signer cette charte qui n'appelle pas à une sortie immédiate du nucléaire, et ne rejoint donc pas le Réseau.
En 1998, le Réseau Sortir du nucléaire, qui fédère à l'époque environ cent vingt groupes, lance sa première campagne contre la construction de laboratoires d'enfouissement des déchets radioactifs; la deuxième contre le chauffage électrique, et de nombreuses autres campagnes suivront [4].
Depuis 2006, le Réseau Sortir du nucléaire est membre du collectif L'Alliance pour la planète.
[modifier] Activités
Les actions du réseau prennent la forme de communication sur le thème du nucléaire et de ses dangers[5] (manifestations, organisation de débats, publication de la revue trimestrielle Sortir du nucléaire[6], réalisation de brochures [7], mise en place de sites internets : http://www.sortirdunucleaire.org, http://www.stop-epr.org, ...), mise en place d'un centre de documentation, ainsi que de pétitions et lobbying auprès des élus, des collectivités, des syndicats, des associations.
[modifier] Critiques
D'après un rapport du Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le réseau Sortir du nucléaire refuse par principe toute concertation sur le nucléaire[8].
Le Réseau Sortir du nucléaire est également critiqué par des acteurs plus radicaux du mouvement antinucléaire, qui lui reprochent d'être trop "mou", ainsi le Comité Stop Nogent refuse de signer la charte du réseau qui n'appelle pas à une sortie immédiate du nucléaire.
[modifier] Notes et références
- ↑ http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?rubrique2
- ↑ http://www.contratom.ch/
- ↑ http://monsite.wanadoo.fr/FORUM_PLUTONIUM/
- ↑ http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=agir&sousmenu=campagnes&page=index
- ↑ http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=agir&sousmenu=campagnes&page=index
- ↑ http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=revue&page=index
- ↑ http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=brochures&page=index
- ↑ http://www.industrie.gouv.fr/energie/nucleair/pdf/annexea.pdf
[modifier] Voir aussi
- Débat sur l'énergie nucléaire
- Sortie du nucléaire civil
- Mouvement antinucléaire
- Irradiation des aliments
[modifier] Liens et sources
- Site officiel du Réseau français Sortir du Nucléaire
- Golfech, le nucléaire, implantations et résistances, Collectif la Rotonde, mai 1999, édition CRAS, n° ISBN 2-9509192-0-0