Sûreté biologique
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La sûreté biologique concerne toutes les mesures de prévention permettant d'éviter la perte d'intégrité biologique, en particulier dans le domaine de la santé humaine et de l'écologie.
Elle se rapporte aux domaines suivants :
- Écologie (en référence aux risques de dissémination de formes de vie entre écorégions, voir Espèce invasive)
- Agriculture (en référence aux risques de contamination génétiques (virus ou gènes transgéniques), ou risques de contamination par des prions (épizootie d'encéphalopathie spongiforme bovine), ou à la réduction des risques de contaminations bactériennes)
- médical (en référence aux transplantations d'organes ou de tissus d'origine biologique, à la thérapie génique, aux risques de maladies virales, aux maladies nosocomiales, ou aux différents niveaux de protection des laboratoires, tel que le laboratoire P4 de Lyon)
- Chimie (en référence à la teneur en nitrates des nappes, aux teneurs en PCB affectant les taux de fertilité)
- Exobiologie (en référence aux échantillons (Mars...) pouvant présenter des traces de vie extra-terrestre)
Jusqu'à présent, la sûreté biologique est essentiellement perçue comme relative au secteur agricole, mais certains groupes de pression cherchent à étendre sa définition jusqu'aux risques post-génétiques : nouvelles molécules, formes de vie artificielles, voire robots qui pourraient déstabiliser la chaîne alimentaire.
Certains estiment que la sûreté biologique en agriculture, chimie, médecine, exobiologie et au-delà, nécessite l'application du principe de précaution, et qu'une nouvelle définition axée sur la nature biologique de l'organisme menacé, plutôt que sur la nature du danger lui-même.
En présence de dangers tels que robots, guerre biologique ou bactéries artificielles, les mesures de précautions appliquées dans le cadre de la sûreté biologiques ne sont probablement pas suffisantes, mais concernent plutôt le domaine plus complexe de la sécurité biologique.