Saint-Jeoire-en-Faucigny
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Saint-Jeoire-en-Faucigny | |
Pays | France |
---|---|
Région | Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Arrondissement de Bonneville |
Canton | Canton de Saint-Jeoire-en-Faucigny |
Code INSEE | 74241 |
Code postal | 74490 |
Maire Mandat en cours |
Gilles Perret 2001-2008 |
Intercommunalité | |
Latitude | 46° 08' 20" Nord |
Longitude | 06° 27' 36" Est |
Altitude | 498 m (mini) – 1 860 m (maxi) |
Superficie | 22,75 km2 |
Population sans doubles comptes |
2 749 hab. (1 999) |
Densité | 121 hab./km2 |
Saint-Jeoire-en-Faucigny est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les saint-jeoiriens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune se situe au cœur du Faucigny, dans le Chablais, à mi-chemin entre Annemasse et Cluses. Il est situé au confluent du Risse et du Giffre, dans une vallée triangulaire assez encaissée, bordée au nord-ouest par la pointe des Brasses (1600 mètres) et l'Herbette, et au sud par une grosse montagne solitaire, le Môle (1863 mètres).
[modifier] Histoire
Le village mitoyen d'Onnion comporte les traces les plus anciennes d'occupation humaine des deux Savoie, avec des outils datant de -70000 retrouvés dans le massif des Brasses. L'occupation humaine a ensuite cessé du fait de la glaciation, pour ne reprendre que vers -3000 : on a pu trouver à Saint-Jeoire des vestiges d'occupation d'hommes de Cro-Magnon, et d'autres objets ultérieurs, notamment de l'âge du fer.
Plus tard, aux alentours de l'an mil, des bénédictins s'installeront à l'emplacement du village, où ils élèveront une petite chapelle placée sous le vocable de saint Georges, qui donnera son nom au village. Les documents les plus anciens mentionnant l'existence du village datent de 1185, et il y est déjà question d'un seigneur, Ponce de Saint-Jeoire. En 1269, le village est une mitralie (centre de recouvrement des impôts) et en 1339, un recensement établit sa population à quelque 1350 habitants, ce qui en fait l'un des villages les plus peuplés de la région. L'église paroissiale de l'époque est assez ancienne pour qu'on envisage sa réfexion en 1318. Durant le XIVe siècle, les seigneurs de Saint-Jeoire sont partisans de l'évêque de Genève, et mènent la guerre contre les comtes de Savoie. En 1366, Pierre de Saint-Jeoire et son voisin Hugues de La Fléchère (dont le château de Beauregard domine Saint-Jeoire) participent à la croisade lancée par le Comte Vert. La vie du village est alors essentiellement agricole, et il est à noter que la plupart des familles citées dans les documents de l'époque ont toujours des représentants dans le village ! Le 27 février 1565, est signée la première lettre patente établissant une franchise pour Saint-Jeoire, permettant la tenue d'un marché le vendredi, et de deux foires annuelles, libérant les transactions entres habitants de toute taxation, et fixant l'élection chaque année de deux syndics et de douze conseillers. La commune a désormais un sceau et peut recevoir de nouveaux bourgeois. En 1618, on rapporte un miracle effectué par Saint François de Sales à Saint-Jeoire. En 1772, le roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne octroie aux communes la possibilité de racheter les droits seigneuriaux, ce qui est fait à Saint-Jeoire en 1785 : les habitants ne paient donc plus d'impôts aux seigneurs.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
1888 – 1907 | Jean-Pierre Besson | ||
1908 – 1912 | Célestin Cherdon | ||
1912 – 1918 | Jean-Pierre Besson | ||
1919 – 1927 | François Babaz | ||
1927 – 1944 | Emile Canel | ||
1944 – 1947 | Georges-Joseph Thévenot | ||
1947 – 1967 | François Rubin | ||
1967 – 1977 | Alfred Bogeat | ||
1977 – 1980 | Marcel Veggia | ||
1980 – mars 2001 | Jean-Marc Chavanne | député | |
mars 2001 – | Gilles Perret | ||
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1339 | 1580 | 1789 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1350 | 1200 | 1300 | 1773 | 1876 | 1865 | 1896 | 2209 | 2749 |
Avant 1962 : approximation. Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
- Château de Beauregard :
- Église Saint Georges :
- Chapelle du Turchon : en 1651, a lieu un important « déluge », ou glissement de terrain, qui s'arrête au lieu-dit le Turchon, sans avoir atteint le village ni fait de victime : en 1659, on élèvera une chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame du Bon Secours et de Saint Joseph. À partir de 1765, une procession s'y rendra chaque année.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Saint François de Sales, qu'on rapporte avoir changé miraculeusement du vin frelaté en bon vin dans l'auberge du village en 1618. Il comptait parmi ses parrains François de la Fléchère, originaire de Saint-Jeoire.
- Jean-Pierre de La Fléchère (1727-1804), né à Saint-Jeoire le 30 mars 1727. Militaire dans l'armée des États de Savoie, il est nommé général en chef et gouveneur de Cagliari qu'il défend victorieusement contre la flotte française en 1793. Vice-roi de Sardaigne, il sera par la suite président du Congrès militaire piémontais en 1799, puis du Conseil suprême de l'administration du Piémont en 1800.
- Georges-François de La Fléchère (1775-1843), né à Saint-Jeoire le 1er novembre 1775. Colonel dans l'armée des États de Savoie, il sera gouverneur de la ville et de la province de Sassari en 1825, puis commandant de la province de Savoie en 1829. Il sera promu général en 1830.
- Germain Sommeiller (1815 - 1871), né à Saint-Jeoire le 15 février 1815. Ingénieur, député de Savoie au parlement sarde de 1853 à 1857, inventeur du marteau pneumatique à l'origine de la percée du tunnel du mont Cenis.
- Suite à une souscription lancée dès 1871, une satue de Sommeiller fut érigée en 1881 au centre du village. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle fut déboulonnée, enterré, et fut remise en place après la Libération.
- Georges-Louis Mercier (1808-1893), né à Saint-Jeoire le 28 février 1808. Docteur en droit, avocat à la Cour de Cassation de Turin (1848), intendant général de la Savoie (1849) chargé d'organiser son rattachement à la France, membre de la Cour de Cassation de Paris en 1860, dont il devient Premier Président en 1877.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site de la mairie de Saint-Jeoire
- Saint-Jeoire sur le portail des villages des Alpes du Léman
- Office du tourisme de Saint-Jeoire
- Saint-Jeoire-en-Faucigny sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Jeoire-en-Faucigny sur le site de l'Insee
- Saint-Jeoire-en-Faucigny sur le site du Quid
- Localisation de Saint-Jeoire-en-Faucigny sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Saint-Jeoire-en-Faucigny sur Mapquest