Salut militaire
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Le salut militaire fut d’abord le signe de paix et de fraternité échangé, de loin, par deux voyageurs qui se rencontraient. En élevant leur main droite largement ouverte ils montraient l’un à l’autre l’absence d’armes dans leur main.
La chevalerie du Moyen Âge fit évoluer la signification du geste en le transformant en geste de courtoisie. Au moment d’un combat singulier, les deux adversaires portaient la main droite à la hauteur du heaume pour en soulever la visière et montrer leur visage. Le regard « yeux dans les yeux » a toujours eu son importance, ceux qui pratiquent un sport de combat le vivent intensément lors des rencontres sportives.
Le salut militaire conserve ce caractère de fraternité et de courtoisie jusqu’au XVIIe siècle quand il devient un signe de fidélité, celle de deux défenseurs d’un même drapeau, d’une même Seigneurie.
Désormais, lorsque deux militaires se rencontraient, ils levaient la main droite vers le ciel en écartant trois doigts, faisant ainsi allusion aux trois personnes de la Sainte-Trinité.
Plus tard, la main s’arrêta à la hauteur de la coiffe (casque, casquette, chapeau, béret, bonnet). Ce geste ne comportait aucune nuance de subordination, il rappelait simplement l’idéal commun : la fidélité à la foi jurée.
Seule, l’armée polonaise conserve encore le salut avec les trois doigts. Pour les armées des autres pays du monde occidental, le salut militaire est devenu un geste que le règlement exige. Au premier degré c’est un geste d’échange de respects, au second degré ce geste souligne : la Fraternité, la Courtoisie et la Fidélité.
En France, lorsque le militaire est couvert, le salut consiste à porter la main droite à hauteur de la tempe, doigts tendus et joints, paume visible, dans l'axe du bras, lui-même presque à l'horizontale. Lorsqu'il est découvert, le militaire hausse le menton.
Au Canada, le salut s'exerce envers le corps des officiers de Sa Majesté. Les membres du rang et sous-officiers salut, à hauteur de tempe, doigts tendus et joints, paume de la amin non-visible, en signe de respect envers la commission. La commission est un document octroyé par Sa Majesté qui donne le pouvoir de commandement aux officiers
[modifier] Salut nazi ou salut hitlérien
Effectué le bras tendu, en criant Heil Hitler (Heil = sauve). Il est maintenant interdit en Allemagne. Ce salut, similaire au salut des fascistes italiens, date de l'empire romain, où l'on disait alors « Ave Caesar », lorsque l'on s'adressait à l'empereur, ou « Ave [+ fonction de la personne à laquelle on s'adressait] » lorsque l'on s'adressait à un militaire.