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Sensibilité électromagnétique

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La sensibilité électromagnétique (ou électro-hypersensibilité, HSEM) est une pathologie reconnue en 2004 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi qu'en Grande-Bretagne et en Suède. Il s'agit d'une sensibilité accrue aux ondes électromagnétiques et autres champs électriques ou magnétiques, induisant des symptômes physiques et/ou psychologiques à des niveaux d'exposition généralement considérés comme étant inoffensifs pour la majorité des personnnes. Dans certains cas, les personnes sont tellement affectées qu'elles s'isolent et sont amenées à cesser le travail et changer leur style de vie, alors que d'autres personnes rapportent des symptômes moins sévères qui entraînent un évitement de certaines sources de champs électromagnétiques.

Les premières recherches scientifiques à ce sujet concernaient l'exposition aux moniteurs d'ordinateur, mais des études récentes se sont intéressées aux antennes-relais de la téléphonie mobile, aux lignes à haute tension, des transformateurs électriques ou encore des téléphones portables eux-mêmes.

Sommaire

[modifier] Symptômes

Les symptômes rapportés sont très divers. Ils peuvent être :

  • de type dermatologique : Certains patients électrosensibles rapportent des rougeurs au niveau de la face lors du travail sur écran, des picotements ou des sensations de brûlure à proximité d'appareils électriques.
  • de type neurasthénique et végétatif: Certains patients électrosensibles rapportent de la fatigue, des maux de tête, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, de l'anxiété, des troubles digestifs (nausées), des troubles de la concentration et de la mémoire, des vertiges...
  • autres : Certains patients électrosensibles rapportent des troubles de la sphère "nez-gorge-oreilles" comme par exemple des picotements dans la gorge. D'autres patients rapportent également des irritations au niveau des yeux.

Il n'existe pas de profil symptomatique spécifique, ce qui signifie que les symptômes peuvent s'apparenter à d'autres troubles ou maladies. Ces symptômes sont également fréquemment rencontrés dans la population générale.

Plusieurs auteurs ont analysé les symptômes décrits par des électrosensibles. Dans l'étude de Hillert et ses collègues (2002), le symptôme le plus fréquemment cité est la fatigue, suivie de problèmes dermatologiques au visage, de sensations de lourdeur dans la tête, d'irritation des yeux, de nez bouché ou encombré, de maux de tête, de difficultés de concentration... Röösli et ses collègues (2004), quant à eux, décrivent en ordre décroissant des troubles du sommeil, des maux de tête, de la nervosité/angoisse, de la fatigue, des difficultés de concentration, du tinnitus, des vertiges, des douleurs dans les membres... Ces auteurs n'observent pas de différences entre les symptômes cités par les hommes et les femmes.

Les résultats de Schüz et ses collègues (2006) rejoignent également ce qui vient d'être présenté: le symptôme cité le plus fréquemment est la fatigue, suivie de difficultés de concentration, de troubles du sommeil, de lassitude, de mauvaise humeur, d'inconscience, de maux de tête, de sensations de faiblesse...

Chez certaines personnes, on observe une évolution de l'électrosensibilité vers la chronicité. Les conséquences sont très diverses:

  • Souffrances physiques et psychologiques (occupation des pensées, anxiété, état dépressif, stress...)
  • Comportements d'évitement de l'exposition
  • Organisation de la vie du patient autour de ce problème
  • Absentéisme, incapacité de travail
  • Isolement social
  • Difficultés financières dues aux déménagements et aménagements électriques de la maison...

Parfois, une incompréhension de l'entourage professionnel et familial et la non reconnaissance du monde médical aggravent encore l'isolement de la personne électrosensible.

Plusieurs auteurs parlent d'un cercle vicieux où symptômes, associations de ces derniers à une (des) source(s) électromagnétique et comportements d'évitement se succèdent, s'amplifient et s'auto-entretiennent.

[modifier] Sources

Les sources incriminées sont toujours plus répandues dans nos sociétés modernes. Röösli et ses collègues (2004) ont analysé les causes suspectées des symptômes.

Dans l'étude de Röösli et ses collègues (2004), les causes suspectées citées par les 167 électrosensibles interrogés étaient en ordre décroissant, les antennes de téléphonie mobile, suivies des GSM, des téléphones sans fil (type DECT), des lignes à haute tension, des transmetteurs de radiodiffusion, des écrans d'ordinateur, des lignes de train/tram, des transformateurs, des écrans de TV, des appareils électriques et de l'éclairage.

Il n'existe pas de réelle spécificité des symptômes en fonction de la source. Schreier et coll. (2006) notent que des inquiétudes sont plus souvent exprimées à l'égard des antennes de téléphonie mobile et des lignes à haute tension par rapport au GSM, appareils électriques et téléphone sans fil. Des résultats similaires ont été obtenus dans une autre étude (Siegrist et coll., 2005) et en Autriche (Hutter et coll., 2004).

[modifier] Prévalence de l’électrosensibilité

Une étude européenne (Bergqvist et al., 1997) décrivait davantage de cas en Suède, au Danemark et en Allemagne et moins de cas en France, en Autriche et au Royaume-Uni (gradient Nord-Sud). Dans cette même étude, les sources d'exposition étaient intérieures (par ex. : écrans d'ordinateur) dans les pays scandinaves et extérieures (par ex.: lignes à haute tension et antenne GSM) dans nos régions.

Les proportions de personnes électrosensibles varient de quelques personnes par million à 8% des personnes interrogées. Voici quelques résultats:

  • 3,2 % de personnes électrosensibles parmi les personnes interrogées par Levallois et al. (2002) en Californie.
  • 1,5 % des répondants se disent électrosensibles dans l'étude de Hillert et al. (2002) en Suède.
  • 6 % de la population allemande se dit électrosensible dans l'étude de Schroeder (2002).
  • 4,2% des femmes et 1,7% des hommes dans la population étudiée est "electromagnetic sensible" dans l'étude de Leitgeb & Schröttner (2003). Cette sensibilité est définie à partir d'un seuil de perception du courant.
  • 2,7% de la population étudiée (en Suisse) par Schreier et al. (2006) rapportent des effets négatifs sur la santé attribués aux champs électriques et magnétiques. 2,2% rapportent avoir subi de tels effets dans le passé.
  • Dans l'enquête de la Commission Européenne (Bergqvist et al, 1997), les questionnaires ont été envoyés dans 138 centres de médecine du travail et 15 groupes d'entraide (taux de réponse de respectivement 49 et 67%). La fréquence varie de quelques personnes par million (en Angleterre, Italie et France, selon les médecins du travail) à quelques dixièmes de pourcent (au Danemark, en Irlande et Suède, selon les groupes d'entraide).

[modifier] Diagnostic

Il est difficile d'établir un diagnostic d'électrosensibilité car il n'existe pas de signes cliniques spécifiques objectivés ou de marqueurs pathophysiologiques spécifiques ou sensibles permettant de caractériser cette intolérance. Nous ne connaissons aucun mécanisme biophysique plausible.

Il est important de souligner que ces symptômes sont réels et que la souffrance de ces personnes ne doit jamais être remise en question. Cependant, ils ne peuvent objectivement être attribués aux champs électromagnétiques. En effet, à ce jour :

  • les études épidémiologiques ne permettent pas de clairement déterminer la cause réelle des symptômes rapportés (effets liés à l'exposition aux champs ou liés à la perception d'un risque et des craintes engendrées?).
  • les études de provocation n'ont pas permis d'établir un lien de cause à effet direct entre l'apparition des symptômes et l'exposition aux champs électriques, magnétiques ou électromagnétiques, quelque soit leur fréquence : l'exposition à ces champs n'entraîne pas toujours des symptômes, et inversement ces derniers apparaissent également en l'absence des champs.

Remarques:

Les études épidémiologiques analysent la fréquence des symptômes dans des populations exposées à long terme à certains types de champs, en raison par exemple de la présence d'une ligne à haute tension ou d'antenne-relais de téléphonie mobile à proximité de leur domicile.

Dans les études de provocation, les volontaires sont exposés en laboratoire à des champs électriques et/ou magnétiques. Ils doivent déterminer s'ils ont été exposés (détection du champ) et rapporter d'éventuels symptômes. Ils peuvent également être soumis à différents tests de mémoire et d'attention. En fonction de la fréquence étudiée, l'appareillage est différent. Afin de valider l'expérimentation, volontaires et chercheurs ignorent si l'exposition est réelle ou simulée. On parle d'études en double aveugle.

Selon le groupe d'experts de la Commission Européenne (Bergqvist et al, 1997) et le groupe de travail de l'OMS (voir aide-mémoire n°296), le terme "électrosensibilité" n'implique pas une relation établie entre les champs électromagnétiques et une réaction de santé car les études de provocation n'ont pas montré une relation claire entre les sensations subjectives et l'exposition aux champs électromagnétiques.

Toutefois, les études de provocation qui testent des effets immédiats et aigus de l'exposition présentent des limitations. Par exemple, ces études ne tiennent pas compte de la latence d'apparition des symptômes en raison d'une durée d'exposition relativement courte, ne présentent qu'une seule source de champs électromagnétiques ou des harmoniques générées artificiellement, entraînent un stress additionnel (effet d'anticipation).

[modifier] Traitement

En l'absence de démonstration d'un lien de cause à effet et de critères diagnostiques définis, la première étape consiste à rejeter toute pathologie médicale connue qui pourrait expliquer les symptômes. À partir de l'identification des conditions médicales, psychosociales et environnementales de la personne électrosensible, une prise en charge individualisée, multidisciplinaire et globale devrait être privilégiée.

Le choix d'une thérapie doit se baser sur la présentation clinique, ainsi que sur la réponse au traitement. De nombreuses techniques thérapeutiques ont fait l'objet de publications et parmi celles-ci, les thérapies cognitivo-comportementales s'avèrent les plus efficaces (Rubin et al., 2006; Irvine, 2005; Hillert et al., 2002).

Hillert et al. (2002) indiquent que le pronostic est meilleur lorsque la prise en charge est réalisée précocement et lorsque les symptômes sont associés au travail sur écran de visualisation. Soulignons encore qu'une rémission spontanée est observée dans un certain nombre de cas.

Röösli et al. (2004) ont analysé les moyens mis en œuvre pour éviter les symptômes. Réduire l'exposition est souvent considérée comme un moyen momentanément ou partiellement efficace dans l'amélioration de la symptomatologie par les personnes qui s'en plaignent. Mais la réduction de l'exposition semble entraîner la personne électrosensible dans une spirale d'évitements et d'aménagements qui ont des conséquences parfois importantes en terme de coûts, d'isolement social et professionnel et de qualité de vie.

Étant donné que les plaintes rapportées le sont généralement pour des niveaux d'exposition habituellement rencontrés dans notre vie quotidienne, cette solution devrait, au préalable, être mûrement réfléchie à la lumière des évaluations de l'exposition et des données scientifiques dans le domaine.

[modifier] Perspectives de recherche

Des recherches sont encore nécessaires afin de mieux comprendre les causes et d'autres aspects de la symptomatologie ainsi que pour tester l'efficacité des méthodes thérapeutiques destinées à aider les personnes qui se plaignent d'électrosensibilité.

L'hypothèse selon laquelle les électrosensibles auraient une plus grande réactivité du système nerveux central (Wang et coll., 1994; Sandström, 1997; Lyskov et coll., 2001) est également à suivre. Il s'agirait d'une prédisposition physiologique qui entraînerait une sensibilité plus grande aux stresseurs environnementaux.

[modifier] Antenne-Relais et EHS face à la législation

Plusieurs associations et scientifiques assurent que les systèmes de téléphonie portable posent des problèmes pour la santé de certains groupes d'individus (femmes enceintes ou jeunes enfants, par exemple). À Prague en 2004 le congrés[1] de l'OMS concluait que la notion d'hypersensibilité aux champs électromagnétiques ne reposait pas sur des fondements scientifiques, il s'est trouvé que les causes de ces maux seraient plutôt liés à l'environnement, par ailleurs la peur liée à l'installation de nouvelles antennes relais pourraient provoquer des pathologies d'ordre psychosomatiques. Ainsi, le tribunal d'instance de Strasbourg devait entendre en septembre 2006 une habitante affirmant être atteinte d'électro-hypersensibilité, une pathologie reconnue en 2004 par l'OMS ainsi qu'en Grande-Bretagne et en Suède, mais pas en France. La plaignante entend invoquer au procès une jurisprudence de juin 2003 selon laquelle le tribunal de grande instance (TGI) de Grasse (Alpes-Maritimes) avait estimé que « l'identification d'effets potentiellement négatifs découlant d'un phénomène, d'un produit ou d'un procédé, ainsi que l'incertitude dans l'estimation de leur risque, doit conduire à l'application du principe de précaution ». La maire de la Roquette-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), avait assigné SFR pour avoir édifié à proximité d'une école un pylône de 12 mètres destiné à l'installation de deux antennes de téléphonie mobile. Les usagers de l'école présentaient des migraines, des troubles du sommeil et une fatigue accrue. L'état des connaissances concernant les risques potentiels pour les enfants (dont le cerveau, en plein développement, est plus sensible aux perturbations), est proche de nul.

(REMARQUE : je supprimerais ce qui suit (ou le déplacerais dans un autre article) jusqu'aux références puisqu'on ne parle plus directement de l'EHS mais plutôt des risques en général et du cancer en particulier??)

Concernant l'usage du téléphone lui-même, les risques sont aujourd'hui considérés comme mineurs pour une utilisation normale par un adulte. À noter que les manuels d'utilisation des téléphones avertissent tout de même d'un danger possible, et affirment qu'il vaut mieux éviter de coller son oreille sur la partie du téléphone où est présente l'antenne intégrée. Les opérateurs de téléphonie mobile, quant à eux, assurent prendre en compte ce risque lors de l'installation des relais, bien que certains événements aient alerté l'opinion publique. Afin d'avertir les consommateurs et de limiter les rayonnements des téléphones mobiles, les constructeurs doivent afficher le rayonnement émis par leurs produits sous la forme d'un indice DAS (Débit d'absorption spécifique). Depuis le décret français du 8 octobre 2003, cet indice doit être inférieur à 2 W/kg, alors qu'aux États-Unis, cet indice est limité à 1,6 W/kg. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) coordonne une étude internationale « Interphone »[2] qui vise à préciser les liens éventuels entre utilisation des portables et cancer. Mais les opérateurs mobiles apportent le tiers des financements à cette recherche, ce qui peut laisser craindre des conflits d'intérêts.

L'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environement et du Travail (AFSSET) a publié en juin 2005 un nouvel avis[3] sur les portables.

À l'heure actuelle, les fréquentes évolutions technologiques des téléphones portables ne permettent pas d'avoir une connaissance fiable du risque. En effet, il faut plusieurs années pour mener une étude épidémiologique ayant assez de puissance pour s'attaquer aux faibles doses de rayonnement émis par les portables. Ainsi, les études dont nous disposons aujourd'hui ne concernent que les premières générations de portables. Mais depuis, la 3G se développe et les fréquences évoluent.

Selon une étude suédoise conduite par Kjell Mild, les utilisateurs intensifs de téléphone mobile auraient un risque d'être atteints d'une tumeur maligne au cerveau du côté où ils utilisent leur téléphone 2,9 fois plus élevé[4], de nombreuses études concluent à un très faible risque voir à l'absence de risque[5].

[modifier] Références

  1. [1] Article de l'OMS sur l'hypersensibilité au champs électromagnétiques HSEM
  2. Etude Interphone
  3. [2]Avis de l'AFSSET concernant les effets biologiques des ondes électromagnétiques
  4. [3] Article sur l'étude suédoise menée par Kjell Mild
  5. [4]Article sur une étude britannique sur le gliome du British Medical Journal
  • Andersson, B., Berg, M., Arnetz, BB., Melin, L., Langlet, I., & Liden, S. (1996). À cognitive-behavioral treatment of patients suffering from "electric hypersensitivity". Subjective effects and reactions in a double-blind provocation study. J Occup Environ Med, 38(8):752-8.
  • Bergqvist, U., Vogel, E., Aringer, L., Cunningham, J., Gobba, F., Leitgeb, N., Miro, L., Neubauer, G., Ruppe, I., Vecchia, P. & Wadman, C. (1997). Possible health implications of subjective symptoms and electromagnetic fields. À report prepared by a European group of experts for the European Commission, DG V.

[5]

  • Carlsson, F., Karlson, B., Orbaek, P., Osterberg, K., & Ostergren, PO. (2005). Prevalence of annoyance attributed to electrical equipment and smells in a Swedish population, and relationship with subjective health and daily functioning. Public Health, 119(7):568-77.
  • Hillert, L., Berglind, N., Arnetz, BB., Bellander, T. (2002). Prevalence of self-reported hypersensitivity to electric or magnetic fields in a population-based questionnaire survey. Scand J Work Environ Health, 28(1):33-41.
  • Institut für Angewandte Sozialwissenschaft, infas (2003). Ermittlungen der Befürchtungen und Ängste der breiten Öffentlichkeit hinsichtlich möglicher Gefahren der hochfrequenten elektromagnetischen Felder des Mobilfunks–jährliche Umfragen. B. f. Strahlenschutz. Bonn, Institut für Angewandte Sozialwissenschaft GmbH: 1–34.
  • Irvine, N. (2005). Definition, epidemiology and management of electrical sensitivity. Report for the Radiation Protection Division of the UK Health Protection Agency, HPA-RPD-010.

[6]

  • Leitgeb, N. & Schrottner, J. (2003). Electrosensibility and electromagnetic hypersensitivity. Bioelectromagnetics, 24(6):387-94.
  • Levallois, P., Neutra, R., Lee, G., & Hristova, L. (2002). Study of self-reported hypersensitivity to electromagnetic fields in California. Environ Health Perspect, 110 Suppl 4:619-23.
  • Lyskov, E., Sandstrom, M., Mild, KH. (2001). Provocation study of persons with perceived electrical hypersensitivity and controls using magnetic field exposure and recording of electrophysiological characteristics. Bioelectromagnetics, 22(7):457-62.
  • Röösli, M., Moser, M., Baldinini, Y., Meier, M., & Braun-Fahrländer, C. (2004).

Symptoms of ill health ascribed to electromagnetic field exposure - a questionnaire survey. Int. J. Hyg. Environ. Health, 207:141-150.

  • Rubin, GJ., Das Munshi, J., Wessely, S. (2005). Electromagnetic hypersensitivity: a systematic review of provocation studies. Psychosom Med, 67(2):224-32.
  • Rubin, GJ., Das Munshi, J., Wessely, S. (2006). A systematic review of treatments for electromagnetic hypersensitivity. Psychother Psychosom, 75(1):12-8.
  • Sandström, M., Lyskov, E., Berglund, A. , Medevedev, S., & Hansson Mild, K. (1997). Neurophysiological effects of flickering light in patients with perceived electrical hypersensitivity. J Occup Environ Med, 39:15-21.
  • Schreier, N., Huss, A., & Röösli, M. (2006). The prevalence of symptoms attributed to electromagnetic field exposure: a cross-sectional representative survey in Switzerland. Soz Praventiv Med, 51:202-209.
  • Schuz, J., Petters, C., Egle, UT., Jansen, B., Kimbel, R., Letzel, S., Nix, W., Schmidt, LG., & Vollrath, L. (2006). The "Mainzer EMF-Wachhund": results from a watchdog project on self-reported health complaints attributed to exposure to electromagnetic fields. Bioelectromagnetics, 27(4):280-7.
  • Siegrist, M., Siegrist, M., Earle, TC., Gutscher, H., & Keller, C. (2005). Perception of mobile phone and base station risks. Risk Anal, 25(5):1253-64.
  • Schroeder, E. (2002). Stakeholder-Perspektiven zur Novellierung der 26.BlmSchV. Ergebnisse der bundesweiten Telefonumfrage im Auftrag des Bundesamtes für Strahlenschutz (BfS).
  • Silny, J. (1999). Electrical hypersensitivity in humans--fact or fiction? Zentralbl Hyg Umweltmed, 202(2-4):219-33.
  • Wang, T., Hawkins, LH., & Rea, WJ. (1994). Effects of ELF magnetic fields on patients with chemical sensitivities. COST 244: Biomedical effects of electromagnetic fields, September 27-29; Graz, Austria. 123-132.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

Autres langues
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