Débit d'absorption spécifique
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L'indice de débit d'absorption spécifique ou DAS (aussi connu sous sa dénomination anglaise SAR pour Specific Absorption Rate) est un indice qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable vers l'usager lorsqu'il fonctionne à pleine puissance, dans les pires conditions d'utilisation. Son unité est le watt par kilogramme (W/kg). L'absorption de champs électromagnétiques produit une élévation de température des tissus (effet thermique). Suite à la parution du décret du 8 octobre 2003, les mobiles destinés à être utilisés en France doivent présenter un indice DAS inférieur à 2 W/kg sur 10 g de tissu humain au niveau du tronc et de la tête. L'indice donné par les constructeurs correspond, en général, à celui au niveau de la tête.
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[modifier] Formule
Le débit d'absorption spécifique se calcule à partir des grandeurs physiques suivantes:
- le champ électrique dans les tissus:
- la densité de courant dans les tissus:
- l'élévation de température dans les tissus:
- E ... champ électrique en V/m
- J .... densité de courant [A/m²], obtenue à partir des champs magnétique et ou électrique.
- ρ ... densité du tissu kg/m³
- σ ...conductivité électrique du tissu S/m
- ci ...capacité thermique du tissu en J/(kg K)
- dT/dt... dérivée de la température des tissus par le temps en K/s
[modifier] Application dans la santé
Plus concrètement, de nos jours la majorité des téléphones ont un DAS inférieur à 1 W/kg sur 10 g de tissus, à quelques exceptions près (notamment pour le Motorola L7 ou le le Nokia N73 qui dépassent cette limite). Le DAS se situe plus souvent autour de 0.4 à 0.8 W/kg sur 10 g. Les connaissances sur les ondes électromagnétiques sont aujourd'hui encore trop peu avancées. De nombreuses études scientifiques tendent à prouver l'innocuité de ces ondes à faibles doses (en dessous de 2 W/kg sur 10 g). Là où aucune n'a pu établir clairement cette innocuité, d'autres ont en revanche mis en évidence des dangers à terme pour le corps humain tels que des cancers[1].
L'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail (AFSSET) a publié en juin 2005 un nouvel avis[2] sur les portables.
À l'heure actuelle, les fréquentes évolutions technologiques des téléphones portables ne permettent pas d'avoir une connaissance fiable du risque. En effet, il faut plusieurs années pour mener une étude épidémiologique ayant assez de pertinance pour s'appliquer aux faibles doses de rayonnement émis par les portables. Ainsi, les études dont nous disposons aujourd'hui ne concernent que les premières générations de portables. Mais depuis, la 3G se développe et les fréquences évoluent.
Selon une étude suédoise conduite par Kjell Mild, les utilisateurs intensifs de téléphone mobile auraient un risque d'être atteints d'une tumeur maligne au cerveau du côté où ils utilisent leur téléphone 2,9 fois plus élevé[3], de nombreuses études concluent à un très faible risque voire à l'absence de risque[4].
Mieux vaut encore préférer un téléphone ayant un DAS peu élevé, mais aussi autant que possible téléphoner dans des conditions de bonne réception et d'éloigner le combiné des zones sensibles du corps lors d'une communication de type GSM/GPRS/UMTS en utilisant par exemple un kit piéton.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Documentation externe
Bibliographie :
- Norme européenne EN 50360 pour la mesure du DAS
- Norme internationale CEI 62209-1 de la Commission Electrotechnique Internationale
- Rapport des Sénateurs français JL. Lorrain et D. Raoul
- Rapport Zmirou
- Wikipédia:Conventions bibliographiques
Liens externes :
- Téléphonie mobile et santé : comprendre l'indice DAS (ZDNet)
- Résultats de l'étude Comobio
- Programme de recherche adonis
- Etude Interphone
- Banc d'essai DAS Antennessa
- Banc d'essai DAS Speag
- Dosimétrie des ondes radioélectriques
- Canular scientifique de deux journalistes russes
[modifier] Notes et références
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