Solidarité et Progrès
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Solidarité et Progrès est le parti politique français, fondé en 1996 par Jacques Cheminade pour succèder au Parti Ouvrier Européen (POE), un courant politique inspiré par l'économiste americain controversé Lyndon LaRouche.
Financé par ses membres, ses donateurs ainsi que par les abonnés de son bi-mensuel Nouvelle Solidarité, Solidarité et Progrès a pour objet « de combattre, en France et dans le monde, pour la paix par le développement économique et l'égalité des chances et contre l'usure financière et les idéologies du sol, du sang et de la race. Il défend pour chacun et entre les peuples le progrès matériel, intellectuel et moral. » (Statuts, Article 2).
Sommaire |
[modifier] Programme
Lyndon LaRouche aux Etats-Unis et Jacques Cheminade en France portent dans leurs candidatures présidentielles respectives l’idée de la nécessité d'un "nouveau Bretton Woods", un système économique international dirigiste.
Pour Solidarité et Progrès, cette nouvelle architecture financière devrait permettre la création de plusieurs millions d'emplois qualifiés et non-précaires résultant d'une politique de grands travaux (eau, énergie, transports, espace, santé, éducation, recherche). Pour les financer, un réseau de banques centrales sous contrôle de gouvernements créerait un « crédit productif public » : il s'agit d'imprimer plus de papier-monnaie, l'investissement de la masse monétaire ainsi créée dans les grands travaux évitant la dévaluation, selon la théorie de LaRouche.
[modifier] Philosophie politique
Selon S&P, une politique de "protectionisme altruiste" et de "marchés organisés" constitue une alternative aux rapports de force inhérents à l'ultra-libéralisme et au marxisme.
A part son soutien à la candidature de Jacques Cheminade à l'élection présidentielle de 2007, Solidarité et Progrès envisage un certain nombre de candidatures aux prochaines élections législatives.
[modifier] Affaires juridiques
En juin 1992, Jacques Cheminade est condamné par le Tribunal de grande instance de Paris à quinze mois de prison avec sursis pour avoir encouragé une vieille dame à donner 1 197 000 Francs au POE et à des associations proches. Pour Solidarité et progrès, il s'agit d'un « traquenard juridico-financier » et d'un « coup tordu ». La condamnation est amnistiée par la loi du 3 août 1995. (citation de l'article Cheminade)
[modifier] Critiques
Selon certains (cf. Charlie Hebdo 02.07.2003), le parti expose "derrière un vernis de préoccupations sociales, des idées d'extrême droite" (tout en recrutant ses adhérents dans les manifestations de gauche).
Pour d'autres, notamment Pierre de Villemarest et Clara Lejeune (épouse de Hervé Gaymard ("La vie est un bonheur-Jérôme Lejeune, mon père", Criterion, 1997, p.73), le parti agirait pour le compte des marxistes de Moscou; pour d'autres encore il s'agirait de mégalomanes cherchant l'attention des media.
L'UNADFI sans assimiler ce mouvement à une secte a cependant précisé qu'il avait un " comportement sectaire " dans ses méthodes de recrutement destinées aux étudiants.
[modifier] Publications
Bi-mensuel Nouvelle Solidarité