Tuerie de l'école polytechnique de Montréal
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La tuerie de l'École Polytechnique est un massacre qui eut lieu en 1989, au Canada, et dont les victimes sont toutes des femmes.
Le 6 décembre 1989, Marc Lépine (né Gamil Gharbi) entra dans l'École Polytechnique de Montréal, affiliée à l'Université de Montréal, à Montréal (Québec). Il pénétra dans un local où était donné un cours de génie, sépara les hommes des femmes sous la menace d'un fusil, se mit à crier à quel point il haïssait les féministes et commença à tirer sur les femmes. Il continua sa tuerie ailleurs dans l'édifice. Il tua quatorze femmes – treize étudiantes et une secrétaire – avant de se suicider.
Il laissa une note expliquant qu'il blâmait le féminisme pour les échecs de sa vie, dont sa non-admission au programme de génie, bien que les femmes ne constituaient alors que 20 pour cent des étudiants en voie de devenir ingénieur.
Le massacre choqua profondément la population canadienne.
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[modifier] Féminisme
Quand les motifs de Marc Lépine furent mis à jour, l'événement servit d'impulsion massive pour :
- le mouvement féministe au Canada, y compris l'attribution de l'équité salariale,
- pour l'action contre la violence envers les femmes, y compris la mise en place de refuges,
- des monuments dans plusieurs grandes villes du Canada souvent sous la forme de bancs groupés.
Le Parlement du Canada désigna le 6 décembre comme Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes et chaque année des cérémonies officielles sont tenues partout au Canada. Un ruban blanc en est le symbole.
[modifier] Contrôle des armes à feu
Le massacre stimula aussi le mouvement de contrôle des armes à feu, pour des lois sur l'enregistrement des armes à feu longues en 1995 (avec le passage du projet de loi 68) qui est abolie en 2006.
[modifier] Victimes
- Geneviève Bergeron
- Hélène Colgan
- Nathalie Croteau
- Barbara Daigneault
- Anne-Marie Edward
- Maud Haviernick
- Maryse Laganière
- Maryse Leclair
- Anne-Marie Lemay
- Sonia Pelletier
- Michèle Richard
- Annie St-Arneault
- Annie Turcotte
- Barbara Klucznik Widajewicz
Il est à noter qu'au moins quatre personnes se sont suicidées à la suite de cet événement:
- Sarto Blais, qui était présent ce jour-là, n'a pas pu vivre avec les traumatismes de l'événement. Il a été retrouvé pendu. Ses parents ont suivi peu de temps après[1]
- Un étudiant en génie mécanique, qui étudiait dans la cafétéria de l'école au moment de la tuerie et qui travaillait à temps partiel pour Urgence Santé, s'est suicidé, rongé par le remors de n'avoir pas pu faire plus après avoir tenté de porter secours aux victimes. On le voit sur la photo accompagnant un article publié dans La Presse du 6 décembre 2004; il s'agit du secouriste habillé en civil.
[modifier] Place du 6-décembre-1989
[modifier] Note
- ↑ Colpron, Suzanne. 1991. "Un an après le suicide de leur fils, diplômé de Poly, les parents s'enlèvent la vie". La Presse, 18 juillet, A3.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Archives Radio-Canada
- Condition féminine Canada
- Crime Library (en anglais)
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