Féminisme
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Le Féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales né après l'âge industriel [1] et qui se réclame de mouvements plus anciens ou d'autres combats menés dans d'autres contextes historiques ; et qui a ensuite pu être repris à leur compte par les hommes et les femmes ailleurs dans le monde.
Il est empreint de théories sociologiques, de mouvements politiques et de philosophies s'intéressant à la situation des femmes en particulier dans leur contexte social, politique et économique. Comme mouvement social, le Féminisme s'est attaché à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile.
Le Féminisme est une lutte menée pour (et principalement par) les femmes, bien qu'elle ait été également activement supportée par des hommes afin d'abolir l'oppression dont les femmes ont été, et sont encore, victimes au quotidien dans les sociétés où la tradition établit des inégalités fondées sur la sexe. Le Féminisme analyse [réf. nécessaire] la condition féminine dans l'Histoire et dans le monde contemporain en suivant la réflexion intiée par Simone de Beauvoir, l'une des premières féministes qui revendiqua en France l'égalité des droits entre hommes et femmes.
Dans Le Deuxième Sexe, elle affirme : « On ne naît pas femme, on le devient » : c'est la construction des individualités qui impose des rôles différents, genres, aux personnes des deux sexes.
Le Féminisme travaille donc à construire de nouveaux rapports sociaux et développe des outils propres à la défense des droits des femmes et de leurs acquis. Les Féministes défendent l'idée que « le personnel est politique ».
La pensée féministe vise à la promotion des femmes en les aidant à se structurer comme des personnes autonomes capables de gérer leur propre corps et, de façon plus générale, toutes les dimensions de leur vie.
Sommaire |
[modifier] Historique
[modifier] Préambule
Historiquement,dans les sociétés pré-modernes, la femme a été généralement exclue de nombreuses sphères qui lui sont aujourd'hui accessibles (Politique, Economique, Militaire, etc)[réf. nécessaire] On se rappelle à ce titre, que dans la cité grecque antique, la femme n'avait pas le droit de vote, car bien que libre, elles n'étaient pas en droit de se mêler aux affaires économiques de la cité car le droit de vote nécessitait de payer l'impôt. De plus la place de la femme a été souvent cantonnée à un devoir domestique où le travail comme moyen de subsistance et de protection du foyer incombait le plus souvent à la responsabilité des hommes[1] (plus ou moins vrai face à l'agriculture). Les femmes aussi étaient entièrement à la charge de l'homme après avoir été à celle de leurs parents. Une femme dans les mentalités de l'époque ne produisait qu'une descendance (voire une dot). Ce faisant historiquement, les femmes étaient privées bien souvent du droit de vote, du droit de gestion de ses revenus et de ses comptes [1], du droit de divorce, de l'accès à certains espaces exclusivement réservés aux hommes (etc). Si un large consensus à ces époques - autant des femmes que des hommes sur ce mode d'organisation sexiste de la société - était établi, son inadéquation - avec les mœurs et l'évolution de la société - devenait de plus en plus apparente. Certains corpus législatifs des religions le montrent bien par leur évolution: Reconnaissance des femmes et interdiction -proclamée par Jésus de Nazareth - de les répudier puis droit de divorce et protection accordés du prophète Mahomet, puis protestantisme et prêtrise accordés aux femmes, etc. Ainsi, l'apport du féminisme du XXe siècle se manifeste par la réhabilitation inconditionnelle et universelle des droits des Femmes qui, au vu de l'évolution de la société, est devenue l'une de leurs principales attentes. A celà il est bon de comprendre que l'organisation de la société pre-féministe, largement sexiste, reposait sur un consensus largement établi mais qui, tout au long de l'histoire, s'est vu remettre en question pour aboutir à une abolition progressive au XXe siècle, avec par exemple la Déclaration Universelle de l'Homme - et la Femme -.
[modifier] La Révolution Française et le Droit des Femmes
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Le terme "Féminisme", longtemps attribué à tort à Fourier, ne date en réalité que de 1874. Mais c'est au cours de la Révolution Française que naît le mouvement de revendication sociale et politique qu'il désigne, de nombreuses femmes prenant alors part aux actions et aux débats révolutionnaires, et des hommes et des femmes réclamant l’égalité entre les sexes du statut politique et social.
Malgré les contributions féminines à la rédaction des cahiers de doléances et le rôle que jouent les femmes du peuple parisien - notamment lors des manifestations d’octobre 1789 pour demander du pain et des armes -, les femmes ne se voient pas attribuer de droit particulier dans la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen ; et si le nouveau régime leur reconnaît une personnalité civile, elles n'auront pas le droit de vote à cette époque.
Elles n'en continuent pas moins à investir l'espace public, organisées en clubs mixtes ou féminins et en sociétés d’entraide et de bienfaisance, et participent avec passion -à l'instar des hommes- à toutes les luttes politiques de l'époque. Parmi les personnalités féminines notoires des débuts de la Révolution, il faut retenir Olympe de Gouges qui publie en 1791 la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne et Théroigne de Méricourt qui appela le peuple à prendre les armes et participant à la prise de la Bastille, ce dont elle sera récompensée par le don d'une épée par l'Assemblée nationale. C’est par des femmes comme Claire Lacombe, Louison Chabry ou Renée Audou que fut organisée la marche sur Versailles qui finit par ramener Louis XVI dans la capitale.
Toutes deux proches des Girondins, elles connurent une fin tragique : Théroigne de Méricourt devenant folle après avoir été fouettée nue par des partisanes de leurs adversaires et Olympe de Gouges, guillotinée. On peut remarquer que si les femmes ont été privées du droit de vote, celà ne les a pas préservé du sort de nombreux hommes et nombreuses connurent la prison ou l'échafaud. Ce qui d'ailleurs n'est pas surprenant puisque ce qui leur était alors reproché n'était pas le droit de vote, qu'elles n'ont pas été autorisées à émettre, mais une action publique ou politique qu'elles ont effectivement entreprise.
À partir de 1792, l'entrée en guerre de la France conduit certaines à se battre aux frontières tandis qu'en 1793 se développe à Paris un extrémisme féminin, porté par des femmes du peuple parisien proches des sans-culottes. Les deux cents femmes du Club des citoyennes républicaines révolutionnaires créé le 10 mai 1793 par Claire Lacombe et Pauline Léon, les « tricoteuses », occupent les tribunes publiques de la Constituante et apostrophent les députés, entendant représenter le peuple souverain. Leurs appels véhéments à la Terreur et à l'égalité, leur participation à la chute des Girondins et les autres manifestations spectaculaires des « enragées » allaient leur valoir une image de furies sanguinaires qui nourrirait longtemps les répulsions du pouvoir masculin. Claire Lacombe propose d’armer les femmes.
Cependant, plus que les excès d'une violence largement partagée à l'époque, ce sont d'abord les réticences des hommes au pouvoir qui excluent ces femmes de la sphère politique. La plupart des députés partagent les conceptions exposées dans l’Émile de Rousseau d'un idéal féminin restreint au rôle de mères et d'épouses, rares étant ceux qui, comme Condorcet, revendiquent le droit de vote des femmes au nom de la lutte contre le despotisme et l’esclavage.
En novembre 1793, toute association politique féminine est interdite, mais les femmes vont cependant continuer à jouer un rôle jusqu'à l’insurrection du printemps 95, dont le mot d’ordre est « du pain et la Constitution de 93 », avant que la répression généralisée qui marque la fin de la Révolution ne mette un terme provisoire à cette première prise de parole politique, pour les femmes comme pour les hommes.
[modifier] Échos en Grande-Bretagne
En 1792, une femme de lettre britannique, Mary Wollstonecraft fait paraître « Vindication of the Rights of Woman », un ouvrage traduit en français la même année sous le titre de « Défense du Droit des Femmes ». L'auteur, qui participe aux débats passionnés suscités Outre-Manche par la Révolution en France, n'hésite pas à y rapprocher le mariage de la prostitution. Elle oppose et rapproche l'exploitation dont sont victimes les femmes les plus pauvres, contraintes au travail salarié ou à la rémunération de leurs services sexuels, au sort des jeunes femmes de la petite et moyenne bourgeoisie privées de toutes perspectives professionnelles par les préjugés et le défaut d'éducation, et réduites à faire un beau parti.
Mary Wollstonecraft sera vite oubliée en France, avant d'être redécouverte par Flora Tristan en 1840.
[modifier] Socialisme et affranchissement des femmes
En France, un féminisme militant va se développer à nouveau dans les milieux socialistes de la génération romantique, en particulier chez les saint-simoniens de la capitale. Des femmes y adoptent des modes de vie libres, souvent au scandale de l'opinion publique, et réclament l'égalité des droits, participant à l'abondante littérature de l'époque, comme Claire Démar qui publie en 1833 son Appel au peuple sur l'affranchissement de la femme.
Sur le plan politique, la constitution de la Monarchie de Juillet privant de ses droits la majorité de la population, leur combat rejoint celui des premiers défenseurs des ouvriers et des prolétaires, mais elles se mobilisent aussi contre le statut civil de la femme, soumise en matière juridique et financière à son mari — « La femme doit obéissance à son mari » affirme le Code civil — et pour le rétablissement du divorce interdit par la Restauration (1816). La Révolution de 1848 est un moment fort, qui permet au féminisme de s'exprimer publiquement à travers des associations actives et après l'échec de la révolution sociale, leur participation à ces événements et leurs prises de position vaudront à certaines militantes féministes de partager le sort des proscrits.
[modifier] Premières organisations et suffragettes
Dans les années 1820, les premières organisations féministes ont vu le jour aux États-Unis : La Female Anti-slavery Society dénonçait l'esclavage ; l'American Female Moral Reform Society voulait lutter contre la prostitution et l'alcoolisme.
Une cinquantaine d'années plus tard, d'autres mouvements dits des "Suffragettes" (1865) apparaissent, tout d'abord en Grande-Bretagne puis aux États-Unis. Les féministes américaines revendiquèrent l'égalité des droits civiques. En 1869, l'État du Wyoming autorise le suffrage féminin, suivi en 1911 de la Californie. En 1920, le 19e amendement est ratifié au niveau fédéral : toutes les américaines obtiennent le droit de vote (deux ans après les Anglaises).
[modifier] Le XXe siècle
La première manifestation internationale des femmes a lieu le 8 mars 1911, suite à une proposition de Clara Zetkin. La revendication principale est le droit de vote.
À partir des années 1960, aux États-Unis, l'égalité des droits progresse. En 1963, la loi sur l'égalité des salaires (Equal Pay Act) est votée. Le 2 juillet 1964, la loi sur les droits civiques (Civil Rights Act) abolit théoriquement toute forme de discrimination aux États-Unis. Mais c'est à partir des années 1970, avec la contestation sociale née dans l'université de Berkeley en Californie, que les revendications féministes se structurent en véritables mouvements, tels que le Women's Lib et le MLF en France, puis prennent de l'extension.
[modifier] Les dernières décennies
Avec les années 1980, les mouvements féministes, après les avancées de la décennie précédente, connaissent une pause. Désormais les femmes votent partout dans le monde occidental dont les parlements de pratiquement tous les pays ont voté les lois sur le divorce, la légalisation de la contraception et de l'avortement - qui furent les principales luttes des années 1970. Le développement du secteur tertiaire, à défaut du plein emploi, ainsi que la volonté des milieux d'affaires de trouver simultanément de nouveaux consommateurs et de nouveaux salariés à mettre à la tâche, a permis une entrée massive des femmes dans de nombreuses professions, bien qu'en général à des niveaux subalternes. À priori, il semble qu'une certaine parité soit acquise. Mais, au regard des études qui ont été faites et publiées lors de la Conférence de Pékin(1), promue par l'ONU en 1995 dans le but de faire le bilan de la condition féminine dans le monde, on a pu s'apercevoir que ce n'était pas le cas dans de nombreux pays,et même en Occident,la question reste controversée. On se souviendra en France de la grève des mères, durant laquel les hommes en soutien des féministes ont gardé les enfants quand les femmes sont parties manifester. (1) Cette Conférence internationale fut une sorte de réunion des "États Généraux féminins".
[modifier] Les courants de la pensée féministe
Historiquement, ils relèvent de différents courants de pensée. Trois peuvent se distinguer, ayant connu chacun une évolution propre :
- le courant libéral[réf. nécessaire]
- le courant socialiste[réf. nécessaire]
- le courant radical[réf. nécessaire]
[modifier] Le féminisme aujourd'hui
Le féminisme affirme exister depuis toujours afin de lutter contre l'usurpation masculine de l'universalité [réf. nécessaire] . Selon cette définition, l'identité humaine n'est pas composée de deux identités, féminine et masculine, mais bien d'un humain unique qui se différencie en homme ou en femme.
Les analyses, plus pragmatiques, du féminisme américain, plus radical, naissent de la distinction entre le sexe et le genre. Elles posent que l'être humain est universel donc que l'identité sociale du genre féminin ou masculin est la résultante historique de l'oppression d'un sexe sur l'autre[réf. nécessaire] .
Selon un autre courant de la pensée féministe, l'approche du problème est essentiellement de nature socio-économique et tient à la répartition des rôles entre les sexes. Selon cette théorie, le désavantage des femmes dans les sociétés tiendrait à ce que sont les hommes qui, historiquement, devaient pourvoir à la nourriture. Les femmes, occupées à la reproduction, au maternage et aux travaux domestiques qui entourent ces fonctions, ne se seraient jamais vues reconnaître l'importance, jugée marginale par les hommes, lointain héritage des sociétés de chasseurs de la préhistoire, de ces fonctions et de ce "travail invisible". Lorsqu'elles entrent massivement sur le marché du travail, au XXe siècle, sans avoir plus le pouvoir d'en négocier équitablement les règles qu'en avaient eu les ouvriers avant elles, elles se trouvent contraintes à subir ce que leur impose un patriarcat toujours en pleine forme[réf. nécessaire] , d'où la nécessité de repenser radicalement les fondements de la vie sociale commune aux hommes et aux femmes.
[modifier] Les religions et les femmes
Dans l'ensemble, les religions sont perçues par les féministes comme défavorables aux femmes et sont accusées de leur réserver dans la société une place secondaire et un sort peu enviable[réf. nécessaire]. En realité , les feministes en s'attaquant aux religions, ont put plus aisement contesté les positions conservatistes de la societé en general. Ironie de la chose, dans l histoire des religions, les femmes ont été des personnages clefs et les religions ont grandement participé a l'emancipation de la femme dans la societé.
- L’Église catholique n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin[réf. nécessaire] - excluant les femmes de l'Ordination -, ni le divorce - conformément aux textes néotestamentaires (Mt 19,9 ; Mc 10, 2-12 ; Lc 16,18) -, ni la sexualité en dehors de l’union du couple, ni l’avortement, ni même la contraception par des méthodes non naturelles. Elle a, dès l'origine, proscrit la polygamie et la répudiation qui étaient des pratiques normales dans le monde antique.
Voir aussi l'article : l'Église catholique et les femmes aujourd'hui
- Le protestantisme a, dans l'ensemble, une attitude plus ouverte à l'égard des femmes. Cependant, si certaines églises protestantes paraissent plus libérales, d’autres, en particulier celles suivant le mouvement évangéliste américain, sont tout aussi strictes sur le plan de la sexualité.
- L'Islam n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, ni la sexualité en dehors de l’union du couple. Elle fut neanmois la première religion du livre a offir une possibilité de divorce (sous certain condition particuliere) à l'initiative de l'épouse. l'Islam permet l'avortement, dans certaines situations précises[réf. nécessaire] voir Rapport entre les hommes et les femmes en islam .
[modifier] Les femmes et les mouvements féministes
Idéologies Cet article fait partie
de la série sur la Politique |
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- Elisabeth Badinter
- Simone de Beauvoir
- Emma Goldman
- Judith Butler
- Françoise d'Eaubonne (qui a introduit le terme d'écoféminisme en 1974)
- Christine Delphy
- Susan Griffin (auteur du classique Woman and Nature : The Roaring Inside Her, 1978)
- Colette Guillaumin
- Gisèle Halimi
- bell hooks
- Alexandra Kollontaï
- Florence Montreynaud (fondatrice des Chiennes de garde)
- Emmeline Pankhurst
- Valerie Solanas (auteur du SCUM Manifesto)
- Flora Tristan
- Monique Wittig
- Virginia Woolf
- Clara Zetkin
Voir aussi la Catégorie:féministe.
[modifier] Ressources
[modifier] Notes
- ↑ Les idées de libération de la femme prennent leurs racines dans le siècle des Lumières (voir notamment Olympe de Gouges, Mary Wollstonecraft), mais le terme de féminisme n'apparait qu'au XIXème siècle
[modifier] Voir aussi
- Condition féminine
- Histoire des femmes
- Chronologie du statut de la femme
- Féminisme radical
- Journée internationale des Femmes
- Pénélopes
- Gender Studies
- Thématiques : vote des femmes | droits des femmes
- Statistique sur le taux d'emploi des femmes en Europe
- Sexisme
[modifier] Bibliographie
- Alexandra David-Néel, le Féminisme rationnel (discours prononcé devant le Congrès des femmes italiennes de 1906, et des textes extr. de "la Fronde", 1902-1903). Société Nouvelle, Bruxelles, 1909. Réédition en 2000, en fac-simile, sous le même titre, suivi de l'essai Les femmes, ces immigrées de l'intérieur, de Catherine Lafon. Les Nuits rouges, collection « les Nuits rouges », Paris, 2000. 119 p. ISBN 2-913112-07-2.
- Maïté Albistur et Daniel Armogathe, Histoire du féminisme français. Éditions des Femmes, collection « Pour chacune », Paris. 2 volumes :
- vol. 1 : Du Moyen âge à nos jours, 1977. 508 p. ISBN 2-7210-0133-7.
- vol. 2 : De l'Empire napoléonien à nos jours, 1978. 223 p. (à vérifier). ISBN 2-7210-0134-5.
- Christine Bard, Les Filles de Marianne, Histoire des féminismes, 1914-1940, Paris, Fayard, 1995.
- Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe (2 tomes), Gallimard, 1986
- Elena Gianini Belotti, "Du côté des petites filles", Paris, Éditions des Femmes, 1974
- Pierre Bourdieu, La domination masculine, Seuil coll. Points/Essais, 1998
- Judith Butler, Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion, La Découverte, Paris, 2005.
- Sylvie Chaperon, Les Années Beauvoir, 1945-1970, Paris, Fayard, 2000.
- Christine Delphy, L’Ennemi principal 1, Économie politique du patriarcat, Paris, Syllepse, 1998 (Nouvelles Questions féministes
- Françoise Héritier, Masculin – féminin. Éditions Odile Jacob, Paris. 2 volumes :
- vol. 1 : la Pensée de la différence. 1996. 332 p. ISBN 2-7381-0338-3.
- vol. 2 : Dissoudre la hiérarchie. 2002. 443 p. ISBN 2-7381-1090-8.
- Luce Irigaray, Spéculum, de l’autre femme, Paris, Minuit, 1974.
- Françoise Picq, Libération des femmes, les années-Mouvement, Paris, Seuil, 1993.
- Dictionnaire critique du féminisme (coordonné par Helena Hirata, Françoise Laborie, Hélène Le Doaré et Danièle Senotier). Presses Universitaires de France, collection « Politique d'aujourd'hui », Paris, 2000. XXX + 299 p. ISBN 2-13-050009-9. Édition revue, corrigée et augmentée (2004), chez le même éditeur, même collection : XXX + 315 p. ISBN 2-13-052417-6.
- Eliane Gubin (dir.), Le siècle des féminismes, Editions de l'atelier, 2004
- Guillaume Carnino, Pour en finir avec le sexisme, Editions l'échappée, 2005
- Christelle Taraud, Les Féminismes en questions - Elements pour une cartographie, entretiens avec Christine Bard, Marie-Hélène Bourcier, Christine Delphy, Eric Fassin, Françoise Gaspard, Nacira Guénif-Souilamas et Marcela Iacub, Paris, Editions Amsterdam, 2005.
[modifier] Liens externes
- Le fonds féminisme du Mundaneum illustre plus d'un siècle de féminisme des prémices aux nouvelles revendications salariales de la fin du XXe siècle en passant par l'obtention du droit de vote en 1948 (on y trouve notamment au Mundaneum les archives personnelles de Léonie La Fontaine).
- Revue féministe de référence : Nouvelles questions féministes.
- Forum féministe
- Sisyphe: condition des femmes, la politique, les droits humains, les rapports de pouvoirs
- Cybersolidaires : inclut la Toile des femmes francophones, une section sur l'histoire du point de vue des femmes et le site des Femmes de la francophonie
- Encore féministes ! réseau féministe, mixte et international
- Mix-Cité, association féministe mixte pour l'égalité des sexes
- Les courants de la pensées féministe
- Plusieurs articles autour des femmes, du féminisme et de la situation de la femme publiés dans la revue électronique Sens Public
- Dossier sur le féminisme - une critique marxiste, dans le numéro 8 de la revue Socialisme International
- [2] Historique sous pdf des grandes dates du droit du travail des femmes.
- Photos sur les mouvements féministes en France
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