Villard-de-Lans
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Villard-de-Lans |
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Pays | France |
---|---|
Région | Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Canton | Villard-de-Lans |
Code INSEE | 38548 |
Code postal | 38250 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Pierre Bouvier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Massif du Vercors |
Latitude | 45° 04' 15" N |
Longitude | 05° 33' 05" E |
Altitude | 720 m (mini) – 2 286 m (maxi) |
Superficie | 67,20 km2 |
Population sans doubles comptes |
3 798 hab. (1999) |
Densité | 57 hab./km2 |
Villard-de-Lans est une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Villardiens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Lieux-dits et écarts
[modifier] Communes limitrophes
- Lans-en-Vercors
- Corrençon-en-Vercors
- Méaudre
- Rencurel
- Saint-Julien-en-Vercors
- Saint-Martin-en-Vercors
- Château-Bernard
- le Gua
- Saint-Paul-de-Varces
- Saint-Agnan-en-Vercors
- Saint-Nizier-du-Moucherotte
- Autrans
[modifier] Histoire
[modifier] Du Moyen Âge au XVIe siècle
Fondé au XIe siècle, le territoire du Villard de Lans se structura en hameaux au grès des fronts de défrichements qui définirent les terroirs cultivables. Le bourg fut fondé au croisement de deux chemins existants depuis la république romaine, celui de Cassenatico (Sassenage) à Dea Augusta (Die) et celui qui reliait le Royans au Col Vert.
Sous suzeraineté des seigneurs de Sassenage, le Villard de Lans fut cité pour la première fois en 1080 dans le cartulaire de St Hugues sous le vocable de Sancti Boniti di Vilar juxta Lanz, mais on ignore encore la raison du choix de ce saint patron. La désignation "du Villard" désigne dès sa fondation un ensemble d'habitats, un bourg, burgum dépendant alors du château de Corrençon.
Au cours de son histoire, la paroisse resta la plus peuplée du massif du Vercors. Le 21 septembre 1145, une bulle papale confirme l'église Sancti Boniti di Vilari dans le diocèse de Grenoble (l'héritage antique situait la délimitation plus au nord, entre le col de l'Arc et la Bourne). Le "mandement du Villard de Lans", englobant les hameaux de Corrençon et de Méaudret apparaît à ce moment. Le mandement de Lans, son voisin, exerçait sa domination sur les paroisses de Méaudre et Autrans. L'ensemble était réuni sous la désignation des "Quatre montagnes".
Bourg commercial particulièrement actif et prospère, le Villard se voit octroyer à l'occasion de la charte des franchises de 1338, un article lui reconnaissant le monopole commercial de son marché sur l'ensemble des Quatre montagnes. Sous l'épisode co-seigneurial de 1243-1360, le bourg est érigé au statut de capitale de la baronnie au même titre que Sassenage. Il devient un enjeu d'influence par le biais de transactions et de procédures juridiques.
Paroisse forestière, la communauté dudit lieu su tirer avantage de ses forêts de résineux dès le XIIIe siècle en déployant un vaste réseau marchand réputé. En 1265, la première scie à eau du Vercors est mentionnée sur le domaine féodal de la Bessia (Les Blachons); au XVe siècle, quatre scieries fonctionnent et centralisent la transformation du bois des Quatre montagnes.
Objet de toutes les attentions, la paroisse voit ses prérogatives augmenter au XVIe siècle. Le commerce du bois et l'agriculture céréalière garantissant la plus grande part des revenus de la baronnie de Sassenage.
Les guerres de religion et la faillite finançière des barons au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle entraîna la rupture des liens privilégiés entre le Villard et Sassenage.
[modifier] Du XVIIe siècle aux années 1860
Autonome, la communauté augmenta massivement l'exploitation forestière au cours du XVIIe siècle, permettant à quelques familles locales d'en tirer des profits considérables (Ravix-Delors, Gaillard, Lavallonne). Lié économiquement au Pont en Royans, le Villard de Lans utilisa sa position au coeur des montagnes pour s'instaurer comme un carrefour marchand incontournable. Le "Breuil" ou champ de foire, issu du Moyen Âge, devint un marché référent pour l'ensemble du Vercors.
Le XVIIIe siècle vit le florissement des domaines agricoles particuliers, chaque hameau dépendant la plupart du temps d'une famille "châtelaine" exploitant des fermiers. L'état du couvert forestier, dévasté par la surexploitation privée pose problème dès 1700 et il apparaît nécessaire d'inverser ce phénomène.
En 1780 les premières mesures sont prises avec la saisie des fustes (grumes) dans les six scieries de la paroisse. En 1782, pendant trois jours, les commissaires enquêteurs saisirent plus de 5 000 fustes malgré l'opposition de la population). La destruction de certaines scieries fut ordonnée.
La révolution française, suivie avec enthousiasme par les villardiens fit surgir des "querelles de clochés" lors de l'effondrement des mandements seigneuriaux. Chaque commune réclamant son autonomie. Lans et Le Villard se disputèrent le titre de chef lieu de canton, finalement obtenu par le Villard qui avait su conserver l'intégrité de son mandement. Néamoins, une cission apparu en 1808 avec le hameau de Corrençon, réclamant la part de ses droits féodaux sur les bois noirs de Corrençon et une partie de la forêt de Charpennel.
En 1812, le dernier grand incendie qui dévasta la majeure partie du bourg, dont la maison bourgeoise de Mme de Lavallonne (les précédents eurent lieu en 1649 et 1763) obligea les habitants à investir dans les toitures en tuiles et la création d'un embryon de protection contre les incendies avec la réforme de l'ancien chemin de ronde médiéval pour la surveillance des incendies. La dispersion des biens seigneuriaux permit l'investissement de certaines familles, issues des anciens notables du XVIIIe siècle, qui sûrent tirer profit des nouveaux liens avec les places finançières. Rapidement, le bourg du Villard de Lans fut ceinturé de maisons de maîtres, propriétés de familles de notaires ou notables (Bertrand-Jullien, Jourdan, Lavallonne, Achard-Piccard, Nicollet, Cocat, etc ...).
En 1857, après près de 50 ans de procès et de négociations, le hameau de Corrençon se détacha de la commune du Villard de Lans et s'érigea en commune indépendante.
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité | |
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Les données antérieures à 2001 ne
sont pas encore connues. |
|||
2001 – | Jean-Pierre Bouvier |
[modifier] Démographie
1882 | 1926 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | ! 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
? | ? | 2 760 | 3085 | 3258 | 3224 | 3346 | 3798 |
Nombre retenu à partir de 1990 : |
[modifier] Transport
De 1920 à 1938, Villard-de-Lans fut accessible de Grenoble par le tramway.
Villard-de-Lans prévoit de se doter d'une ligne de chemin de fer à crémaillère, la Patache, à l'horizon 2008. La ligne de 6 km passerait par l'ouest du village. Le train devrait partir du parking de la combe Fichetaire, rejoindre les Sagnes, l’Essarton, desservir la Maison Médicale, la Colline des Bains, le lycée et relier la Côte 2000 puis les Charpennes avec plus de 2000 voyageurs en une heure et par tous les temps. Le matériel roulant serait celui, récupéré, du métro Ouchy à Lausanne.
[modifier] Monuments
[modifier] Patrimoine religieux
[modifier] Patrimoine civil
[modifier] Personnages célèbres
- Anne Floriet, skieuse de fond, médaillée d'or (1) et de bronze (2) aux Jeux olympiques Handisport de Turin 2006
[modifier] Jumelages
Mikolajki, Pologne depuis 2002
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Portail citoyen de Villard-de-Lans
- Trophée du vercors de caisses à savon Six courses organisées de mai à août.