Yaowi Agboyibo
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Togo
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Me. Apolinaire Yawovi Agboyibo (né en 1943 à Kouvé (Préf. de Yoto), Soklou et de Doafio Agboyibo. Parti politique: « Comité d’Action pour le Renouveau » (CAR)
Cet avocat de formation avait été un conseiller juridique du général Eyadema dans les années 1980. Membre de la première Assemblée Nationale, au titre de député indépendant, il sera nommé par le pouvoir fin 1987 à la tête de la première Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH).
Il passe pour être modéré vis à vis du pouvoir. Sa tentative de cohabitation au Parlement de 1994 à 1999 échoua au même titre que celle de former une coalition gouvernementale avec l'UTD d'Edem KODJO. Dans une récente intervention, il affirma ne plus être allé à Lomé 2 depuis libération de prison pour une affaire de diffamation après sa condamnation dans des conditions scandaleuses. Candidtats à Présidence en 1993 et 1998.
Après des études primaires dans cette préfecture il suit ses classes secondaires à Sokodé. Il poursuit ensuite de brillantes études de droit et de lettres à Orléans, à Abidjan et à Lomé. A la fois licencié en lettres modernes et maître en droit, il est titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit. Il s’inscrit au Barreau de Lomé en 1960 où il devient vite célèbre et la confiance de ses confrères le place à la tête du Barreau de 1987 à 1990 en qualité de bâtonnier. Il deviendra Président de l’Union des Barreaux ouest-africains de 1990 à 1995.
Mais, le juriste ne se contente pas d’être le défenseur de la veuve et de l’orphelin, il place au premier rang sa préoccupation de défense des droits de l’homme. Il est successivement président de la Commission Nationale des droits de l’homme de 1987 à 1990, membre de la Ligue togolaise des droits de l’homme et président du comité d’action contre le tribalisme et el régionalisme de décembre 1990 à 1991.Sa spécialisation reconnue en ce domaine l’amène à représenter son pays en 1987 à la commission des droits de l’homme des Nations unie , il sera également dans cette dernière organisation, membre de la sous-commission des droits de l’homme.
Il sera également membre de la Commission pontificale « Justice et paix »au Vatican de 1990 à 1995.C’est à tous ces titres qu’il a reçu le 12 mai 1993 le premier prix allemand pour l’Afrique destiné à récompenser des personnalités du continent pour leurs actions dans le domaine des Droits de l’Homme, de la Démocratie et de l’Economie.
Fortement apprécié dans son fief natal il est élu député indépendant à l’Assemblée Nationale de 1985 à 1991 Membre de la Commission Constitutionnelle des « 109 » en 1990, il devient président du Front des Associations pour le Renouveau qui a encadré le soulèvement populaire du I6 mars 1991 à la suite duquel a été conclu l’accord politique par lequel le régime a entre autres, accepté la dissolution du gouvernement et du parlement alors en place et la mise en place d’une transition à configuration mixte paritaire à l’issue d’un Forun1 national de dialogue
Président National du Comité d’Action pour ‘le « Renouveau (CAR), il est Membre du Parlement intérimaire, Haut Conseil’ de. La République issu de la Conférence Nationale de 1991 à 1992 puis Député à l’Assemblée Nationale de 1994 à 1999.
Il devient Président du Groupe Parlementaire CAR comprenant 36 députés - sur 81 à l’Assemblée Nationale de 1994 à 1999.
Il devient ensuite Chef de la délégation du CAR au Dialogue Inter-togolais de 1999, et aux travaux du Comité Paritaire de Suivi.
Coordinateur général de la Coalition de l’opposition démocratique de 2005, il est choisi par consensus comme Président du Bureau du Dialogue Inter-togolais du 21 avril au 20 août 2006.
Au plan international,il est Président de l’Union des Partis Africains pour la Démocratie et le Développement (UPADD), regroupant les partis africains d’inspiration libérale, centriste et démocrate chrétienne, de 1996 à 2004 puis Vice-président de l’Union des Partis Africains pour la Démocratie et le Développement - Afrique de l’Ouest (UPADD-AO) de 2005 à ce jour.