Érasme-Louis Surlet de Chokier
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Érasme-Louis, baron Surlet de Chokier est né à Gingelom en 1769 et mort à Gingelom le 7 août 1839.
Il est fait baron en 1816. Après la révolution de 1830, il est choisi pour présider le Congrès national. Peu après, le roi Louis-Philippe refuse de laisser son fils accéder au trône de Belgique, ce qui entraîne la chute du gouvernement provisoire. Le Congrès national l'élit alors régent du Royaume de Belgique, poste qu'il occupe jusqu'en 1831 et l'accession au trône de Léopold Ier.
Sa politique extérieure s'appuyait uniquement sur l'alliance avec la France, raison pour laquelle il soutenait la candidature de Louis d'Orléans au trône de Belgique. Il s'opposait en cela à Joseph Lebeau ou Paul Devaux. Après le refus du roi des Français, il est incapable de déterminer la politique à suivre. Il forme un premier gouvernement qui s'évapore instantanément. Il fait ensuite appel à Étienne de Sauvage pour former son deuxième gouvernement et celui-ci impose Joseph Lebeau et son ami Paul Devaux.
Il se retire ensuite dans son de domaine de Gingelom, où il occupe la fonction de bourgmestre jusqu'à la fin de sa vie.
Il faisait partie de la minorité linguistique, en Flandre, de ceux que l'on appelle les Fransquillons.
