1257

Cette page concerne l'année 1257 du calendrier julien.

Sommaire

Les Mongols d’Ouriyang-daï mènent une expédition contre le royaume d’Annam. Hanoi est saccagée en décembre. Le roi d’Annam accepte la suzeraineté des Mongols.
Nouvelle interdiction du commerce avec les Song au Japon.

Avril : La sultane d'Égypte Shajar al-Durr fait exécuter son époux le sultan mamelouk Aybak puis meurt trois jours après, victime des mamelouks. Le fils d’Aybak, El-Mansour Nourredine Ali, un adolescent de quinze ans, monte sur le trône (fin en 1260).

Novembre : Houlagou Khan demande au calife ‘abbasside Musta'sim Bi-Llah, trente-septième de sa dynastie, de reconnaître la suzeraineté mongole. Le prince des croyants lui envoie dire que toute attaque contre Bagdad provoquerait la mobilisation de la totalité du monde musulman, des Indes au Maghreb. Houlagou, Baidju et le Naïman Kitbouka marchent alors vers la ville à la fin de l’année. Le calife décide de négocier, et propose à Houlagou de prononcer son nom dans les mosquées et de lui décerner le titre de Sultan. Houlagou opte pour la force.

Jacques Ier d'Aragon confie l'administration de Barcelone à une assemblée de bourgeois.
Reconquète de Faro par Alphonse III de Portugal sur les Maures.
Guglielmo Boccanegra devient « capitaine du peuple » à Gênes (fin en 1262).

Début du règne de Berké, Khan de la Horde d'Or (fin en 1266).
- Mort d’Ulakchi. Le pouvoir revient au frère de Batu, Berke.
- Berké se convertit à l’Islam. Il adresse de vifs reproches à son parent Houlagou Khan pour les massacres commis à Bagdad en 1258.

Recensement des Russes par les Mongols (à l’exception du clergé), pour évaluer le tribut (vykhod) dû à la Horde d’Or.

Plusieurs révoltes éclatent en Russie contre l’occupation mongole, en particulier contre les fonctionnaires (basmaks) percevant les tributs. Daniel, prince de Galicie, se révolte contre la domination des Mongols mais succombe sous le nombre en 1259.

Fondation du collège théologique de la Sorbonne à l'université de Paris.
Bonaventure de Bagnorea est élu général des franciscains, alors que l’ordre se déchire sur le degré d’obédience à observer par rapport à la règle de pauvreté édictée par François d'Assise. Il met fin à la scission et est alors considéré comme le deuxième fondateur de l’ordre.
Mention dans un testament de la Sphera mundi, ouvrage de l’Anglais Jean de Holywood (Sacrobosco), mort l’année précédente.