46e régiment d'infanterie de ligne
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Le 46e régiment d'infanterie de ligne est un régiment français créé sous l'Ancien Régime sous le nom de Mazarin-Français en 1644. Il s'illustra pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire.
[modifier] Création et différentes dénominations
- 1644 : Création en tant que régiment Mazarin-Français qui devient immédiatement régiment de Castelnau
- 1651 : Est renommé régiment d'Hocquincourt. C'est un régiment composé de deux bataillons uniquement
- 1658 : Renommé en régiment de Bretagne
- 1791 : Devient le 46e régiment d'infanterie
- 1793 : Devient la 46e demi-brigade de bataille, formée des unités suivantes :
- 2e bataillon du 23e régiment d'infanterie
- 4e et 6e bataillons de volontaires de l'Isère
- 1796 : Devient la 46e demi-brigade d'infanterie de ligne mais remanié. Il est donc formé des unités suivantes :
- 17e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 9e régiment d'infanterie, 2e bataillon de volontaires de l'Indre et 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 107e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 54e régiment d'infanterie, 3e et 4e bataillons de volontaires de l'Yonne)
- 1er et 2e bataillons du 39e régiment d'infanterie
- 1803 : Devient 46e régiment d'infanterie de ligne
- 1815 : Dissous
- 1816 : création de la 35e légion d'Indre-et-Loire-Infanterie de ligne
- 1820 : renommée le 46e régiment d'infanterie de ligne.
- 1854 : il prend son nom définitif, 46e régiment d'infanterie.
- 1940 : Décimé à la bataille d'Asfeld il est dissous lors de la signature de l'armistice
- 1944 : Recréé en tant que 46e Bataillon d'Infanterie
- 14 septembre 1994 : Dissous
- 1995 : Recréé en tant que régiment de réserve (à partir d'éléments du 24e RI)
[modifier] Colonels/Chef-de-Brigade
- 1791 : Francois-Anselme De Saint-Victor - Colonel
- 1792 : Charles-Francois-Xavier Athalin - Colonel
- 1793 : Jean-Baptiste de Bressoles de Sisce - Colonel (*)
- 1794 : Pinet (?) - Chef-de-Brigade
- 1796 : Joseph-Théodore Clerc - Chef-de-Brigade (*)
- 1797 : Clerence (?) - Chef-de-Brigade
- 1797 : Forty (?) - Chef-de-Brigade
- 1800 : Louis-François Lanchantin - Chef-de-Brigade
- 1803 : Louis-François Lanchantin - Colonel (*)
- 1805 : Guillaume-Latrille de Lorencez - Colonel (**)
- 1807 : Joseph-Pierre Richard - Colonel
- 1812 : Jean-Louis Brue - Colonel
- 1814 : Jean-Marie Regeau - Colonel
- 1815 : Louis-André Dupré - Colonel
[...]
(*) Officiers qui deviendront par la suite généraux de brigade,
(**) Officiers qui deviendront par la suite généraux de division
Colonels tués et blessés à la tête du 46e régiment d'infanterie de ligne pendant cette période:
- Colonel Richard : blessé le 5 juin 1807 et tué le 21 mai 1809
- Colonel Baudinot : blessé le 6 juillet 1809
- Colonel Brue : blessé le 17 août 1812
Officiers tués et blessés au sein du 46e régiment d'infanterie de ligne pendant la période 1804-1815:
[modifier] Historique des garnisons, combats et bataille du 46e régiment d'infanterie
[modifier] Garnisons
[modifier] Engagement lors de batailles et de combats
[modifier] Ancien Régime
- 11 septembre 1709 : Bataille de Malplaquet.
- 1740 : campagne de Bavière
- Guerre de Sept Ans :
- 1755 : Le régiment participe à l'expédition de Minorque, notamment aux combats des fort Malborough et fort Mahon
- 1757 : Le régiment participe à la conquête du Hanovre et à la prise de Minden.
- 1758 : le régiment est vaincu dans un combat à Hoya sur le Weser.
- 1759-1760 : Le régiment est affecté à la tâche de garde-côte.
- 3 juillet 1761 : Participe au combat de Wesel.
- 23 juillet 1762 : Participe à une rencontre sur la Fulda.
[modifier] Révolution et Empire
- 1793 : Rheinzabern, Landau, Bergzabern, Ober-Otterbach, Nothweiler, Brumpt, Haguenau et Schlethal
- 1794 : Siège de Demonte
- 1795 : Carcare et Loano
- 1796 : Mondovi
- 1798 : Ostende
- 1799 : Zurich, Busingen, Engen et Moeskirch
- 1800 : Hochstedt, Oberhausen et Hohenlinden
- 1805 : Ulm et Austerlitz
- 1806 : Iéna et Lubeck
- 1807 : Eylau et Heilsberg
- 1809 : Essling, Wagram et Znaïm
- 1812 : bataille de Smolensk, Valoutina, La Moskowa, Wiasma et Krasnoe
- 1813 : Kulm, Leipzig et Hanau
- 1814 : Brienne, La Rothière, Montereau et Bar-sur-Aube
- 1815 : Waterloo
[modifier] Restauration
- 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque. Siège de Coron
[modifier] Second Empire
- Guerre de Crimée : Le régiment participe au siège de Sébastopol (*)
[modifier] Depuis 1945
dans le quartier napoleon la garmison française de Berlin, avec le 11e régiment de chasseurs à cheval, il est dissous en 1994, et récréé l'année suivante, comme régiment de réserve associé au 24e régiment d'infanterie de Vincennes.
(*)Fait d'arme porté au drapeau
[modifier] Faits d'armes faisant particulierement honneur au régiment (porté au drapeau)
- 1799 : Zurich
- 1805 : Austerlitz
- 1812 : La Moskowa
- 1855 : Siège de Sébastopol (Guerre de Crimée)
- 1914 : La Marne
- 1915 : Vauquois
- 1918 : Noyon
[modifier] Devise
Sa devise est « Potius mori quam vinci » (« Plutôt mourir qu'être vaincu ») qui est remplacée vers 1757 par « Potius mori quam faedari » (« Plutôt mourir que faillir »).
[modifier] Décorations
[modifier] Citations du régiment
- Ordre de la Ve Armée n°427 du 28 novembre 1918
« Vaillant régiment qui, depuis le début de la campagne, tant en Argonne qu'à Vauquois, dans la Somme, sur l'Oise, en Champagne et dans l'Aisne, a fait preuve d'une ténacité farouche dans la défensive et d'une inlassable ardeur dans l'offensive. Sous l'impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel PEYROTTE, vient, du 30 septembre au 8 octobre 1918, de soutenir pendant 7 jours et 7 nuits consécutifs la poursuite acharnée de l'ennemi, le forçant à reculer de plus de 6 kilomètres, le rejetant au nord de la Suippe, lui occasionnant de lourdes pertes et capturant plus de 200 prisonniers et un nombre important de mitrailleuses. Il a repoussé de violentes contre-attaques destinées à le refouler au sud de la rivière, se cramponnant au terrain conquis. »
[modifier] Décorations du régiment
- 2 fois décoré de la croix de guerre avec palme pour les campagnes de 1914-1918 et de 1939-1945
- Médaille d'or de Milan
- 1994 : Flammes de l'armée de la République Fédérale Allemande et de la ville de Berlin.
[modifier] Décorations de soldat servant dans ce régiment
[modifier] Armes d'honneurs (décoration révolutionnaire)
- 19 août 1800 : grenadier Pierre Lefort : fusil d'honneur
- 19 octobre 1800 : fusilier Louis Pauvart : fusil d'honneur
- 21 janvier 1801 : fusilier Loup Favard : fusil d'honneur
- 25 septembre 1801 : fusilier Joseph Aubert : fusil d'honneur
- 13 septembre 1802 : caporal Jean-Marie Carton : fusil d'honneur
- 15 septembre 1802 : capitaine Georges Henri Dardart : sabre d'honneur
- 15 septembre 1802 : fusilier Joseph Émilien Libotte : fusil d'honneur
- 15 septembre 1802 : sous-lieutenant Jean-Louis Prosper Mien : sabre d'honneur
- 15 juillet 1803 : lieutenant Jean-Claude Vincent Guillemin : sabre d'honneur
- 15 juillet 1803 : capitaine Jean-Baptiste Triboulez : sabre d'honneur
[modifier] Personnages célèbres ayant servi au 46e régiment d'infanterie de ligne
- 1783 à 1791 : Louis Charles Antoine Desaix de Veygoux
- 1796 à 1800 : Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne, qualifié par le premier consul Napoléon Bonaparte de « Premier grenadier des armées de la République ». Il fut enteré au Panthéon.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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