Ballon (Sarthe)
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Ballon | |
Pays | France |
---|---|
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Arrondissement du Mans |
Canton | Canton de Ballon |
Code INSEE | 72023 |
Code postal | 72290 |
Maire Mandat en cours |
Michel Lalos 2001-2007 |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Maine |
Latitude | 48°10'36" |
Longitude | 00°14'09" |
Altitude | 53 (mini) – 106 (maxi) |
Superficie | 13.41 km2 |
Population sans doubles comptes |
1 398 habitants hab. (1999) |
Densité | 104 hab./km2 |
Ballon est une commune française, située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Ballonnais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Ballon : Clé ou Porte du Maine, aux portes du Mans
"Dans ce pays, aux lignes simples, la colline de Ballon, projetée en éperon au-dessus de la plaine, est d'ues et d'une grande beauté. Au pied de la colline s'étend, longue, verte, placide, peuplée d'une multitude de bétail et de chevaux, la vallée de l'Orne Saosnoise dont la rivière étincelle. Vers le couchant, se déroule toute la chaîne des Alpes Mancelles : au nord, la butte Chaumont et le massif boisé d'Ecouves limitent le tableau ... Le tan grand effet avec la ville et les ruines féodales qui la couronnent. C'est l'extrémité du massif de collines qui commencent au Mans ... Les horizons que l'on découvre du sommet de ce promontoire sont immensbleau frappe plus par son immensité que par la précision des détails, mais il est vraiment grandiose et constitue un des plus émouvants panoramas de l'Ouest."
( recueilli dans "La Sarthe" géographie locale - Librairie Graffin - 1958)
[modifier] Lieux-dits et écarts
[modifier] Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : .
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 1947 ne sont pas données. | ||
1947 | Louis TROUILLET | n.c. |
1953 | Hippolyte CHARPENTIER | Notaire |
1957 | Jules VALLÉE | Charcutier |
1965 | Marcel BOUTELOUP | Agent d'assurances |
1983 | Michel LALOS | Maître de Conférences |
[modifier] Démographie
v. 1990 | 1999 | |
---|---|---|
Population totale | 1309 | 1398 |
Population municipale | 1269 | 1382 |
Population sans doubles comptes | 1269 | 1382 |
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Patrimoine religieux
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] CHÂTEAU
Le château de Ballon est situé en position dominante sur un éperon rocheux à la pointe d’un plateau dominant le Saosnois. Placée entre Maine et Normandie, la forteresse fut l’enjeu de nombreuses batailles.
L’implantation du château est ancienne, car il est mentionné dès le début du XIe siècle. Il aurait été construit par Guillaume Ier de Bellême, afin de servir de point d’appui contre la famille des comtes du Maine. La forteresse devint rapidement l’objectif des Normands qui cherchaient à conquérir le sud de la région. Le château fut assiégé une vingtaine de fois durant le XIe siècle. Il fut occupé entre autres par le comte du Maine, Herbert Éveille Chien en 1031, par Guillaume Le Conquérant en 1064 et par Robert II de Bellême en 1080 (1098 ?) qui fit reconstruire le château à son emplacement actuel. En 1089, Hélie de La Flèche s’empara de Ballon et en profita pour ravager les alentours. Á partir du XIIe siècle, Ballon passa entre les mains de la famille de Chaources, qui conserva le château pendant deux cents ans. La seigneurie est alors sous l’influence anglo-normande. Afin de mettre fin à l’hégémonie des Plantagenêt, Philippe-Auguste se rendit dans le Maine. Il s’empara deux fois de Ballon en 1189 et en 1199. La forteresse de Ballon fut alors brûlée et démantelée. Philippe-Auguste la fit reconstruire et y plaça Hugues de Beauçais.
[modifier] Zoom sur la guerre de 100 ans (passage près du pont levis avec documents)
Pendant la guerre de Cent Ans, la forteresse dut subir un certain nombre de sièges. En 1361, Robert Le Mareschal qui était un chevalier anglais, assiégea le château. Il en profita pour piller les environs. Les Français reprirent Ballon et placèrent à son commandement Jean de Laval. Ce dernier prit le nom de Jean de Ballon. Les Anglais firent de nouveau le siège du château en 1392. Puis la terre de Ballon fut donnée par testament de Jeanne de Beauçay, daté de 1394 à son neveu Olivier de Prez, qui en prit possession en 1402. Ballon fut repris par les Anglais en 1417 et en 1419. Après dix jours de siège, Ballon revient du côté français le 14 septembre 1421. L’armée était commandée par le duc d’Aumale et le maréchal de La Fayette. Il semble qu’Ambroise de Loré participa à ce combat. En 1434, les Anglais revinrent de nouveau à Ballon pour s’emparer de la ville et raser la forteresse alors dirigée par le sieur de Thouars (Ballon) et le seigneur de Maridort (Souligné). Après cette période de conflit, la fille de Hardouin VIII, Renée de Maillé, dame de Ballon, épousa en 1452, Jacques de Surgère, chambellan du roi. Ce seigneur, riche et puissant commença à partir de 1469, la reconstruction du donjon et de la partie de Ballon brûlée par les Anglais. La réédification du château fut terminée par Jeannot d’Iynurse en 1505.
[modifier] Architecture générale
Le château se présente aujourd’hui sous la forme d’un donjon entouré d’une enceinte et de fossés. La porte du pont-levis datant du XIIIe siècle fut modifiée au XVIe siècle. Le logis dont la forme ressemble à celle d’un fer-à-cheval est protégé par des murs de 2 m d’épaisseur. Ces derniers, fortement remaniés au XVe siècle, sont très anciens. Cette tour de quatre étages est couronnée d’une galerie supérieure sur mâchicoulis, ultérieurement percée de larges baies. Sa façade orientale donnant sur la cour intérieure fut percée à la fin du XVe siècle de fenêtres à traverses ornées de sculptures. Sur les murs subsistent les vestiges d’une bretèche.
[modifier] Architecture
Indiquer qu’il a subi de nombreux remaniements. Contexte de la période de reconstruction :
• La peur de la guerre est toujours présente • Volonté de réaffirmer son pouvoir au moyen du château avec des éléments symboliques • Le château devient plus résidentiel, car les défenses sont devenues quasi-inutiles fasse à l’artillerie.
[modifier] Corps de logis : côté cour :
Insister sur les fenêtres à croisées : cela indique que le château a une vraie valeur résidentielle. Les forteresses des siècles précédents n’en comportaient pas dans un souci défensif. Avec l’arrivée de l’artillerie, toute la conception de défense a changé. Que les châteaux aient ou non des fenêtres, cela ne change plus rien. Les seigneurs à la fin du XVe siècle, sont sensibles au confort. La lumière est un confort et un luxe. Après la guerre, les détenteurs de châteaux et manoirs essaient surtout de se protéger du brigandage. C’est pourquoi, des grilles étaient posées sur les fenêtres. Pour Ballon, les traces de ces éléments sont visibles sur les croisées des deux premiers niveaux du logis.
Importance des tours : Ce sont des éléments très importants par leur symbolique. Pour les manoirs elles sont assimilées aux anciens donjons de la période féodale. Chaque seigneur désire se faire construire une tour afin de réaffirmer son pouvoir. Elles n’ont aucun pouvoir militaire. La tour carrée du château comporte de petites pièces éclairées par des ouvertures chanfreinées. Elle ne comporte aucun système défensif. La tour incorporée dans le logis jusqu’au quatrième niveaux, se terminant par une flèche d’ardoise, comporte un escalier en vis de pierre . Á son sommet, elle prend la forme d’une tour polygonale. Les tours d’escaliers polygonales, sont caractéristiques des XV-XVIe siècle (période de reconstruction). Elles sont visibles dans un grand nombre de logis. Celle de Ballon est originale, car elle comporte une bretèche (aujourd’hui en partie détruite). Des questions se posent sur la présence et la fonction de cet élément défensif. Avait-elle réellement un rôle militaire, ou simplement symbolique. Dans le premier cas, elle contrôle la porte d’entrée, mais la présence de grandes fenêtres sur la gauche, lui fait perdre de son efficacité. Elle est assurément utilisée contre le brigandage, car sa taille et sa situation permet de dissuader une petite troupe. Par contre, en cas de sièges elle ne sert strictement à rien. Sa fonction symbolique est importante, car l’édification de tout élément défensif ne se fait qu’avec l’autorisation du suzerain. Le seigneur de Ballon a donc le privilège de pouvoir édifier un tel bâtiment, ceci montre qu’il a pu conserver un pouvoir important.
Importance du décor : L’ostentation des décors est un élément significatif de la richesse du seigneur. Plus il a de l’argent et plus il soigne les ornements de son château. Cette façade est ornée des sculptures. Toutes les croisées comportent des culots de fenêtres qui prennent la forme de ??? (Il faut redéfinir pour le cas précis de Ballon : en général les décors sont végétaux, anthropomorphes [visages humains, personnages ou grotesques] ou zoomorphes [animaux fantastiques, comme les gargouilles]). Toutes les croisées comportent des moulures à gorges et à filets (très à la mode pendant la période gothique). Enfin la porte d’entrée comporte aussi des moulures. Les entrées sont particulièrement soignées, car elles sont le passage obligé des visiteurs.
Datation : Il reste sans doute des éléments de l’ancienne forteresse, mais ils ne sont pas faciles à détecter. Cependant, la tour carrée semble plus ancienne que la tour d’escalier. Mais prudence !!!!!! La tour d’escalier peut être elle aussi ancienne et largement modifiée en 1469. Il est certain que son sommet date de la reconstruction, tout comme les fenêtres à croisées sculptées (tous ces éléments sont « à la mode » à la fin du XVe siècle et sont rarement employés auparavant).
[modifier] Corps de logis : côté fossés :
De ce côté, le château a l’aspect d’une forteresse. Les éléments défensifs sont beaucoup plus visibles. Tout d’abord, l’on peut voir des archères . Elles sont très longues, mais n’ont plus aucune utilité à la fin du XVe siècle. Remarquons qu’elles se trouvent juste à proximité de grandes fenêtres à croisées. Elles ne servent à rien dans le cas présent. Question : Les meurtrières sont elles contemporaines aux fenêtres ? Si elles sont plus anciennes, elles ont pu avoir leur fonction défensive. Si elles ont été construites en 1469, leur fonction n’est que purement symbolique. Remarque : Il est étrange de ne pas trouver de canonnières (il faudrait vérifier s’il n’en existe pas sur cette façade).
Cette grosse tour est couronnée de mâchicoulis . Tout comme le pont-levis , ces éléments défensifs sont construits sur autorisation du suzerain. Il s’agit d’un élément défensif très utile et efficace, mais il est aussi hautement symbolique.
Ce qu’il faut retenir : Le château de Ballon a été une forteresse très importante durant une grande partie de la période médiévale. Son aspect actuel est caractéristique de la fin du XVe siècle. Il s’agit d’un château fort se transformant en château résidence. Il définit bien les nouvelles attentes des seigneurs de la fin du Moyen Âge : luxe et confort (évoquer la fonction des cheminée et leurs décors soignés ).Les éléments défensifs, ayant progressivement perdu leurs fonctions, servent à réaffirmer le pouvoir des puissants après une véritable période de crise.
[modifier] Économie
[modifier] Personnages célèbres
Le général Louis Coutard (1769 - 1852)
Louis Coutard d’après son biographe Henri de Riancey, est le descendant d’une famille de Ballon honorablement connue depuis le XVIè siècle. Après le « Grand incendie de 1705 » qui ruine bon nombre d’habitants, la famille Coutard perd ses biens. Les Coutard, dans les registres paroissiaux, exercent dès lors la profession de marchands
La famille demeure à l’hôtel des Murs (hôtel particulier habité au cours du temps par des magistrats et bourgeois de Ballon). Le 19 Février 1769 Louis François Coutard y voit le jour.
Pris en charge par son parrain l’abbé Huard, curé de la Couture au Mans, Louis Coutard fait ses humanités au sein de l’illustre Collège de l’Oratoire au Mans. Son engagement et ses convictions religieuses laissaient présager qu’il consacrerait sa vie à un état ecclésiastique. En fin de classe de rhétorique (fin de scolarité), il quitte brusquement le collège pour ce qu’il juge une injustice et s’engage, comme simple soldat, dans le 26ème régiment d’Infanterie de Bresse. Il a à peine 18 ans. Louis Coutard toujours fidèle à la religion catholique, passera 43 ans sous l’uniforme de l’armée française.L’importance de l’abbé Huard dans la vie de Louis Coutard est considérable. Non seulement ils sont cousins, mais l’abbé devient son parrain puis son « fondé de pouvoir » responsable de la gestion de ses biens dans la Sarthe et à Ballon en particulier.
On retrouve Louis Coutard dans la Garde Constitutionnelle du roi Louis XVI. A la dissolution du régiment, il s’engage dans le 1er Bataillon de la Sarthe. Il devra combattre les Vendéens. A partir de 1793, il participera aux campagnes hors de France puis, plus tard, à l’épopée napoléonienne. Dès le début des engagements, Coutard est blessé. Il se bat à Valmy avec le grade de capitaine. Nous le retrouvons pendant la campagne d’Italie, courageux, toujours à la tête de ses hommes, reconnu pour son intelligence et son sens de la stratégie sur le champ de bataille. Un comportement rare qu’il faut souligner : Coutard respecte toujours les populations civiles. Ses troupes ne commettent pas d’exactions diverses, n’exigent que ce dont elles ont besoin pour la nourriture. Les lettres et manifestations de remerciements lorsqu’il quitte une région occupée prouvent le comportement chevaleresque et compatissant envers les vaincus.
Une vingtaine d'année après ces évenements, Louis Coutard se retrouve à Ballon ou il y sejournera 2 mois, il sera nourri et loger comme l'était le préfet en ces temps.POur les remércier, il plantera près de 20 tilleuls tisaniers, très chers à cette époque (ils avait pour propriété d'avoir des feuilles comparables à la menthe mais calmant les maux de tête). Seuls quelques tilleuls subsistent encore de nos jours, plusieurs à Ballons et d'autres à souligné sous ballons.
Coutard participera à toutes les campagnes de Napoléon , sera sur les champs de bataille dont les noms résonnent dans toutes les mémoires. Le général exprimera un grand regret : il ne commanda pas durant la mythique bataille d’Austerlitz. Coutard, conscient de sa valeur réclame, à juste titre, la légion d’honneur en 1803. Il sera ensuite fait Grand Croix de la Légion d’Honneur par Louis XVIII. Coutard traversera toute l’Europe, combattant avec bravoure. Il est sous les ordres du maréchal Davout en Pologne en 1808. C’est au cours de ce séjour qu’il rencontre Hélène Davout des Vignes (appartenant à la branche aînée de la famille Davout) née en 1767 et qu’il épouse à Varsovie. Pendant ces années de combat au sein de la grande armée, Coutard acquiert un titre de noblesse : il est fait baron d’empire. Comme il était courant parmi les officiers, il s’engage dans la franc-maçonnerie militaire pendant l’empire. Sa carrière sur le champ de bataille se termine en 1813. Sa 4ème blessure lui interdit désormais de monter à cheval. Il a gagné au combat ses galons de général de brigade.
L’histoire de France est de nouveau agitée. Napoléon abdique après les 100 jours. Louis XVIII monte sur le trône et Coutard devient ardent défenseur de la royauté. Il fait montre d’imagination, de convictions et d’adhésion totale à la « bannière blanche à fleur de lis ».
Commence alors la deuxième partie de son activité au sein de l’armée. Coutard reste sur le territoire national, il pacifie, sécurise des zones frontalières : Rochefort, les Pyrénées, Brest et Besançon, au nom du roi de France.
Son énergie sera sans limite pour servir Charles X. Une lourde responsabilité lui incombe, il est nommé Gouverneur de la 1ère Région Militaire, c’est à dire Gouverneur de Paris.
Louis Coutard, élu deux fois à la Chambre des Députés, représente Mamers : en 1827 puis en 1830. Lorsque la révolution commence, Coutard démissionne de son mandat de Député. Le général Louis Coutard, baron d’empire, comte héréditaire de la décision de Louis XVIII, grand officier de la Légion d’Honneur, grand Croix de l’ordre de Saint Louis, gentilhomme de la chambre du roi, entre en retraite après 43 ans au service de son pays. Louis Coutard mourra à Paris le 19 Mars 1852. Il ne serait pas possible de vouloir parler de Louis Coutard sans insister sur son attachement à la ville de Ballon qu’il visitait dès qu’il le pouvait et dont il fut le bienfaiteur. Il donna des sommes d’argent considérables pour rénover les bâtiments de l’hôpital et améliorer leur confort, pour créer la place de Ballon (place du Champ de Foire qui se nomma à l’époque « Place Coutard »), pour décorer, réparer et agrandir l’église. En 1826, une fête en son honneur est donnée à Ballon. On le surnomme alors le « bienfaiteur ». Pourtant, quelques années plus tard, il évite de justesse un procès intenté par la ville contre lui : le Conseil de Ballon le rendait responsable des insuffisances de l’entreprise qui avait exécuté les travaux de restauration de l’église. La personnalité du général Coutard, sa vie mouvementée, sa participation active aux grandes étapes de notre histoire entre 1787 et 1852 justifient pleinement qu’il reste dans la mémoire de sa ville natale : Ballon. [Extraits conférence donnée par Madame Isabelle de Goyon - Ballon - 27/08/2006]
[modifier] Tournages
- Le Beau Mariage, film français réalisé par Éric Rohmer en 1982.
[modifier] Événements
- 29 août 1705 : l'Incendie de Ballon
Le samedy vingtneufvieme jour daoust fette de la decolation ? de St Jean baptiste arriva un effroyable embrazement dans la ville de ballon qui commenca a trois heures et demie par le feu de la fournaise de certains chaudronniers qui faisoient leur fonte dans la petite rüe de deriere la maison Dieu, qui est aussi embraze dans laquelle il y avoit une bibliotheque qui valoit bien sept a huit mil livres aussi embrazee, laquelle fournaize etoit proche la grande porte de lecurie de la croix vert qui conduit au carrefour du grand Sauvage, qui par un souffle de vent de... fist pousser le feu dans lad Ecurie qui ensuitte consuma et brula entièrement quarante cinq maisons qui contenoint soixante menages qui pour la plus part vivoint assez commodement de leurs travaux et le tout sans y comprendre les halles qui sans comme un miracle penserent faire bruler leglise qui même fut endomagee par plusieurs cheverons et lambris qui furent demy brules, dans led embrazement y bruleron deux hommes scavoir un pauvre inconnu de dans lhopital, et francois gaultier fils de lhotelerie de la crois vert, et de lautre coté une pauvre dame vefve JOUYE y fut aussi etouffee par la fumee du feu qui fut le lendemains avec une partie retrouvée demie brulee desd pauvres cidessus ensepulture dans le cimetière dud ballon par mr. DREUX cure dud lieu.
Chose épouvantable cette pauvre dame JOUYE malgré les flammes du feu fut fouillee et volee de quarante ou cinquante Escus, elle ne fut pas la seule, il ni a pas presque dhabitants qui pour cuiter lentier embrasement portoint tous leurs meubles et effets dans les champs voisins et de plus de trois mille personnes qui vinrent soit par curiosité, ou pour soulager les habitans a tirer leurs effets et meubles de leurs maisons qui etoint touttes menacees dun entier embrasement pour voler comme cela ce fit par plus de la moitié de ces malheureux qui voleront et pilleront les meubles et effets de ces pauvres affliges qui ont étés obligés den avoir un monitoire.
Le mercredy deuxieme septembre par ordonnance de mre. Estienne JODEAUX baillif dud lieu qui a agi pendant tout cet embrazement avec grandes prudence, vigilance et charité fut faitte montree pour présenter a un commissaire de lelection du mans pour ensuite le représenter a mr. Lintendant, lad montree faite par les plus habiles, charpentiers, couvreurs, massons de la ville du mans, de ballon et de St Mars laquelle monte pour les charpentiers a soixante dix huit mil sept cent livres, pour les couvreurs soixante et douze mil cinq cent livres, pour les massons soixante et quatorze mil six cent cinq livres, sans comprendre les ferrures la menuiserie le vitrage qui monte a plus de trente mil livres.
1ère et 2nde guerre mondiales : Une bataille eu lieu à Ballon le 8 juillet 1945, après le débarquement de Normandie, les alliés libèrent Ballon, le 2ème bataillon du 125ème régiment d'infanterie. Les allemands n'opposèrent que peut de résistance, ont peu toutefois noté que le capitaine Ferdinand Bringuet fut gravement bléssés en fouillant une ferme, d'après lui, 2 soldats SS était cacher dans l'écurie et lui ont tirer dessus à bout portant. Le propriétaire de la ferme, Jerome Gourdin réussi à faire partir les soldats et fit appel aux brancardiers du régiment qui arrivèrent à temps pour sauver Bringuet. La conjointe de Ferdinand Bringuet fut cadeau au propriétaire de la ferme plusieurs arbustes, dont un cormier (très chers, rares, à l'époque). Le Pseudonyme de la ferme pris plus tard le nom de petit cormier (en raison de la petite taille de l'arbuste comparé à la ferme voisine qui en possédaient un beaucoup plus "grands").
Touttes les quelles choses Jassure véritables pour etre temoin oculaire dud embrasement et du raport desd experts devant led sieur Juge. Fait ce sixieme septembre mil sept cent cinq.
Signé: Angoulvent
Source : Archives Départementales de la Sarthe - Courceboeufs (1 MI 840 RI).
- 23 juillet 1789 : le "Jeudi Fou"
[modifier] Jumelages
- Billinghay, Angleterre, Lincolnshire, voir Billinghay(en)