Bouze-lès-Beaune

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Bouze-lès-Beaune
Pays	France
Région	Bourgogne
Département	Côte-d'Or
Arrondissement	Arrondissement de Beaune
Canton	Canton de Beaune-Nord
Code INSEE	21099
Code postal	21200
Maire Mandat en cours	M. Bertrand Martin 2001-2008
Intercommunalité	sans
Latitude	47° 03' 09" Nord
Longitude	04° 46' 20" Est
Altitude	317 m (mini) – 540 m (maxi)
Superficie	6,91 km2
Population sans doubles comptes	300 hab. (2004)
Densité	37 hab./km2

Bouze-lès-Beaune est une commune française, située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 3 Administration 4 Démographie 5 Lieux et monuments 6 Personnalités liées à la commune 7 Voir aussi 8 Liens externes

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période	Identité	Parti	Qualité
mars 2001 –	M. Bertrand Martin
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique

1962	1968	1975	1982	1990	1999
179	190	185	218	247	261
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

• Michel Couvreur, embouteilleur indépendant de whisky écossais, dont les caves de vieillissement sont situées sur la commune.

[modifier] Voir aussi

• Communes de la Côte-d'Or

[modifier] Liens externes

• Bouze-lès-Beaune sur le site de l'Institut géographique national
• Bouze-lès-Beaune sur le site de l'Insee
• Bouze-lès-Beaune sur le site du Quid
• Localisation de Bouze-lès-Beaune sur une carte de France et communes limitrophes
• Plan de Bouze-lès-Beaune sur Mapquest

DISCOURS DE M. BERTRAND MARTIN, MAIRE DE BOUZE LES BEAUNE, A L'OCCASION DE L'A.G. à BOUZE LES BEAUNE DE L'AMICALE DES MAIRES (FEVRIER 2007)

Le nom de Bouze les Beaune intrigue ou fait sourire la plupart des gens qui pensent que les « Bouzards » sont des paysans arriérés, incultes et « bouzeux ».

En fait le nom de Bouze n’a rien à voir avec l’élevage des bovins. On élevait plutôt des chèvres dans la région comme en témoigne ce refrain écrit en 1891 par Bigarne et précisant : « C’est les gens de Bouze qui sont de bons enfants, mes enfants ! A-Z’élèvent des biques, pour corner les passants, mes enfants !»

En réalité l’origine étymologique de Bouze est le radical celte « Bos » ou « Bush » qui a donné naissance aux mots « débusquer-embusquer-bouquet-bosquet-bûche ».

Vous l’aurez compris, Bouze signifie « Bois ». C’est le pays du bois qui fut colonisé et habité dès la préhistoire, au néolithique et à l’age de bronze.

On a, en effet, trouvé sur le site du « Croconnet » à environ 1 500 m du village une nécropole néolithique comprenant une soixantaine de tumuli dont certains ont été fouillés début du 20ème siècle. Nos ancêtres de l’âge de bronze pratiquaient donc des rites funéraires de l’ensevelissement des morts, placés dans des coffres de grandes pierres plates dressées debout et formant une sorte de cercueil en pierre qu’on appelle cistes, recouvert d’un tas de pierres plates.

Sur la commune on trouve encore la grotte préhistorique de la Mollepierre qui fut habitée au néolithique et à l’âge de bronze. Elle fut explorée en 1973 et on y trouva des restes humains, des foyers, des outils en pierre, des tessons-poteries…témoins de la vie humaine aux époques préhistoriques, gallo romaines et médiévales, ces reliques ont été déposées aux musées archéologiques de Beaune et Dijon.

Enfin, il existe encore au lieudit « le châtelet » un éperon barré construit à l’âge de bronze servant de système de défense rappelant les forteresses ligures de Méditerranée.

Pour terminer, on doit citer le Pas de St Martin et sa légende. Ce site a été classé monument historique en 1912 ainsi que le site du Châtelet et la nécropole du Croconnet.

Selon la légende, St Martin à cheval se rendait à Mavilly ou existait un temple païen pour christianiser les habitants. Le diable, déguisé en mendiant, lui indiqua qu’il connaissait le chemin et se chargerait de conduire le cheval dans les sentiers périlleux. Arrivés à la falaise dominant les villages de Mavilly et Nantoux, le Mâlin accélère le pas et lance violemment cheval et cavalier dans le vide. Et là le miracle se produit : le cheval d’un bond prodigieux saute la vallée et se retrouve avec son cavalier sur un rocher d’en face, nommé Mont Foran. En prenant appui pour sauter, le cheval a laissé dans le rocher son empreinte de fer à cheval qui apparaît très nettement. Mais la curiosité réside surtout dans une cavité de 30 cm environ, formant un « bénitier », qui reste rempli d’eau sur ce rocher même en période de sécheresse.

On voit donc que Bouze a été habité par des hommes depuis des temps immémoriaux. On y trouve encore une source appelée « Source des Laides » datant du 11èeme siècle et réservée aux lépreux qui venaient s’y laver et boire.

A la même époque, en 1134, les Moines de St Seine avaient commencé de défricher la région et construit une « cella », petite chapelle, probablement à l’emplacement de l’église actuelle. Vers la fin du 11ème siècle, une bulle du Pape Alexandre III cite l’église de Bouze « Ecclesia de Bosa » parmi les possessions de l’Abbaye de St Seine.

Divers grandes familles et seigneurs se sont succédés au cours du Moyen âge et jusqu’à la révolution. Sous Napoléon 1er, le village comptait 480 habitants et était chef lieu de canton. En 1950, le village ne comptait plus qu’environ 260 habitants. Actuellement, on compte 310 habitants et ce chiffre a tendance à augmenter, ce qui a conduit la commune à créer un Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration pour maîtriser le foncier et conserver au village son caractère de village de Hautes Côtes.

L’activité économique est assez réduite dans le village, on y trouve : - Un artisan maçon - 2 négociants de vins et liqueurs - un restaurant « La Bouzerotte » - Un menuisier (20 emplois) - Une entreprise d’entretien d’espaces verts - Un fabriquant et négociant de whisky qui aime à raconter que « en anglais, to booze signifie picoler » Mais ici, on consomme cet excellent whisky avec modération. - 7 viticulteurs cultivant de très bons vins Aligoté, Hautes Côtes rouges, Bourgogne rouge et blanc…

On ne peut terminer ce petit historique sans signaler la particularité du climat et de la végétation. Le village est à une altitude d’environ 450 m et se situe sur ce qu’on appelle « une pelouse sur calcaire » comportant une végétation de type méditerranéen avec des buis, des petits chênes ressemblant tout à fait au maquis du midi. On y trouve des plantes rares et protégées, notamment diverses orchidées, sabot de vénus, le coeloglosse vert, les coronilles et aussi une très rare gentiane à fleur bleu-pâle avec des feuilles de saponaire. Des animaux typiquement méditerranéens vivent dans cet environnement notamment le circaète, le daphné des Alpes, la drave faux aizon, et toute une série de papillons qui se retrouvent dans les Alpes de Haute Provence et en général dans le midi. En conclusion, voici une région caractéristique des Hautes Côtes de Bourgogne à visiter à pied en suivant les sentiers balisés ou à bicyclette par le nouveau véloroute traversant le pays.

Rédigé par Bertrand MARTIN, Maire de Bouze les Beaune (février 2007).