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Chantiers de la jeunesse française - Wikipédia

Chantiers de la jeunesse française

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Les Chantiers de la jeunesse française, souvent appelés chantiers de jeunesse, étaient une organisation paramilitaire française ayant existé de 1940 à 1944.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'armistice de 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le 30 juillet 1940. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge d'accomplir leur obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de huit mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940.

Dirigés par le général Paul de La Porte du Theil, les chantiers de jeunesse étaient une institution ambigüe. Il s'agissait d'inculquer les valeurs de la Révolution nationale, prônée par le Régime de Vichy. Les Chantiers, initialement ouverts aux jeunes juifs français, leur furent d'abord interdits en Afrique du Nord, à la demande du colonel Van-Ecke, commissaire régional, soutenu par le général de La Porte du Theil. Puis l'année suivante le même général obtint que cette exclusion soit étendue aussi à la métropole. Le culte de la hiérarchie et de la discipline passait notamment par l'importance donné à tous niveaux au Chef. La vénération du Maréchal Pétain imprégnait profondément les cadres. Alors que le régime exaltait le retour à la terre et le provincialisme, la vie en groupements dans les bois pouvait aussi se lire comme une réaction contre la ville industrielle et corruptrice, foyer de l'individualisme et de la lutte des classes. Par ailleurs, aucune "politique" n'était toléré dans les chantiers. Ce qui signifiait l'interdiction de la propagande des partis collaborationnistes et bien sûr des organisations de Résistance, mais aussi l'absence quasi-totale de journaux, de radios, de débats et autres moyens de communication qui même censurés, auraient permis aux jeunes de suivre l'évolution de la guerre et de la politique du régime, et de se faire une opinion personnelle.

Surtout après la guerre, les dirigeants des CJF affirmeront avoir voulu préparer une troupe mobilisable en cas de reprise de la guerre contre l'Allemagne. Cette affirmation paraît discutable.

Le général La Porte du Theil choisit en effet de revenir d'Afrique du Nord en novembre 1942 au moment même du débarquement anglo-saxon, au lieu de rejoindre le camp allié comme le firent les officiers vichystes conduits par Darlan et Giraud. Aucune préparation militaire même secrète ne fut jamais dispensée aux recrues, émiettées dans des groupements isolés les uns des autres et éloignés des villes, et ni elles ni leurs cadres n'avaient d'armes de toute façon. Et les Allemands se gardèrent de dissoudre les Chantiers lorsqu'ils envahirent la Zone Sud, et supprimèrent l'Armée d'Armistice. Significativement, l'occupant n'a toujours appelé les Chantiers que französische Arbeitsdienst, "service français du travail".

En 1943, les Chantiers deviennent un piège pour des milliers de jeunes gens astreints au Service du travail obligatoire (STO). Nombre d'entre eux sont envoyés en Allemagne par groupements entiers, avec le concours actif de La Porte du Theil et de ses subordonnés. Ce concours est établi tant par les faits et les témoignages que par leurs instructions secrètes, conservées aux Archives nationales [cote F60 1452 p.ex.]. Des milliers de jeunes, au moment de leur démobilisation des chantiers, passèrent sans transition au STO en Allemagne, après avoir été conduits dans des camps de transit préparés par la direction des Chantiers à Limoges, Pont-de-Claix et Avignon.

De nombreux jeunes s'enfuirent à temps des Chantiers. Plusieurs anciens des chantiers rejoignirent la Résistance, certains passèrent en Afrique du Nord. Les stocks de vivres et de vêtements des Chantiers devinrent une proie classique pour les maquis en manque de tout. De multiples coups de main, bénéficiant parfois de complicités dans la place, permirent aux maquisards de faire main-basse sur ces dépôts - ce qui explique que sur nombre de photos, des maquisards soient habillés en uniformes des chantiers, certes non prévus au départ pour leur servir !

Ce n'est qu'à partir de fin 1943 que le général La Porte du Theil, devant de nouvelles exigences allemandes qui auraient équivalu à l'envoi en Allemagne de la quasi-totalité des effectifs restant des Chantiers, commence à se rebiffer. Il refuse toutefois les invitations de la Résistance à passer à la dissidence et à gagner Alger. Averti d'une arrestation imminente, il refuse également de s'enfuir. Destitué, arrêté le 4 janvier 1944 à son bureau de Châtel-Guyon, il est assigné à résidence en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre, épisode qui lui permit d'obtenir un non-lieu en Haute-Cour.

[modifier] Les Chantiers en Allemagne pendant le STO

En Allemagne même, de nombreux chefs de chantiers requis étaient partis avec leurs jeunes. Un certain nombre se porteront volontaires pour aller les encadrer sur place, les groupements étant restés intacts. En Allemagne perdureront ainsi, jusqu'en 1945, les pratiques d'une Révolution nationale discréditée dans la France occupée puis disparue en France libérée : culte du Maréchal, cérémonies patriotiques collectives tels les levers de couleurs ou les "face-à-l'ouest", etc. Les chefs ayant redonné des uniformes à leurs jeunes démobilisés, on vit des jeunes Français défiler dans des rues d'outre-Rhin en uniforme, en rangs, bannières déployées, encadrés par leurs chefs, et parfois musique en tête.

Mais ces mêmes chefs, tout en restant pour la plupart indéfectiblement pétainistes, contrecarreront aussi la propagande des extrémistes de la collaboration - par exemple en dissuadant les jeunes du STO de s'engager dans la Waffen SS. Ils lutteront également pour une amélioration des conditions d'existence dans les camps de travailleurs civils.

L'expérience la plus connue est celle mise en œuvre par le jeune chef Georges Toupet en Silésie. Agé de quelque 25 ans, il parvient à prendre la tête d'un camp à la dérive regroupant 2.500 travailleurs français, et situé à deux pas du complexe d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Lui et ses adjoints luttent contre le laisser-aller, la saleté, le manque d'hygiène, l'alcoolisme et la prostitution, développent une riche vie culturelle, sportive et éducative, et rétablissent spectaculairement l'ordre et la discipline. Parallèlement, Toupet participe à une filière d'évasion de prisonniers de guerre et à un réseau de renseignement allié, auquel il communique des informations sur le camp de la mort voisin.

Si les Allemands apprécièrent au début la discipline et l'organisation efficace des Chantiers, qui pouvaient leur servir à maintenir l'ordre parmi des milliers de jeunes travailleurs forcés exilés, les relations se tendirent progressivement. Au total, sur près de 200, une trentaine de Chefs de chantiers présents dans le Reich paieront de leur vie des actes de résistance avérés, autant subiront une arrestation prolongée ou reviendront d'une déportation en camp de concentration.

Quant aux jeunes gens envoyés en Allemagne par les Chantiers, beaucoup d'entre eux, sans forcément pardonner à l'institution de les avoir livrés au STO, reconnaîtront du moins ne pas avoir été laissés livrés à eux-mêmes outre-Rhin. La vie en groupe, le prestige de l'uniforme et la discipline présentèrent aussi pour eux quelques avantages.

[modifier] La fin des Chantiers

En Afrique du Nord, après le débarquement allié de novembre 1942, les Chantiers furent maintenus et transformés en centres mobilisateurs, notamment pour le 7e régiment de chasseurs d'Afrique, déclaré régiment de tradition des Chantiers le 1er avril 1943.

Réduits pendant leurs derniers mois à un service de travail en forêt, dans des poudreries ou dans des usines au service des Allemands, les Chantiers de jeunesse furent dissous par la loi 314 du Gouvernement de Vichy, du 10 juin 1944.

Après la Libération, les Chantiers furent une nouvelle fois dissous par le Gouvernement provisoire de la République française, par ordonnance du 13 décembre 1944. Les ordonnances du 24 janvier et du 1er octobre 1945 attribuèrent des grades d'aspirant ou de sous-officier aux cadres des chantiers de jeunesses non titulaires d'un grade militaire et firent compter le temps passé dans les chantiers comme une durée égale de service militaire.

[modifier] Organisation

Afin de ne pas apparaître aux yeux de l'occupant comme une organisation militaire, les Chantiers étaient placés sous la tutelle du secrétariat d'État à l'Éducation nationale et à la jeunesse.

À l'arrestation de La Porte du Theil, ils passent sous le contrôle du ministre du Travail et de la Production Industrielle, le technocrate Jean Bichelonne, un ultracollaborationniste responsable de la mise en œuvre du Service du travail obligatoire. Ce changement accentue leur transformation en un vivier de main-d'œuvre au service de l'occupant, en France comme en Allemagne.

Le commissariat général, basé à Châtelguyon, coordonnait les commissariats régionaux :

  1. Alpes-Jura
  2. Auvergne
  3. Languedoc
  4. Pyrénées-Gascogne
  5. Provence
  6. Afrique du Nord

Chaque commissariat régional supervisait une école de cadres et 8 à 10 groupements, assimilables à des régiments, de 1500 à 2200 hommes. Chaque groupement était divisé en 6 à 12 groupes, assimilables à des compagnies, de 150 à 200 hommes. Les groupes étaient divisés en équipes.

Deux organisations similaires ont également existé :

  • Jeunesse et montagne, encadrée par des officiers de l'armée de l'air,
  • Chantiers de jeunesse de la marine, encadrés par des officiers de la marine nationale.

On estime le nombre de personnes passées par les Chantiers entre 300 000 et 500 000. Début 1943, ils devaient disposer d'un effectif permanent de quelque 30.000 jeunes. On a pu estimer à 16.000 le nombre de jeunes des Chantiers envoyés directement au STO depuis leur groupement.

[modifier] Bibliographie

  • Histoire des chantiers de la jeunesse  : racontée par des témoins : actes / du colloque d'histoire qui s'est tenu les 12 et 13 février 1992, au Service historique de l'Armée de terre (SHAT), Château de Vincennes ; préparé par la commission d'histoire des chantiers de la jeunesse ; animé par André Souyris-Rolland,... ; préf. du professeur Jean Imbert,... ; avant-propos du colonel Paul Gaujac,... ; communication d'Henri Amouroux,... - Versailles : A.N.A.C.J.F., 1993. - 284 p. : ill. en noir et blanc ; 24 cm. . - ISBN 2-904768-16-5
  • La mission des chantiers de jeunesse en Allemagne 1943-1945, Pierre Martin, Editions de l'Harmattan, octobre 2001, ISBN : 2-7475-1255-X [ouvrage très complet, par un acteur de cet épisode, fiable bien que dédié à la mémoire du Ml Pétain et du gal de la Porte du Theil].
  • EVRARD Jacques, La déportation des travailleurs français dans le III e Reich, Fayard, 1971 [l'auteur est un ancien des Chantiers, envoyé au STO avec son groupement].
  • HUAN Antoine (dir.), Histoire des chantiers de la Jeunesse, 1992
  • REVUE D’HISTOIRE DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE, Vichy et la jeunesse, n° 56, 1964, article de Raymond Josse sur les chantiers de la jeunesse
  • GIOLITTO Pierre, Histoire de la jeunesse sous Vichy, Perrin, 1991

[modifier] Liens externes

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