Cité
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
- Pour les articles homonymes, voir Cité (homonymie).
Cet article est une ébauche à compléter concernant l'architecture ou l'urbanisme, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
La cité (latin civitas) est un terme désignant, lors de l’Antiquité avant même la création des États, un groupe d’hommes libres constituant une société politique particulière, indépendante des autres comme toutes, ayant son gouvernement, ses lois, sa religion et ses propres mœurs.
Par extension, ce terme est également appliqué à la désignation de la ville où ces hommes se réunissent et ont un culte et des territoires environnant cette cité, c’est-à-dire des terres appartenant aux hommes constituant cette cité. Cette signification dérive de la tradition de la Grèce antique, où la ville est désignée par le mot grec polis (comme dans Persepolis).
Les textes grecs antiques n’emploient jamais le terme d’Athènes en politique : ils contiennent toujours une expression du type : « les Athéniens déclarèrent la guerre » ou « les Spartiates envahirent les terres des Athéniens », ou « la flotte des Athéniens ». Ces expressions dénotent l'absence d'unité politique de la Grèce antique, bien qu'il y eut une unité culturelle, fondée sur les écrits homériques.
Dans le contexte gallo-romain, une cité correspond à plusieurs définitions:
- On parle de cité pour définir le territoire géographique d’un peuple gaulois : on parle alors de la cité des Eduens, de la cité des Ségusiaves. Le chef-lieu de ce territoire est appelé capitale de cité, Forum Ségusiavorum : Feurs dans la Loire fut la capitale de la cité des Ségusiaves;
- On parle aussi de cité pour ce que l’on peut comparer aujourd'hui à une ville, (mot dérivé du bas-latin villa désignant une maison de campagne-ferme). Plus habituellement on emploie la désignation 'agglomération secondaire' pour une autre ville que la capitale de cité, afin de marquer la différence avec le territoire du peuple gaulois, d’une cité au premier sens du terme.
Sommaire |
[modifier] Au Moyen Âge
Dans un contexte médiéval, la cité (civitas, rarement urbs) correspondait à une réalité distincte de l'environnement urbain. Elle était opposée au suburbium. Ce terme représente un regroupement d'hommes libres constituant une société politique indépendante, sans le servage. Le Droit de Cité reprend son sens antique de prérogatives. Le terme citoyen apparaît au XIIe siècle à partir du picard. En règle générale, aux environs du IVe siècle, les villes fondées dans l'antiquité en occident ont connu une rétractation de leur emprise spatiale à l'intérieur d'un quartier fortifié (le castrum), qui comprenait les centres politiques (forum, curie...) et religieux (cathédrale, résidence épiscopale), parfois le siège de l'autorité civile. Les villes ont vu leur superficie diminuer parfois de façon drastique : Senlis 7 ha, Tours 6 ha, Clermont 3 ha ; même si certaines villes ont conservé une emprise fortifiée démesurée en regard de leur population : Trèves 285 ha, Mayence 120 ha, Toulouse 90 ha, Metz 70 ha, Reims 35 ha, Bordeaux 30 ha...
Un excellent exemple de la cité médiévale est fourni par la ville d'Angers, dont le rempart du Bas-Empire a été édifié à la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle, cernant un secteur comprenant la cathédrale, la résidence de l'évêque, le forum antique (mentionné en fonctionnement par les Formules d'Angers du VIe siècle) et probablement un centre de pouvoir - le comte d'Angers y résidait déjà bien avant 851. La cité d'Angers a formé le noyau du développement urbain, autour duquel les faubourgs se sont développés. Le tout est resté une entité à part dans la ville (quartier canonial de Saint-Maurice au Moyen Âge), encore aujourd'hui.
Dans la deuxième partie du Moyen Âge, pour des villes fortifiées on transformera des cités en citadelles (technique italienne). C'est la partie qui peut être inexpugnable de l'agglomération et faire sa réputation militaire.
[modifier] A la Renaissance
Au XVIe siècle cité prend pleinement le sens de personne morale, au sens pris actuellement par le terme Société dans 'Société des Nations ' [1]. Du mouvement européen d'imitation des formes prises dans l'Antiquité, il sera issu des appellations cité pour des regroupements littéraires et de beaux-arts, pour des Sociétés savantes, des Académies. [2]
[modifier] A la période où l'Occident découvre que ronde est la Terre
A partir du VIIe siècle la cité imprenable, sera ce que l’on fabriquera en occident aussi bien sur l’expérience militaire acquise lors des heurts de la colonisation (vers tous les points cardinaux accordés par le Saint Siège[1]) que sur celle donnée par des échanges commerciaux pacifiques (République de Venise) . Les cités seront encore plus militairement spartiates par nécessité de résister en retour de l'action de vaincre du voisin. La ville fortifiée, dont le nom commence ou se termine par bourg, avec son marché ses murailles et ses franchises succèdera à la place forte constituée par la cité qui devient vieillie.
[modifier] Après le Siècle des Lumières
La notion de cité sera aussi bien celle d'habitat réel et de lieu d'échange d'idées ou de savoir que celui d'habitat-état rêvé dans la politique, réalisé dans l'aménagement du territoire, imaginé dans la fiction artistique. Il est devenu aussi une simple adresse postale, qui ne réfère plus qu'à un lieu.
On trouve derrière la notion de cité, une idée d'homogénéité des élements présents (cité universitaire, cité ouvrière...) héritée de la conception utopique de la cité harmonieuse où le système ressemble à la communauté (proximité des statuts des individus, solidarité mécanique)
[modifier] - Au XIXe siècle
Si l'usine va pouvoir se confondre avec habitat ouvrier sur le modèle de l'entreprise Menier, cité idéale dans les faits [3], le terme nouveau cité ouvrière désigne un lieu à caractéristiques économiques et sociales nouvelles de la société industrielle. Des agglomérations opportunes sont fabriquées, administrativement elles sont une Commune avec un maire, souvent le patron d'usine. Ces créations sont l'effet des besoins techniques, des besoins de ressources ou bien de l'avantage financier de délocaliser sa manufacture pour éviter l'inconvénient de la compagnie de travailleurs revendicatifs, salariés ou travaillant à façon [4]. La désignation utilisée pour la localité est opposable à village, terme issu du bas-latin 'villa' signifiant ferme agricole. cité peut être aussi le label représentatif de la puissance industrielle pour une usine qui ne comporte pas de zone d'habitat sur son emprise[5].
L'intéret pour la communauté scientifique de l'époque moderne de connaître les origines de l'homme et son histoire va conduire à reconstituer par l'archéologie des cités lacustres de la période néolithique[6].
Au milieu du XIXe siècle la puissance publique organisatrice de l'espace d'Ordre et de Justice va organiser la mise à l'écart par leur exil de personnes privées de liberté pour cause politique en Nouvelle-Calédonie mais aussi jusqu'à la limite de la mort par la "guillotine sèche" des travaux forcés en Guyane. On les y relégue après avoir perdu tout droit de citoyen dans une cité pénitentiaire hors de métropole au Maroni [7]. Ce nouveau terme négatif de cité, en dénégation du sens de sa racine étymologique, n’est que la continuation-constatation de ce qui a été fait depuis les XVII-XVIIIe siècles en Louisiane concernant la liberté - désordre suivie de déportation.
Un aménagement du terroire des loisirs[8] débute avec les cités balnéaires issues du modèle anglais[9]. Les constructions hôtelières sont nouvelles[10], elles jouxtent le pavillonaire et l'habitat est totalement séparé des lieux affectés à l'activité de production[11].
[modifier] - Au XXe siècle
La notion de cité recouvre autant le lieu que ce qui s'y passe. Il s'agit de zones situées dans la ville pour la plupart. Il s'agit aussi de bâtiments qui sont désignés.
Première moité du XXe siècle :
- zone d'urbanisme à caractéristiques architecturales
- 'cité-jardin '
- zone habitat social
Deuxième moitié du XXe siècle
- zone d'urbanisme à caractéristiques architecturales
- zone à caractéristiques administratives particulières
- 'cité administrative d'Etat'
- 'cité universitaire ' [14]
- zone habitat social sur zone privée ou publique obtenue par expropriation ou non [15]
Au dernier quart du XXe siècle, on confondra sémantiquement village (notion de quartier à l'intérieur de la grande ville prenant le sens de petite ville distincte et autonome) et cité [17].
[modifier] Aujourd'hui
Si cité peut au XXIe siècle désigner le quartier de la ville le plus ancien (à Paris, Londres, Carcassonne...) ou se voir porté par le plus récent (à Lyon : la Cité Internationale ) [2], ce terme désigne fréquemment une zone urbaine ou "un grand ensemble" créé dans les années 60 dans le cadre des ZUP afin de répondre à la crise du logement, dans la périphérie des grandes villes, et ce dans une architecture issue d'un processus industriel.
Les différentes politiques d'urbanisme défaillantes [18] et l'accumulation de personnes à revenu modeste dans ces zones (due au départ des classes moyennes dans les années 70), ont généré des zones où la pauvreté et le chômage sont endémiques. Sur ces zones urbaines l'absence de transports en commun efficaces et d'opportunités réelles d’emploi sont un terreau propice à la ghettoïsation [4].
Le terme de "téci"puis "ticé" venu du "verlan" est le plus souvent utilisé par les jeunes habitants de ces zones urbaines en France, stigmatisées par les médias comme terrain propice à l'économie souterraine venant en compensation d'un emploi réel ou par défaut d'une quelconque perspective d'avenir pour les gens habitant ces cités[17].
Le terme "cité" s'oppose à celui de "ville" dans sa sémiologie et a une connotation souvent négative dans le langage courant. Cependant, au Royaume-Uni, la City est une désignation de grandes villes denses, dynamiques, prestigieuses et historiques, comme Manchester ou Londres. Selon son contexte d'utilisation, le terme n'a pas forcément perdu de son prestige antique.
[modifier] Philosophie
La Cité n'est pas uniquement un mot, une idée socio-économique liée à la ville antique ou médiévale. Elle est un concept philosophique lié à l' État, lié au Pouvoir de l'homme sur le monde présent par Nature : De la 'Cité Impériale', 'Cité interdite' antique à la 'Cité Administrative' moderne , de la médiévale 'Île de la Cité' à l'actuelle 'Cité du Vatican'[1] qui formule ses directives Urbi et Orbi.
Déjà, sous la Grèce Antique, la Cité est plus que le simple regroupement d'hommes libres en un terrain déterminé. Les philosophes cherchent la Cité Idéale. Platon écrit alors La République, où il expose son idée de la cité parfaite, de la société parfaite, divisée en castes: celle des esclaves, entre autres, et des philosophes; ces derniers dirigeant la Cité avec sagesse… Déjà, la Cité est le terrain de recherche de la société parfaite, et on observe déjà un glissement sémantique qui valorise la toute puissance de la ville. Sparte, Athènes, Corinthe, Mycènes, Thèbes, Delphes… la Cité est une Cité-État, avec sa capitale. La Cité de Sparte est restée pour sa discipline, Athènes sa philosophie et sa démocratie, Delphes pour son temple et son oracle. La guerre de Troie, les récits de l'Iliade et de l'Odyssée. Elles mettent également en avant les valeurs patriotiques: Ulysse loin de son île est bien malheureux, et Sparte est réputée pour le patriotisme de ses citoyens.
Viendra alors Rome, où la conception étatique de la Cité arrive à maturité. Surtout, sous la Res Publica Romana et sous l'Imperium Romanum, les citoyens hors de Rome, acquièrent la citoyenneté romaine. Les citoyens n'appartiennent plus seulement à la civitas, mais aux zones conquises: n'est-ce pas là le première État d'intégration ? Même Trajan, né en Ibérie, sera sacré Empereur !
Au Moyen-Âge, la Cité prend une connotation plus religieuse, avec la Cité de Dieu. Elle n'est pas qu'une association d'hommes libres: la Cité, dans son sens théorique, tire son Essence dans Dieu. Progressivement, vers la renaissance, l'idée contractualiste va venir s'opposer aux conceptions théologiques (Bossuet) de la Cité, de l'État (Locke, Hobbes, ...)
La Fronde appelle à un État fort pour lutter contre une dévastation « anarchique » de la Cité, accompagnée par les évènements Anglais. Pour parler des villes sous les Lumières, on évoque les bourgs, les villes, mais plus rarement le mot "cité". On constate alors un glissement de la configuration sémantique, lié sans aucun doute à la revalorisation philosophique des cités antiques.
Les philosophes sont alors en majorité des cosmopolites passionnés de progrès. La volonté positiviste des Lumières devient de laïciser les valeurs. On cherche à trouver le bonheur sur Terre et non plus seulement après la mort. Manque alors la conscience morale (égale à règles de conduite), dictée auparavant en totale confiance (foi) par Dieu, et plus maintenant par les hommes et leur besoin d'Ordre pensé, qu'ils retrouvent avec forte nostalgie dans les cités antiques, gardées par des lois et des codes de valeurs morales. Montesquieu regarda ainsi la grande Rome, et chercha dans De l'Esprit des lois, à comprendre les liens entre les institutions et la société.
Le XVIIIe siècle est le terrain philosophique de recherche de la Cité Idéale, qui perdure jusqu'à nos jours comme organisation naturellement harmonieuse: le libéralisme philosophique de Tocqueville (De la démocratie en Amérique (1835-1840) ); une forme de « nationalisme » par Rousseau; le marxisme duquel naîtra la première idéologie matérialiste excluant Dieu scientifiquement et surtout égalitariste hors de Dieu (jamais appliquée) de l'histoire; le radicalisme philosophique d'Alain. Toutes ces doctrines furent inspirées après ou pendant l'écritures de nombreuses utopies, telle celle de Thomas More (XVe siècle), fabriquant des cités idéales, souvent étranges, n'acceptant aucun progrès et assez peu de libertés aux citoyens (qui n'y sont pas que des citadins) et conformes à l'esprit de non réformabilité du modèle parfait initial parfaitement posé pour son avenir-devenir (Logos, raison "divine") conception de l'univers que les philosophes chrétiens trouvent prétentieuse.
Ainsi de la Cité éternelle que fut Rome, des grandes Sparte et Athènes, pensées, et repensées par les philosophes naquirent les doctrines philosophiques et/ou politiques (marxisme, fascisme, etc.). L'objectif est de trouver un modèle politique et social idéal. La cité -et par extension l'Etat - espace peuplé, voire surpeuplé d'hommes, est le lieu privilégié, la pâte à penser des philosophes en terme de réflexion politique.
[modifier] Voir aussi
- Polis : la cité grecque
- Politique
- sociologie urbaine
- banlieue
- Cité idéale
- Ville mythique
- Utopie
- Cité Hellemans
- Résidence universitaire Jean Zay
- La Ruche (cité d'artistes)
- La Cité, arrondissement de la ville de Québec (Québec), Canada
[modifier] Recherches-actions autour de « la cité d'aujourd'hui »
- Joëlle Bordet, Les "jeunes de la cité", PUF, 1999 : bilan d'une recherche menée entre 1987 et 1993 sur la vie des adolescents dans les quartiers d'habitat social d'une banlieue parisienne.
- Collectif, Aux marges de la ville, au cœur de la société : ces quartiers dont on parle, L'Aube, 1997 (publication coordonnée par Anne Querrien) : compte rendu d'un programme de recherche mené sur sept sites en procédure Développement Social des Quartiers ou en convention de quartier du Xe Plan, et fondé sur deux types d'approches : d'une part, l'analyse de données objectives sur les conditions de vie ; d'autre part, l'étude des représentations collectives et des perceptions individuelles.
- Liane Mozère et al., Intelligence des banlieues, L'Aube, 1999 : diverses contributions pour analyser les pratiques habitantes en se démarquant des approches habituelles qui mettent en avant les conflits, les dysfonctionnements, voire l'anomie supposés régner sans partage dans les quartiers dits, selon les cas, défavorisés, « sensibles » ou « difficiles ».
- Charles Rojzman, La peur, la haine et la démocratie, Desclée de Brouwer, 1999 : s'appuyant sur des années de travail dans les quartiers populaires, l'auteur propose ici les conditions d'élaboration d'une intelligence collective : faire se rencontrer ceux qui s'ignorent ou ne savent plus communiquer autrement que par la violence, écouter leur parole et découvrir le changement possible derrière l'expression de la peur et de la haine.
- Michel Anselme, Du bruit à la parole. La scène politique des cités, l'Aube, 1999 : les habitants des quartiers les plus difficiles sont capables de prendre la parole, de participer à la gestion de leur cadre de vie, du moment qu'on sait mettre en place des dispositifs adéquats.
[modifier] Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 Voir Cité-États. Exemple le plus parlant , le statut du Saint Siège est formé depuis 1702 par Clément XI dans la diplomatie, dans le concert des Nations . Actuellement à l’O.N.U il est celui d’un observateur ne votant pas mais membre de commissions de décisions au delà des pouvoirs des O.N.G: IVG, euthanasie, peine de mort, Cette personne morale, seule représentation religieuse internationale admise dans l'institution parce que levier de pouvoir historique de millions catholiques, est différente du Vatican territoire-état résultant des accords de Latran avec l’Italie et peuplé de 750 personnes en relation diplomatique avec 174 pays.
- ↑ 2,0 2,1 L'aspect matériel financier du lieu spécifiquement générateur et réceptacle du Talent et des Idées est repris actuellement par chaque aménagement touristique nouveau: Cité des peintres , Cité des Arts, Cité des Sciences qu'elles soient en ville ou à la campagne.
- ↑ à Noisel (Seine et Marne). Il est le prototype de la République technocratique concue par le pharmacien fondateur de l'usine, et fait partie du Patrimoine industriel passim E. de Roux G. Fessy 'Patrimoine industriel' 2000 Scala.
- ↑ Par exemple ' la cité de l'eau ' une usine de remontée d'eau à Colombes (Hauts de Seine).
- ↑ Rappel: période antérieure à la période Antiquité constitutive de l'appellation cité. La désignation de palafite (1865), cité sur pieux est tombée en désuétude, le terme village est actuellement utilisé.
- ↑ La déportation s'arrêta concrètement après la 2eme guerre mondiale. La totalité de cette conception n'est pas tombée en désuétude actuellement. Voir le bobard de "la cité pénitentiaire pilote à Palaiseau".
- ↑ Places fréquentées par la bonne société décrites par M.Proust dans "A la recherche du temps perdu" Gallimard 1924.
- ↑ voir Joseph Paxton. Actuellement on utilise le terme de station: balnéaire, thermale, de ski
- ↑ voir Monaco
- ↑ L'activé du personnel y habitant évolura par le fait d'activité de personnel de Maison attaché aux familles et les suivant, à celle d'activité dans le commerce le service et la restauration en faisant la saison. Le statut social qui disparaitra avec la crise économique débutant en 1931 est celui d'une activité avec des gages passant à une activité avec un salaire. Economiquement le service aux personnes est actuellement en expansion après avoir été en diminution.
- ↑ Habitat des ouvriers méritants et non forcés (proposé par le patronat hygièniste avant les grèves de 1936).
- ↑ Habitat choisi par l'habitant dans la veine sociale de la démocratie chrétienne.
- ↑ Sur le Campus Universitaire et ses cités, les Services d'ordre ne sont pas actifs sauf sur demande des recteurs cité de Nanterre
- ↑ Les cités sur terrain d'usine, ces "avantages sociaux" concus par le patronat réaliste-pragmatique du Nord et du Lyonnais sont soit des éléments améliorant la productivité façon modèle Franco-Américain de la Belle Epoque, soit des éléments dénotant pour la corporation l'engagement religieux (chrétien) ou politique de ses membres actifs (ces actions sont qualifiées de Paternalisme). Par ex. la Cristallerie (familliale) d'Arc, Arques (Pas-de-Calais), La cité Berliet de Venissieux (Rhône) passim B. Angleraud C. Pellissier 'Les Dynasties Lyonnaises', 2003 Perrin.
- ↑ Habitat des familles nombreuses à revenus modestes (au départ sans autre distinction), puis habitat pour personnes à revenus modestes même sans enfants, établi par les aménageurs de l'état (laïque) après 1960 sur la base de la cotisation sociale du '1% patronal'.
- ↑ 17,0 17,1 Aussi bien pour des centres villes particularisés par certaines activités de leur habitants (pour cela remarquables et médiatisés), que par les mœurs ou les religions qu'il y pratiquent (Cf anglicisme du terme "village people"). Par exemple 'cité olympique' se dit (annonceur web au Canada) pour un village de vacances de Tunisie et 'village olympique' en France pour un quartier de Grenoble en banlieue 'chaude'. Il reste bien que le mont Olympe est le séjour des Dieux, en bonne hiérarchie au dessus de tout, respectant l'harmonie du Cosmos comprenant la Cité , d'où se détacheront pour la postérité, vers les hauteurs, des héros "du stade" talentueux et vertueux dans le respect de l'ordre parfait des choses... ref Luc Ferry. Pour les ressources de vie historiquement disponibles, les localités sont plutôt en plaines et coteaux donc hors montagne, cf. Braudel 'L'identité de la France', Arthaud, 1986.
- ↑ Urbanisme sur dalle