Cozes
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Cozes | |
Pays | France |
---|---|
Région | Poitou-Charentes |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes |
Canton | Cozes (Chef-lieu) |
Code INSEE | 17131 |
Code postal | 17120 |
Maire Mandat en cours |
Nadine Rouil 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Royannais |
Latitude | |
Longitude | |
Altitude | 10 m (mini) – 59 m (maxi) |
Superficie | 16,56 km2 |
Population sans doubles comptes |
1 830 hab. (1999) |
Densité | 111 hab./km2 |
Cozes est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Cozes est située sur un plateau calcaire du crétacé.
[modifier] Lieux-dits et écarts
[modifier] Communes limitrophes
- dans le canton de Cozes :
Arces, Épargnes, Grézac et Semussac ; - dans le canton de Gémozac (arrondissement de Saintes) :
Saint-André-de-Lidon.
[modifier] Histoire
Le nom de Cozes serait soit un dérivé d'un radical celte « Coz », signifiant « vieux », soit l'anthroponyme gallo-romain Cotius (ou Cottius) provenant du latin cos, cotis, qui signifiait « pierre ».
Quelques éléments attestent d’une présence humaine à la Préhistoire, comme un polissoir néolithique à Saint-Cybard et une petite nécropole protohistorique à Chantegrelet.
Le village est situé sur la voie romaine menant de Saintes, au site du Fâ, plus tard, Cozes se situe également sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La vie protestante fut très active à Cozes pendant le XVIIe siècle, jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes. Au XVIIIe siècle, un temple est construit à l'extérieur du village. En 1817, le premier temple étant en très mauvais état, les diacres décident d'en construire un nouveau, en ville, qui est achevé en 1821.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
1921 – 1923 | Jean-Marie Gourgues | ||
1923 – 1940 | Amédé Delaunay | ||
1940 – 1944 | Pierre Feuilleteau | ||
1944 – 1947 | Louis Clauzet | ||
1947 – 1973 | André Lacaze | ||
1973 – 2001 | Jean-Paul Berthelot | DVG | Conseiller général |
mars 2001 – | Nadine Rouil |
[modifier] Démographie
v. 1882 | 1990 | 1999 |
---|---|---|
1 850 | 1 730 | 1 830 |
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] Les Vieilles Halles
Plusieurs Halles se sont succédé au fil des siècles. Les halles actuelles datent en partie du XIVe siècle. Les piliers en bois sont du XVe siècle sur une assise du Modèle:XIVe siècle. Certains éléments de la charpente sont des XVI et XVIIe. Les Halles appartenaient aux notables de la ville, au seigneur ou au prieur. Ceux qui voulaient y vendre leurs produits devaient payer un droit de « plaçage ». Après disparition des droits seigneuriaux les Halles devinrent des concessions irrévocables des commerçants. En 1810 la municipalité de Cozes voulut les racheter, ce qui est fait le 26 février 1815. En 1820, une ordonnance du roi l'autorise à racheter les emplacements, pour le montant de dix fois le loyer annuel.
Classées monument historique le 15 septembre 1938.
[modifier] L'église Saint Pierre
Construite au XIIe siècle, elle fut reconstruite en partie au XVIIIe, mais elle conserva son sanctuaire du XIIIe siècle.
Le clocher octogonal date du XVe siècle. À cette époque, le clocher était un carillon de 7 cloches, un des plus prestigieux de la région. Mais ce clocher servit aussi au ralliement des révoltés de la Jacquerie qui suivit l'imposition sur le sel. Les cloches furent descendues et emportées à Royan. En 1877 cinq nouvelles cloches furent fondues par Guillaume d'Angers. Elles produisent les notes fa, la, do, fa et la. Le bourdon du nom de Claire-Louise pèse plus d'une tonne. La deuxième de 500 kg a le nom de Marie-Thérèse, la troisième de 300 kg se nomme Marie-Louise et les deux dernières de 75 et 50 kg s'appellent Louise-Georgette et Marie-Madeleine.
Classé monuments historique depuis 1928.
[modifier] Le temple
En 1817, le premier temple est en très mauvais état. Les diacres décident d'en construire un nouveau (celui qui existe actuellement). On attribue les travaux à un architecte-entrepreneur Jean Bloteau, qui les achève en 1821. C'est un des plus anciens temples de Poitou-Charentes.
Il s'agit d'un édifice rectangulaire, seule la façade possède un décor architectural on y trouve un fronton à oculus, une porte munie de pilastres doriques à bossage un entablement mouluré et sculpté. Le mobilier liturgique est aussi vieux que le temple : chaire, pupitre, table de communion, ...
Classé monument historique depuis 1998
[modifier] Le château de Sorlut
Aujourd'hui racheté par la commune, il a été réhabilité, et est renommé le « logis de sorlut ». Il s'agit d'un complexe abritant la piscine municipale, une salle des fêtes. Un bâtiment est utilisé par le camping.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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