CQFD (journal)
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CQFD | |||
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Pays | France | ||
Langue | Français | ||
Périodicité | Mensuel | ||
Genre | Généraliste | ||
Diffusion | 13 000 ex. () | ||
Date de fondation | Avril 2003 | ||
Ville d'édition | Marseille | ||
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Directeur de publication | Nicolas Arraitz | ||
Directeur de la rédaction | Pas de directeur de rédaction. | ||
Rédacteur en chef | Pas de rédacteur en chef, mais un comité de rédaction. | ||
Site Web | Ce qu'il faut détruire | ||
ISSN | 1761-8061 | ||
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CQFD (abréviation de « Ce Qu'il Faut Dire, Détruire, Développer ») se présente comme un « mensuel de critique et d'expérimentation sociales ». Son comité de rédaction est basé à Marseille, il est composé essentiellement de chômeurs.
Il est distribué, tous les 15 du mois, dans les kiosques et dans certaines librairies. Son prix est de 2 euros et ne contient aucune publicité. Il est gratuit pour les personnes incarcérées.
Sommaire |
[modifier] Contenu
Le comité de rédaction de CQFD réalisait une revue à petite diffusion nommée RIRe (Réseau d’Information Réfractaire), son contenu était spécifiquement anti-militariste. En 2003, la même équipe décide de créer un journal abordant des sujets plus diversifiés comme les prisons, la pauvreté, les mouvements sociaux, la critique du néo-libéralisme, des dénonciation des comportements anti-sociaux dans les entreprises et les institutions ainsi qu'une forte critique des médias.
Ce mensuel donne la parole dans ses colonnes à plusieurs organisations sociales. CQFD est assez proche d'associations comme le MIBle collectif Résistons ensemble, l'AFFLID à Lyon, des associations de soutien aux sans-papiers, des groupes de chômeurs comme AC!, des groupes d'intermittents du spectacle. De plus, CQFD se sent proches des organisations libertaires, sans forcément en faire partie, comme Alternative Libertaire, la Fédération Anarchiste, etc. CQFD a aussi des contacts avec des syndicats comme SUD ou la CNT.
Jean-Marc Rouillan y écrit régulièrement des chroniques sur le monde carcéral. Hamé, un des membre du groupe de rap La Rumeur participe aussi régulièrement aux chroniques concernant les violences policières en France.
Dénonçant le silence de la plupart des médias au sujet de la révolte d'Oaxaca au Mexique, CQFD a publié en collaboration avec les éditions L'insomniaque en janvier 2007 un hors-série nommé La Libre Commune de Oaxaca[1].
[modifier] Mode de diffusion
CQFD utilise principalement quatre modes de diffusion. Les NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne) lui permettent d'intégrer une partie des kiosques. Co-errances, une coopérative de diffusion de livres, vidéos et journaux basée à Paris permet à CQFD d'être déposé chaque mois dans une centaine de point de vente. Les deux derniers modes de diffusion sont les abonnements et la vente directe sur les tables de presse ou pendant les manifestations.[2]
[modifier] Notes et références
- ↑ La libre commune de Oaxaca: présentation du hors série par CQFD
- ↑ Interview de François Maliet, membre du comité de rédaction de CQFD : article tiré du site Acontresens.
[modifier] Voir aussi
CQFD fait parti de la presse alternative et indépendante. Ce journal est comparable à:
- PLPL
- Fakir
- Le Plan B
- La Vérité (aujourd'hui disparu)
- La Feuille, à Villeneuve-sur-Lot
- La lettre à Lulu, à Nantes
[modifier] Liens externes
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