Francine Bavay
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Francine Bavay est une femme politique française, née à Avesnes-sur-Helpe (Nord) le 26 mars 1952.
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[modifier] Parcours politique
Administrateur des PTT, promotion Condorcet de l'ENA, elle est membre des Verts depuis 1993, où elle a occupé plusieurs responsabilités au collège exécutif national.
Élue conseillère régionale en 1998 et réélue en 2004 sur la liste de rassemblement de la Gauche et des Verts dont elle était tête de liste dans les Hauts-de-Seine. Elle est vice-présidente de la région Île-de-France en charge de la Santé et de l’Action sociale. Elle a été candidate des Verts soutenue par le PS aux élections législatives de 2002 dans la 12e circonscription des Hauts-de-Seine (Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis).
Syndicaliste (CDFT puis SUD), elle est aussi membre du Collectif national pour le droit des femmes, d'ATTAC, de la fondation Copernic et au club "Respire", qui se veut passerelle entre les amis de Laurent Fabius et les écologistes, co-fondé avec Yann Wehrling, Maud Lelièvre, Geneviève Perrin-Gaillard et Géraud Guibert. Elle a été à l'origine de la création de l'association ECVF, association d'élu/es qui luttent contre les violences faites aux femmes.
[modifier] Référendum sur le Traité constitutionnel européen
Lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, elle fait partie de la minorité des Verts qui fait campagne pour le non, malgré la décision de son parti en faveur du oui (décidé à 52,63% par un référendum interne). Elle s'engage tout particulièrement dans le cadre unitaire lors de cette campagne, aux côtés de Marie-George Buffet, José Bové, Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon au sein des collectifs du "non" de gauche au traité constitutionnel européen: l'appel des 200, puis les collectifs du 29 mai.
[modifier] Candidature dite anti-libérale aux présidentielles 2007
Alors que la majorité des Verts, y compris une partie de ceux qui avaient milité pour le non, estime qu'il faut désormais se regrouper pour défendre des positions communes en tenant compte du message du 29 mai 2005, Francine Bavay et d'autres militants verts comme Patrick Farbiaz, Sergio Coronado ou Bernard Guibert a continué à défendre la nécessité d'un candidat qui se serait prononcé pour le "non" au référendum de 2005.
Avec les membres du courant Vert Alter Ekolo, elle s'est investie dans le collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes, en participant à de nombreuses réunions publiques et à la préparation de la pré-campagne. Elle défendait la candidature de José Bové pour l'élection présidentielle.
Le 16 décembre 2006, elle est élue au collège exécutif des Verts comme représentante de son courant, en charge des questions économiques et sociales. Elle s'engage alors à soutenir Dominique Voynet à la présidentielle. Pour ne pas avoir respecté les décisions collectives des Verts, pas plus que son engagement, elle est mise en congé du Collège exécutif et des Verts après être devenue porte parole de José Bové.