GAZ-AvtoGAZ

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GAZ-AvtoGAZ

Site Web :	http://www.gaz.ru

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GAZ (en russe, Горький Aвтомоби́ль Эаво́д ; prononcer : Gorki'y Avtomobil Zavod, soit "Usine automobile de Gorki"), plus connu sous le nom d'AvtoGAZ (en russe, АвтоГАЭ, soit "AutoGAZ") est un constructeur automobile russe. L'entreprise doit son nom à la ville de Gorki, aujourd'hui Nijni-Novgorod. Son logo est un cerf, animal représenté sur les armoiries de la ville.

Il a notamment produit les célèbres Volga (en russe : Волга), voiture de la nomenklatura soviétique, du nom du fleuve qui traverse Gorki, ainsi que la camionette et le fourgon Sobol (en russe : Собол) décliné sous de multiples formes. C'est également un constructeur de camions.

GAZ est l'un des rares constructeurs de l'ex-URSS a avoir survécu à l'ouverture du marché automibile, à l'importation d'Occident et du Japon des véhicules d'occasion puis à l'implantation des sociétés étrangères sur le territoire russe. Longtemps 2^e constructeur national, il oscille entre la 2^e et 3^e place, en concurrence avec le constructeur Ish.

[modifier] Histoire de la compagnie

Avant la Seconde Guerre mondiale

L'unine a été fondée en 1932, grâce à l'appui de Ford.

Durant la Seconde Guerre mondiale

Pour soutenir l'effort de guerre soviétique, GAZ entame la production de 4x4 sur le modèle des Jeep, ainsi que des utilitaires. Elle assemble aussi des camions Chevrolet dans le cadre de l'alliance entre l'URSS et les États-Unis contre l'Allemagne nazie.

Après la Seconde Guerre mondiale

GAZ multiplie les modèles et devient un vrai constructeur de masse. Elle répond à toutes les clientèles, particuliers comme professionnels (ambulances, pompiers, etc.), sous de multiples déclinaisons. Elle ne satisfait cependant pas aux besoins des habitants soviétiques, tout comme l'ensemble de l'industrie des biens de consommation, puisque la priorité des autorités était le développement du complexe militaro-industriel. A ce titre, GAZ conforte ses activités développées durant la guerre, en concevant des utilitaires mais également des engins militaires de toute sorte.

Tout comme Lada et Moskvitch, GAZ exportait sa production dans le monde, alors que les délais de livraison aux clients soviétiques étaient interminables. On retrouve leurs véhicules essentiellement dans l'ancien camp socialiste : Cuba, Europe de l'Est, Vietnam, mais également en Turquie, au Yémen, en Egypte, en Iran, au Brésil, et marginalement en Europe de l'Ouest.

Fin de l'URSS

Après la chute de l'URSS, GAZ, tout comme le reste de l'industrie automobile post-soviétique, a mis du temps à se remettre debout. GAZ présenta plusieurs prototypes de remplaçantes de la Volga et la Chaika, et ce dès 1992, au salon de Bruxelles. Il faudra attendre 2001 pour que les projets se concrétisent et se révèlent un échec patent. En attendant, la firme ne renouvela pas son offre. Tout comme ses concurrents russes, elle doit son salut transitoire à la crise de 1998 et à la dévaluation du rouble, qui renda ses modèles plus compétitifs. Ce répit n'a pas mis fin à la lenteur du constructeur à mettre sur le marché de nouveaux produits.

A partir de 1998, GAZ équipe ses Volga de moteurs Rover et Toyota.

Depuis 2001, GAZ appartient au conglomérat Sibal [1], au sein de la division dédiée à l'automobile, RusPromAvto [2]. La société a produit 53 mille véhicules en 2005, contre 70 mille en 2004 [3].

[modifier] Modèles phares

Véhicules de tourisme

Pobeda, produite de 1946 à 1958. Elle est le premier modèle phare de la marque. Connue également sous le nom de M20. Elle a été calquée sur l'Opel Captain (groupe General Motors), qui servit comme butin de guerre après la capitulation de l'Allemagne en 1945. Après l'arrêt de sa production, sa licence a été reprise par le constructeur polonais FSO durant 23 ans.

Volga, à partir de 1956. Elle s'inspire clairement du style en vogue aux États-Unis. Elle sera le symbole de la classe dirigeante. On la trouve sous différentes versions, au gré des restylages : M21, 3102 (nouvelle carrosserie en 1968), 3110, 31105, et 3111 (nouvelle carrosserie en 2001).

Chaika dans les années 1960. A partir de 1977, le modèle 14 fait son apparition. C'est une grande limousine copiée sur les voitures américaines. Tout comme les ZIL, elle était réservée au premier cercle de la classe dirigeante soviétique.

Ataman.

3106 ou Ataman II, produit depuis 2003.

2975-Tiger. Concurrent du Hummer.

Vans

Sobol, appelé aussi Gazelle.

Utilitaires

[modifier] GAZ Aujourd'hui

En décembre 2005, GAZ décida d'arrêter la production de la mythique Volga, qui a été restylée maintes fois depuis les années 1970. La société a décidé de se recentrer sur une activité plus rentable, la production de camions et de véhicules lourds, ainsi que de vans. En juillet 2006, GAZ fait l'acquisition du constructeur britannique de vans LDV, basé à Birmingham.

Coopération avec Fiat

En 1998, Fiat et GAZ passent un accord pour produire à 150 mille exemplaires des modèles Marea et Palio, pour un investissement de 800 000 €. La crise économique russe à partir d'août 1998, et l'échec de la Palio, dont Fiat voulait faire un modèle mondial, ont mis fin à la coopération.

GAZ et Lancia avait envisagé de produire sous licence la Thesis, comme remplaçante de la Volga, mais les deux contructeurs mirent fin au projet en octobre 2005.

Coopération avec Renault

Fin 2004-début 2005, GAZ était en pourparlers avec Renault pour une coopération devant permettre au russe de rajeunir sa marque, et au français de s'appuyer sur l'outil de production. Les négociations ont échoué. Début 2006, Renault Trucks (groupe AB Volvo) signe un accord pour produire des moteurs de camions.

Coopération avec Daimler-Chrysler

GAZ, sans remplacer la Volga, qui avait le gabarit d'une BMW série 7, lance un nouveau modèle sur le marché russe. En avril 2006, le constructeur de Nijni-Novgorod achète à Daimler-Chrysler deux modèles jumeaux : la Dodge Stratus et la Chrysler Sebring. Ces voitures partant à la retraite aux États-Unis, GAZ transfère les outils de production pour sortir 65 000 unités par an à partir de fin 2007 ou début 2008. Ce changement de cap est capital pour GAZ. D'une part, la part de marché des constructeurs russes stagne et celles des étrangers augmente, sur une marché en augmentation constante. D'autre part, ce qui faisait la réussite des russes, à l'instar de GAZ, c'étaient des faibles prix et la robustesse malgré l'obsolescence des modèles proposés. GAZ est ainsi le premier constructeur national a rajeunir et moderniser radicalement sa gamme.

Cette coopération est loin d'être inédite, puisque l'industrie automobile soviétique est née grâce aux firmes occidentales, notamment avec Ford dans les années 1920, General Motors via Opel après la Seconde Guerre mondiale ou encore avec Fiat dans les années 1960.