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Guerre sale - Wikipédia

Guerre sale

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La « Guerre sale » (en espagnol : '« Guerra Sucia »') désigne la répression d'Etat qui a eu lieu dans les années 1960, 1970 et 1980 en Amérique latine, en particulier en Argentine et dans l'ensemble du Cône sud dans les années 1970, puis en Amérique centrale (guerre civile au Guatemala sous la direction du général Efraín Ríos Montt, au Salvador où les escadrons de la mort sont entraînés par l'armée argentine - 100 000 victimes - au Nicaragua où les Contras, entraînés par les Argentins et la CIA, s'attaquent aux Sandinistes démocratiquement élus, etc.). On compte près de 30 000 « disparus » (desaparecidos) en Argentine, mais les « archives de la terreur », découvertes dans un commissariat au Paraguay en 1992 comptent au total 50 000 personnes assassinées, 30 000 « disparus » et 400 000 personnes incarcérées [1]. Le Rapport Valech au Chili, rendu public en 2004, compte 30 000 personnes torturées pour le seul Chili pinochettiste. La justice argentine a parlé pour la première fois de « génocide » lors du procès de Miguel Etchecolatz, un membre de la notorieuse police de Buenos Aires, jugé pour crimes contre l'humanité en 2006. Trente ans après le coup d'Etat ayant amené les militaires au pouvoir en Argentine, ce procès a vu la disparition de Jorge Julio López, qui devait témoigner contre Etchecolatz. Ce dernier n'a toujours pas été retrouvé, tandis que les responsables n'ont pas été non plus identifiés - bien que de fort soupçons pèsent sur des membres des forces de l'ordre, de l'armée ou des agences de renseignement.

Sommaire

[modifier] Le concept de la « guerre sale » et sa réfutation légale

Bien que contesté, notamment lors du Procès de la junte argentine en 1983 en vertu de sa teneur idéologique, qui prétend légitimer la terreur d'Etat en y voyant un moyen légitime de s'attaquer à la prétendue « subversion » communiste, le terme est resté, et souvent utilisé pour désigner, en référence à cette période, tout ce qui se réfère à un programme de terrorisme d'état en réponse à une dissidence perçue comme un danger pour le gouvernement. Ce type de guerre inclut typiquement une répression violente (enlèvements, tortures, assassinats) par des partis fascistes ou plus généralement d'extrême droite. Les juges argentins ont rejeté le concept de « guerre sale », car il prétendait que le pays était réellement en proie à une menace révolutionnaire justifiant tous les moyens possibles pour éradiquer celle-ci, notamment au nom de la dite « doctrine de sécurité nationale » élaborée dans le cadre de la guerre froide. Or les magistrats ont non seulement démontrés qu'il n'y avait pas de telle menace; que les diverses guérillas ne représentaient pas réellement une menace pour l'Etat; que notamment, elles n'étaient pas soutenues par un Etat extérieur; et que donc on ne pouvait parler de véritable insurrection justifiant l'illégalité des moyens employés par les divers Etats et services de sécurités argentins (moyens qui passaient notamment par l'établissement d' escadrons de la mort). La Cour a, en outre, insisté sur les nombreux vols de droit commun commis par les services de sécurité à l'encontre des victimes de cette soi-disante guerre [2]. Enfin, près de la moitié des victimes argentines de la répression d'Etat étaient de simples syndicalistes, voire des prêtres proches des associations des droits de l'homme, comme dans le cas des nonnes françaises Léonie Duquet et Alice Domon, qui travaillaient aux côtés des Mères de la place de mai, ou bien même de simples touristes, comme Boris Weisfeiler, mathématicien russe, juif dissident naturalisé américain, qui disparu au Chili aux abords de la Colonia Dignidad du sinistre ex-nazi Paul Schäfer.

La dite « guerre sale » s'apparente ainsi avant tout à une violente répression d'Etat, exercée par des dictatures militaires avec des moyens illégaux et anti-démocratiques, dans le contexte international de la guerre froide, et dans le contexte régional de conflits sociaux exacerbés, menant notamment à l'arrivée au pouvoir de Salvador Allende au Chili, mais aussi du président bolivien Juan José Torres (assassiné à Buenos Aires en 1976). Pour sa part, l'historien argentin Hugo Moreno, exilé en France, compte pas moins de 600 conflits sociaux, grèves et occupations d'usines lors des premiers mois du gouvernement du péroniste de gauche, Héctor Cámpora, de mai à juin 1973 [3].

[modifier] Le retour de Peron

Ce vif mouvement social des années 1960-70 (qui trouve d'ailleurs des échos à l'échelle internationale) a été brisé par la force. En Argentine, dès le retour du général Peron en 1973, le massacre d'Ezeiza du 20 juin marque la scission entre les péronistes de gauche (Montoneros, etc.) et la bureaucratie syndicale de droite (José Ignacio Rucci, etc.) ainsi que l'extrême droite, dont toute une partie soutient alors Peron - et que Peron soutient. José Lopez Rega, ministre de la Santé sous le gouvernement Campora (1973), Raul Alberto Astiri, Juan Peron (1973-1974), puis Isabel Peron (1974-1976), et secrétaire particulier de ces deux derniers, met alors en place la Triple A (Alliance Anticommuniste Argentine), un escadron de la mort qui fit plus de 1 500 victimes.

La répression d'Etat commence donc avant le coup d'Etat de mars 1976 qui mène la junte militaire au pouvoir et déloge Isabel Peron, troisième femme du général. La Triple A échoue, le 21 novembre 1973, à assassiner le sénateur Hipólito Solari Yrigoyen par le biais d'une voiture piégée. En 1974, elle assassine le jésuite Carlos Mugica, un ami de Mario Firmenich, membre des Montoneros, une organisation péroniste de gauche, catholique et nationaliste. Ils visent aussi Silvio Frondizi, recteur de l'Université de Buenos Aires et frère de l'ancien président Arturo Frondizi, etc. Leurs menaces de mort poussent à l'exil de nombreux artistes et autres intellectuels, tels que Manuel Sadosky, Luis Brandoni, Nacha Guevara, etc. Une des estimations les plus souvent avancées, à propos de la Triple A, compte 220 attaques terroristes de juillet à septembre 1974, qui font 60 morts et 44 blessés graves, ainsi que 20 enlèvements [4].

En outre, le gouvernement d'Isabel Peron passe en février 1975 l'ordre d'éliminer par tous les moyens le foco créé par la guerrilla guévariste ERP au nord-ouest de l'Argentine dans la province misérable de Tucuman. Le général Acdel Vilas, en charge de l'opération, met alors en place un système de contre-insurrection s'inspirant en tous points de la bataille d'Alger: quadrillage, pouvoir remis aux militaires qui établissent l'état d'urgence, torture systématique des opposants visant à briser le moral de la population et à casser tout soutien vis-à-vis de la guerrilla (réponse exacte à la théorie Maoiste de la guerre révolutionnaire), etc [5].

En mars 1975, le gouvernement d'Isabel Peron organise un raid à Santa Fe qui mobilise 4 000 membres des forces de sécurité, police et armée. Cent cinquante militants et leaders syndicaux sont arrêtés [6]

En qualité de président par intérim (Isabel Peron étant pour une courte durée indisposée), Italo Luder signe en juillet 1975 les décrets dits d'« annihilation », qui étendent à tout le pays le régime auquel était déjà soumis la province de Tucuman. Bien que le coup d'Etat n'ait eu lieu qu'un an après, la répression d'Etat est déjà bien entamée. C'est d'ailleurs en raison de ces décrets qu'Isabel Peron a été arrêtée en janvier 2007 en Espagne et extradée en Argentine pour y être jugée, tandis que Rodolfo Almiron, autre chef de la Triple A, a aussi été arrêté en Espagne et extradé fin 2006. Rodolfo Almiron avait été par la suite chef personnel de la sécurité du ministre franquiste Manuel Fraga, ministre de l'Intérieur lors de la transition démocratique espagnole et aujourd'hui président de la Galice [7]. Almiron est par ailleurs soupçonné d'avoir participé, aux côtés du terroriste italien Stefano Delle Chiaie, ayant participé activement à la « stratégie de la tension » dans la péninsule italienne, au massacre de Montejurra en Espagne lors de la transition démocratique [8]

Ainsi, lorsque les militaires s'emparent du pouvoir un an plus tard, la guérilla de l'ERP est déjà complètement démantelée, de même que les Montoneros, qui, malgré des attaques venant de la Triple A et des critiques du général Peron lui-même, dès le lendemain du massacre d'Ezeiza, qui dénonce ces « idéalistes imberbes » (bien qu'ils les avaient soutenus lors de son exil en Espagne franquiste), attendendront néanmoins la mort du général pour passer à l'action (à l'exception notable du péroniste de droite, José Ignacio Rucci, qui dirige les syndicats et a aussi fait partie des membres créateurs de la Triple A). En mars 1976, toute prétendue « subversion » n'est donc déjà plus que le fruit de l'imagination des secteurs de l'extrême droite, présent aussi bien dans l'armée que dans l'Eglise (voir la controverse au sujet du Cardinal Jorge Bergoglio, accusé d'avoir participé à l'enlèvement de deux jésuites en 1976, ou le rôle obscur du cardinal Antonio Caggiano, archévêque de Buenos Aires de 1959 à 1975 et initiateur des cours de contre-insurrection à l'ESMA. Caggiano a écrit le prologue au Marxisme-Léninisme, ouvrage de Jean Ousset, secrétaire particulier de Charles Maurras et fondateur de la Cité catholique, organisation intégriste qui regroupa de nombreux anciens de l'OAS. Selon le journaliste Horacio Verbitsky, célèbre pour avoir recueilli les aveux de Adolfo Scilingo, Jean Ousset aurait été le créateur du concept de « subversion », désignant un ennemi essentiel qui ne se définit pas par ses actes, mais par son existence même - Verbitsky ne met pourtant pas ce concept en relation avec la doctrine de Carl Schmitt définissant le critère de la politique comme distinction de l'« ami » et de l'« ennemi », c'est-à-dire, en dernière instance, la guerre) [9]).

[modifier] L'Opération Condor

Voir aussi: Opération Condor

L'une des spécificités de la terreur d'Etat des années 1970 a été la coordination des services secrets des dictatures militaires de droite de l'Argentine, du Chili (sous Augusto Pinochet), de la Bolivie (sous Hugo Banzer Suárez), du Brésil (sous Ernesto Geisel, João Baptista de Oliveira Figueiredo), du Paraguay (sous Alfredo Stroessner) et de l'Uruguay (sous Juan María Bordaberry) au sein de l'Opération Condor. Les Etats-Unis fournissaient une base d'information au Panama. Henry Kissinger est aujourd'hui dans l'impossibilité de voyager au Brésil, où il risque l'arrestation, en raison du rôle avéré de la Maison Blanche dans le soutien aux dictatures, sous la présidence de Richard Nixon en particulier.

[modifier] Coup d'État

En 1975, la présidente Isabel Martínez de Perón, sous la pression de l'état-major, nomme Jorge Rafael Videla commandant en chef de l'armée argentine. Il fut un des dirigeants militaires du coup d'État qui l'obligea à demissionner le 24 mars 1976. À sa place fut érigée une junte militaire qui était contrôlée par l'amiral Emilio Eduardo Massera, le géneral Orlando Agosti et Videla lui-même. Roberto Eduardo Viola, Leopoldo Galtieri et dans une moindre mesure Reynaldo Bignone en feront aussi partie, le chef d'Etat variant au fil des années.

La junte prétendit mettre en oeuvre un « Processus de réorganisation national », autre euphémisme désignant le massacre des opposants et des civils. La CONADEP établie par le président Raul Alfonsin lors de la transition démocratique a pu compter, en nommant chaque cas, environ 10 000 disparus. Mais la nature même du crime de disparition rend de tels recensements extrêmement difficiles ; sans compter que nombre de victimes, particulièrement en province, n'osent pas se présenter dans des commissariats alors que la quasi-totalité des fonctionnaires ayant travaillé sous la dictature sont encore en place. Le même problème a eu lieu au Chili avec les deux Commissions de réconciliation, dont la dernière qui aboutit au Rapport Valech en 2004. De même, comme au Guatemala, ou en Espagne pour les victimes de la guerre civile de 1936-1939, des équipes d'anthropologues-légistes expertes s'essaient à identifier les corps, un travail de longue haleine. Aussi, mis à part le recensement, cas par cas, établi par la CONADEP, les estimations des associations des droits de l'homme comptent plutôt 30 000 disparus en Argentine - sans compter les nombreux exilés. La torture a été systématisée, utilisée dans des centres de détention illégaux tels que l'ESMA à Buenos Aires.

[modifier] Guerre des Malouines

Pour remonter sa popularité, le régime militaire engagea la guerre des Malouines. Il croyait apparemment bénéficier du soutien de Washington, sans lequel il n'aurait jamais osé s'attaquer à la Grande-Bretagne. La réponse de Margaret Thatcher ne s'est pas fait attendre, et la défaite cuisante de l'armée argentine provoqua la chute du régime militaire. Pour autant, la transition démocratique ne s'est pas fait du jour au lendemain ; si même on la considère achevée aujourd'hui (bien que les militaires restent libres et qu'une nouvelle disparition, contre un témoin clé, ait eu lieu en... 2006).

[modifier] Amnistie

Le président Raul Alfonsin, qui initia la transition démocratique en Argentine, mis d'abord sur pied une Commission de vérité et de réconciliation (la CONADEP), présidée par l'écrivain Ernesto Sabato. Il organisa ensuite le « Procès de la junte », en 1983 (Juicio a las Juntas), qui jugea Videla et les principaux responsables de la dictature, ainsi que des membres des Montoneros, dont Mario Firmenich, et Enrique Gorriarán Merlo, membre de l'ERP. La « théorie des deux démons » était alors en vigueur, et prétendait mettre sur le même plan le terrorisme d'Etat et les guerilleros. Pourtant, lors du Procès de la junte, les juges démontreront qu'il n'y avait pas d'état de guerre (ni même de guerre civile), que la guérilla ne représentait pas une réelle menace pour l'Etat argentin, et que dès lors l'expression même de « sale guerre », utilisée par la junte pour légitimer la terreur d'Etat, n'était pas fondée.

En 1986 et en 1987, le président argentin Carlos Menem, successeur de Raul Alfonsin, a initié et promu les lois dites « du Point final » et « du Devoir d'obéissance », qui assuraient l'impunité des militaires ayant participé à la « sale guerre » durant la dictature argentine (1976-1983). Ces lois donnent 60 jours aux victimes pour déposer leurs plaintes; passé ce délai, elles seront irrecevables. Pourtant, l'extrême droite, bien présente encore au sein de l'armée, ne supporte même pas cette condition. En 1987, 1988 et 1989, elle se soulève par trois fois, manquant d'emporter l'Argentine dans un nouveau coup d'Etat et une nouvelle dictature: c'est la rébellion des Carapintadas. Suite à celles-ci, qui culminent en 1989 avec le massacre de la Tablada, lorsque Enrique Gorriaran, au nom du Movimiento Todos Por la Patria (MTP), dirige une attaque contre un régiment militaire qu'il affirmera par la suite avoir soupçonné de préparer un coup d'Etat pour les jours suivants. L'armée argentine écrase les insurgés qui prétendent agir au nom de la Constitution, en utilisant notamment l'arme chimique du phosphore blanc, en violation des Conventions de Genève [10][11]. Les insurgés seront condamnés à perpétuité, avant d'être gracié deux jours avant l'arrivée au pouvoir, en 2003, de Nestor Kirchner, péroniste de gauche victime de la dictature.

[modifier] Poursuites judiciaires

Malgré la mobilisation, dès les années de la dictature, des Mères de la place de mai, les militaires argentins échapperont ainsi à toutes poursuites, jusqu'en 2005, date à laquelle la Cour constitutionnelle argentine déclare anti-constitutionnelle les lois d'amnistie passées sous Menem. Adolfo Scilingo avait auparavant été jugé et condamné pour crimes contre l'humanité en Espagne - le juge Baltasar Garzon, le même qui avait inculpé Pinochet à Londres en 1998, étant en charge de l'affaire.

L’amiral argentin Luis Maria Mendia, idéologue des « vols de la mort », a demandé en janvier 2007, lors de son procès, en Argentine, pour crimes contre l’humanité, la présence de Valéry Giscard d’Estaing, ainsi que de l’ancien premier ministre Pierre Messmer, de l’ex-ambassadrice à Buenos Aires Françoise de la Gosse et des tous les officiels en place à l’ambassade de Buenos Aires entre 1976 et 1983, de comparaître devant la cour en tant que témoins. Tout comme Alfredo Astiz, l’ « ange de la mort », avant lui, Luis Maria Mendia a en effet fait appel au documentaire de la journaliste Marie-Monique Robin intitulé « Les escadrons de la mort – l’école française », qui montrait comment la France (et notamment des anciens de la guerre d’Algérie), par un accord secret militaire en vigueur de 1959 à 1981, avait entraîné les militaires argentins. Ils ont par ailleurs aussi demandé la présence de Isabel Peron (arrêté début 2007), Italo Luder, Carlos Ruckauf et Antonio Cafiero. Luis Maria Mendia a accusé un ancien agent français, membre de l'OAS, d'avoir participé à l'enlèvement des nonnes Léonie Duquet et Alice Domon. Celui-ci, réfugié en Thaïlande, a nié les faits, tout en admettant avoir fui en Argentine après les accords d'Evian de mars 1962 [12] [13] [14].

[modifier] Références

  1. Los Archivos del Horror del Operativo Cóndor, Nizkor Project
  2. Procureur Julio Strassera, Juicio a las Juntas Militares, 1985
  3. Hugo Moreno, Le désastre argentin. Péronisme, politique et violence sociale (1930-2001), Editions Syllepses, Paris, 2005, p.109
  4. González Jansen, Ignacio (1986), La Triple A, Buenos Aires, Contrapunto. (es)
  5. Cf. documentaire de Marie-Monique Robin
  6. Répression en Argentine et longue mémoire, Argenpress
  7. 'Argentinian death squad leader' arrested in Spain, The Guardian, 30 décembre, 2006
  8. Denuncian que Almirón también participó en la ultraderecha española, Telam agence de presse argentine, 6 janvier 2007
  9. Cf. Marie-Monique Robin; et Horacio Verbitsky, Breaking the Silence: the Catholic Church and the Dirty War. Antonio Caggiano est rentré d'Italie dans le même navire, première classe, qu'Émile Dewoitine - cf. Uki Goñi, The Real Odessa: Smuggling the Nazis to Peron's Argentina
  10. E/CN.4/2001/NGO/98, ONU, 12 janvier 2001
  11. El Clarín. El ataque a La Tablada, la última aventura de la guerrilla argentina, 23 janvier 2004
  12. Disparitions : un ancien agent français mis en cause, Le Figaro, 6 février 2007
  13. “Impartí órdenes que fueron cumplidas”, Página/12, 2 février 2007
  14. Astiz llevó sus chicanas a los tribunales, Página/12, 25 janvier, 2007

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

  • Nunca Mas (Plus jamais ça! - documents du Procès de la junte, etc.)

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