Jacques II de Forbin-Janson
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Jacques II Forbin de Janson ( c.1680?-†le 13 janvier 1741)
Archevêque d’Arles (Pâques 1711-†le 13 janvier 1741)
Représentant vigoureux de l’orthodoxie papale (ultramontain) il combat vigoureusement le Jansénisme; Jacques de Forbin de Janson est le neveu de Toussaint Forbin de Janson, archevêque de Marseille et cardinal.
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[modifier] Biographie
Chanoine et grand vicaire de l'église de Beauvais, Jacques de Forbin de Janson reçoit du Roi la commande de Saint-Valery le 26 mars 1701.
Il est nommé archevêque d'Arles par Louis XIV le jour de Pâques 1711; il en est le pasteur jusqu'en 1741, année de sa mort.
Mgr de Forbin De Janson réputé comme vivace, brut de décoffrage et borné, ne bénéficie pas de jugements sûrs ; il demande à ses sujets respect et obéissance absolue à la religion apostolique et romaine. Représentant de l’orthodoxie il combat vigoureusement le jansénisme. Il est en butte perpétuelle, comme beaucoup de ses collègues du territoire de France et en Provence, contre ce mouvement puissant accepté par certaines congrégations religieuses reconnues (les Oratoriens par exemple). Il argumente ainsi en vers avec les parlementaires jansénistes d’Aix. Dès la publication de la bulle «UNIGENITUS» (publiée "ubi et orbi" le 8 septembre 1713) , Jacques II Forbin de Janson demande à son clergé une soumission totale à cette Bulle.
Lors de l’épidémie de peste de 1720-1721, il profite dans un premier temps de cette catastrophe en appelant « la vengeance du tout puissant sur tous ceux qui ont le tort de ne pas se conformer aux prescriptions de la bulle « UNIGENITUS », c’est-à -dire sur tous ceux qui, de près ou de loin, ont adopté les théorie Jansénistes. Or, le gouvernement, alors en délicatesse avec le Souverain Pontife, goûte peu ces sentiments ultramontains. Le mandement archiépiscopal est dénoncé et un arrêt du Conseil d’État, en date du 31 décembre 1720, prononce sa suppression. Forbin-Janson n’insiste pas davantage et a le bon sens de comprendre que le moment est mal choisi pour entamer une polémique. Dès lors il préfère se renfermer dans les devoirs de sa charge. Il la remplit avec tant de dévouement qu’il mérite par ses éminents services l’estime et la reconnaissance générale. Il intervint notamment en juin 1721 pour calmer une émeute populaire qui menace le consul Arlatan.
Dans son Diocèse il se manifeste à de nombreuses reprises. On le voit par exemple entre 1718 et 1720 sur les collines du Mouleyres exorciser les poux et les sauterelles dans lesquels il croit voir l'intervention du Jansénisme. En 1719 il fait instruire et condamné le curé de Notre-Dame-de-la-Mer, Garcin. Il effectue également des visites pastorales : dans cette dernière paroisse entre le 24 mai et le 8 juin 1719, à Fos en mai 1736 et à Martigues en octobre 1740.
Il meurt dans la cité d'Arles le 13 janvier 1741.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Ultramontanisme : définition et histoire de ce mouvement en France
[modifier] Sources
- La peste de 1720 à Marseille et en France : d'après des documents inédits.... - Gaffarel, Paul (1843-1920) - Perrin & Cie 1911 / (accessible sur Gallica).