Jean-Pierre Maxence
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Jean-Pierre Maxence (1906-1956), écrivain, journaliste et militant d'extrême droite français.
Jeune collaborateur de L'Action française de Charles Maurras, Maxence fréquente à la fois les intellectuels se revendiquant du personnalisme d'Emmanuel Mounier et les milieux fascisants. Il adhère à la ligue Solidarité française du parfumeur François Coty et il fonde un groupe de Jeune Droite autour du périodique Les Cahiers (1928-1931), puis de La Revue Française (1932-1933).
D'abord défenseur d'un spiritualisme catholique, Maxence se tourne ensuite vers des positions politiques plus radicales, comme en témoignent les deux revues d'extrême droite qu'il dirige. À l'instar de ses anciens collègues de l'AF, il critique violemment la politique républicaine et il se fait le défenseur de l'antiparlementarisme, l'antidémocratisme et de l'anticapitalisme. Maxence se rapproche alors d'anciens collaborateurs de l'Action française tentés par le fascisme comme Thierry Maulnier et Robert Brasillach. Il ne cache pas non plus son antisémitisme en s'attaquant notamment à Léon Blum et en fréquentant l'antisémite "professionnel" Darquier de Pellepoix.
Aprés 1934, Maxence rejoint la revue mensuelle, Combat (1936-1939), dirigée par Jean de Fabrègues et Maulnier. En 1936, il crée avec ce dernier l'hebdomadaire L'Insurgé (1936) (qui se revendique à la fois d'Édouard Drumont et de Jules Vallès). Durant l'Occupation, Maxence fut un ardent défenseur de la collaboration et du régime de Vichy.