Jimi Hendrix
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Jimi Hendrix | |
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Nom de Naissance | Johnny Allen Hendrix |
Naissance | 27 novembre 1942 Seattle, États-Unis |
Décès | 18 septembre 1970 Londres, Grande-Bretagne |
Années d'activité | 1959-1970 |
Genre(s) | Blues, rock |
Label(s) | |
Site officiel | jimihendrix.com |
James Marshall Hendrix, plus connu sous le nom de Jimi Hendrix (né Johnny Allen Hendrix le 27 novembre 1942 - décédé le 18 septembre 1970) est un guitariste de blues et de rock américain. Il est célèbre pour ses innovations musicales lors de la période psychédélique, qui en feront une tête de file des artistes psychédéliques de la fin des années 1960.
Musicien totalement autodidacte, il apprend d'oreille en repiquant toutes les mélodies qu'il entend. Ses influences sont avant tout le blues (Elmore James, Robert Johnson, …) et le rock des pionniers (Elvis Presley, Chuck Berry, …), mais également le jazz avec des artistes comme Miles Davis, Duke Ellington, Louis Jordan, … Il s'entraîne tout d'abord sur un ukulélé, avant que son père ne remarque son intérêt pour la six cordes (Jimi utilisait alors un balai comme guitare) et lui offre sa première véritable guitare lors de ses seize ans.
Par son utilisation révolutionnaire de la guitare électrique, aussi bien au niveau technique que sonore (expérimentations en tous genres), et sa façon unique de faire sonner une chanson, il propulse la musique pop dans une nouvelle dimension.
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[modifier] Sa jeunesse
Il est profondément affecté par les conditions de pauvreté et la négligence dans laquelle il a grandi, et par les troubles familiaux qu'il vécut dans son enfance, notamment le divorce de ses parents lorsqu'il avait 9 ans, et la mort de sa mère en 1958, liés à une hémorragie interne qui suivit un coup violent (une chute, probablement), le tout aggravé par l'alcool. Jimi fut battu à maintes reprises par son père, Al Hendrix, qui souffrait de graves problèmes liés à l'alcoolisme. Exceptionnellement pour les enfants afro-américains (père africain, mère américaine cherokee) de son époque, il grandit au milieu d'enfants de diverses origines « ethniques ».
Il vit sa jeunesse dans le racisme et la ségrégation d'alors des États-Unis. Cependant, son quartier de Seattle, Central District, était relativement épargné par ce phénomène et cette politique. Des gens de toutes origines s'y côtoyaient.
À l'âge de 15 ans, il appréciait Elvis Presley et Little Richard. Son père écoutait la musique de Muddy Waters et Lightnin' Hopkins. Il fut impressionné également par la télésérie western Johnny Guitar où le héros porte une guitare à la place d'une arme à feu.
Dès son plus jeune âge, Jimi jouait sauvagement de la guitare sur son balai, malgré les réprimandes de son père. Sa première guitare fut, en réalité, un morceau de guitare, muni d'une corde et qu'il compléta par la suite. Voyant l'intérêt de Jimi pour sa guitare pourtant d'une qualité moindre, sa tante et son père décidèrent de lui acheter une vraie guitare électrique, malgré leur pauvreté; ce fut sans aucun doute le plus beau cadeau qui puisse avoir été fait à Jimi. Après le vol de celle-ci, il en reçut une autre, qu'il nomma alors Betty Jean, en souvenir de sa copine de l'époque. Elle le suivit pendant tout son service militaire.
[modifier] Sa carrière
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[modifier] Sans expérience, aux États-Unis
Il entre dans son premier groupe à dix-sept ans, les Rocking Teens, rebaptisé peu après Rocking Kings. Ensuite, il joue dans Thomas & The Tom Cats en 1960. Il se fait alors appeler « Jimi Hendrix » jusqu'à son départ pour Londres. Il quitte l'école prématurément et traîne ici et là, avant de s'engager dans l'armée. Dans l'US Air Force, il joue avec The Kings Casuals, et fera la rencontre d'un de ses futurs bassistes, Billy Cox — avec qui il ne jouera cependant pas tout de suite. D'après son rapport médical militaire, Hendrix essaye de quitter l'armée se faisant passer pour homosexuel[1] mais son départ est finalement causé par une cheville cassée. Il intègre Bobbie Taylor & The Vancouvers, avant de servir différents artistes de renom partout où il peut, à travers les États-Unis. Il atterrit à Harlem, où il écume les clubs, avec une certaine difficulté.
Jimi Hendrix fait ses classes dans des orchestres de rhythm and blues, en accompagnant notamment les Isley Brothers en 1964, puis Ike Turner[2], Curtis Knight & The Squires en 1965, et surtout Little Richard en tournée. Il s'installe alors à New York où il forme un groupe, les Rainbowflowers, surtout connu en tant que Jimmy James & The Blueflames, avec Randy California. Repéré au Café wha ? par Chas Chandler[3], celui-ci propose à Jimi de venir se faire connaître et d'enregistrer son premier album au Royaume-Uni, alors en plein boum musical avec des groupes comme The Beatles et The Rolling Stones. Jimi Hendrix aurait accepté à condition de rencontrer celui qui apparaît comme la référence guitaristique britannique de l'époque : Eric Clapton. Il rencontrera pour la première fois Eric Clapton lors d'un concert de Cream (son groupe d'alors). Véritable dieu vivant pour ses fans, Eric accorde à Jimi de monter sur scène pour jouer un morceau. Jimi entame une version « atomique » d'un vieux blues (Killing Floor) ; tout y passe (rythmique funky explosive, solo, guitare dans le dos, jeu avec ses dents, à genoux, …) Une rumeur veut que Clapton est tellement sidéré qu'il ne peut plus remonter sur scène, réussit avec peine à s'allumer une cigarette et s'enfuit en taxi totalement anéanti, pensant que sa carrière est terminée.
[modifier] L' « expérience » londonienne
À son arrivée, des auditions sont organisées pour trouver les musiciens qui l'accompagneront. En hommage à Cream (le groupe d'Eric Clapton), Jimi décide d'opter pour un trio, et ce sont Mitch Mitchell et Noel Redding qui sont retenus. Il adoptera alors définitivement le nom de Jimi Hendrix (au lieu de Jimmy) sur les conseils de son manager.
Faute de répertoire personnel, le premier single de The Jimi Hendrix Experience sera une reprise : Hey Joe sort en 1966 et sera un succès. Leur première tournée sera en France cette même année en première partie de Johnny Hallyday[4], qui les conduira jusqu'à l'Olympia de Paris le 18 octobre 1966. Ce concert fut donné après quatre répétitions du groupe.
Le 5 mars 1967, Jimi se produisit en Belgique à Mouscron, puis au soir dans le nord de la France à Loison-sous-Lens (près de Lens) au Twenty Club (actuellement la salle Cuvelier[5]). Il n'est pas encore célèbre. On parle de son groupe comme d'un orchestre d'animation[6].
C'est pour assurer sa promotion sur le marché américain que Jimi participe au Monterey International Pop Festival le 18 juin 1967. Il arrive à Monterey le 16 juin. Il a oublié sa Stratocaster personnalisée chez lui. On lui en trouve une, mais la couleur ne lui plaît pas et il la repeint avec une laque spéciale, inflammable. Le soir du concert, une dispute avec Pete Townshend des Who pour savoir qui jouera le premier conduit à la conclusion suivante : personne ne veut passer en 2e, mais finalement, Hendrix cède en ajoutant « Si on joue après vous, on casse la baraque ». Ce qu'il fait. Le concert lui permet d'entrer dans la légende aux États-Unis et une image particulière restera dans les mémoires : le moment où il sacrifie sa Stratocaster en l'immolant par le feu avant de la fracasser sur le sol.
À partir de ce concert, Jimi Hendrix s'impose au plan commercial sur le territoire américain. Cette période américaine sera difficile pour lui, étant mal considéré par le milieu « pop » américain : il vient du Royaume-Uni et, qui plus est, joue avec des musiciens britanniques blancs. Hendrix supporte mal les effets de son succès et des pressions seront pour une bonne part à l'origine de son état fragile et dépressif connu dès 1969.
Le deuxième album du groupe, Axis: Bold As Love, enregistré à Londres, est alors publié. Il apparaît beaucoup plus abouti. Les morceaux s'enchaînent naturellement et Hendrix dévoile également des talents d'auteur.
Son troisième album, Electric Ladyland, enregistré l'année suivante à New York, passe pour être un authentique chef d'œuvre de la musique rock. Cloîtré dans le studio Record Plant, Hendrix se passionne pour la technique, sans cesse à la recherche de sonorités nouvelles, et accueille des musiciens réputés (Buddy Miles, Steve Winwood, Jack Casady et Al Kooper) qui se joignent à lui sur des compositions variées et d'une rare richesse.
Cet enregistrement marque une détérioration des rapports entre Jimi et son bassiste Noel Redding (à la base guitariste), qui se plaint du peu de place que son leader lui laisse au sein du groupe[7]. Ils se séparent quelques mois plus tard, au printemps 1969, après notamment une série de concerts au Royal Albert Hall de Londres et Redding créera un groupe qui n'eut pas de succès.
[modifier] Les expériences américaines
Au mois d'août 1969, Jimi Hendrix est la principale tête d'affiche du festival de Woodstock. Le festival est très mal organisé et les mises en place de scène se font très lentement. Toute la programmation est alors décalée. Prévu le dimanche soir en clôture de festival, l'orchestre ne joue finalement que le lundi matin (à cause de la trop longue prestations des Who), car une place ne lui est donnée qu'après une heure du matin et il juge cela trop tardif. Fatigué et devant un public clairsemé, Jimi Hendrix entre en scène à neuf heures le matin suivant (le 18 août) et livre une prestation héroïque, illuminée par une interprétation bruitiste et très engagée de l'hymne national américain qui, en pleine guerre du Vietnam, marquera les esprits et fera scandale devant une assistance qui s'en va peu à peu.
Les Gypsy Suns & Rainbows, composé notamment de percussionnistes « free-jazz » venus de l'orchestre de John Coltrane ne survivront pas au festival de Woodstock et se sépareront peu de temps après, sur pression notamment du producteur d'Hendrix, Mike Jefferie, totalement opposé aux tentations musicales de ce dernier vers le monde du jazz et ses approches vers le trompettiste Miles Davis et l'arrangeur Gil Evans.
Pour la Saint-Sylvestre 1970, à New York, c'est avec une nouvelle formation que Jimi Hendrix se produit. Le Band of Gypsys est un trio entièrement afro-américain composé de Billy Cox et du batteur Buddy Miles. Jimi Hendrix y dévoile une sensibilité plus funk et, en l'espace de deux journées, (le 31 décembre 1969 et le 1er janvier 1970), livre quatre concerts d'une qualité exceptionnelle. Le 28 janvier 1970, lors d'un concert au Madison Square Garden, Hendrix, dans un état pitoyable, quitte la scène au bout de deux morceaux en annonçant au public bouche bée « J'ai l'impression qu'on ne peut pas se comprendre les uns les autres et jouer ensemble ce soir… », probablement victime d'une surdose de LSD[8]. D'autres[9] rapporteront que Hendrix était également excédé par le style scénique lourd et imposant de son batteur Buddy Miles qu'il emploiera pourtant par la suite sur son dernier album Cry of Love.
Le trio recomposé ensuite par Jimi Hendrix avec Mitch Mitchell et Billy Cox ne trouvera jamais véritablement de nom. Certains promoteurs continueront à parler du Jimi Hendrix Experience ou le Cry of Love Band. Cela sera pourtant la meilleure formule, celle où le jeu d'Hendrix sera soutenu avec souplesse, équilibre et diversité par deux de ses meilleurs et plus fidèles accompagnateurs.
Jimi Hendrix inaugure mi-1970 son propre studio d'enregistrement à New York, Electric Lady et y enregistre son dernier album, le méconnu et pourtant lumineux Cry of Love et la bande musicale d'un film pop sans intérêt dénommé Rainbow Bridge (réédités ensemble en 1997 en CD sous le titre First Rays of the Rising Sun).
Le Cry of Love Band se produit notamment le 30 août au festival de l'île de Wight, au sud de l'Angleterre. Jimi Hendrix, en proie à des difficultés juridiques liées à des contentieux avec ses différents producteurs suite à une rupture d'une clause d'exclusivité qui le lie avec son premier producteur américain Ed. Chaplin et financières à cause des surcoûts de construction de son studio d'enregistrement Electric Lady, se montre dépressif et désinvolte, consomme beaucoup de drogues et d'alcool, mange peu et dort mal, apparaît faible sur scène. Il livre une prestation inégale mais poignante.
Dix-neuf jours plus tard, après un dernier petit concert dans un club à Amsterdam et exténué par sa tournée européenne, Hendrix meurt à Londres le 18 septembre 1970, étouffé dans son vomi apparemment suite à une prise excessive de somnifères, associée à une trop grande consommation d'alcool la veille au soir. Ce soir-là, lorsqu'il vomit, sa compagne du moment le vit, mais n'appela pas les secours, car des quantités de drogues se trouvaient dans l'appartement.
Il est enterré à Seattle, sa ville natale, le 4 octobre 1970.
[modifier] Influence
Jimi Hendrix s'est toujours affiché dans les médias comme étant un authentique bluesman. Ses guitaristes fétiches étaient Elmore James et Albert King, deux grands bluesmen des années 1950. Sur le disque live à l'Olympia, il interpelle le public : Have you heard about Muddy Waters ? And what about John Lee Hooker ? Il s'est reconnu des affinités également avec le jazz de la fin des années 1950 (Miles Davis, John Coltrane, Charlie Mingus, etc.[10]) Il est aussi influencé par le rock anglais, et notamment par Hank Marvin, le guitariste des Shadows.
Mais c'était surtout un musicien agile, instinctif et très inventif, avec un sens du son et de la scène hors du commun.
Il a révolutionné l'approche de la guitare électrique et de ses multiples effets (avec notamment l'usage abondant de la distorsion, du feedback - visant à contrôler par diverses techniques de vibrato l'effet larsen des amplificateurs - et de la pédale wah-wah), et poussé à leurs limites les techniques d'enregistrement en studio de l'époque avec l'aide importante de son ingénieur du son habituel, le Britannique Eddie Kramer.
La technique guitaristique visionnaire de Jimi Hendrix, son approche du son ainsi que son approche spectaculaire de la scène font de lui l'un des musiciens les plus aboutis du rock, l'un des précurseurs du hard rock et du jazz rock, et l'un des guitaristes les plus considérés de l'histoire de la musique. On peut dire qu'il a inspiré tous les guitaristes de rock et de jazz qui ont suivi. Ses talents d'instrumentiste ont fait dire de lui qu'il avait « tué » la guitare électrique comme Charlie Parker avait tué le saxophone alto. Ses cris de guitare évoquent également les « cris primals » du saxophone de John Coltrane à l'avènement du free jazz.
[modifier] Anecdotes
- Il était gaucher et jouait, quel que soit le modèle, avec une guitare pour droitier en inversant les cordes (la famille de Jimi, issue d'un milieu très modeste, n'avait pu se permettre de lui offrir une guitare de gaucher au coût bien plus important. De plus, son père, très croyant, pensait que jouer de la main gauche était « un signe du diable » et interdisait son fils de jouer de cette main; Jimi apprit donc à jouer avec l'autre main pour éviter les dures sanctions de son géniteur).
- Ses prénoms à la naissance étaient « Johnny Allen ». Son père, revenant après la guerre, les a ensuite changés pour « James Marshall » en l'honneur de son frère décédé (surtout parce que l'amant de Lucille, la mère de Jimi, s'appelait John Williams, et que Al pensait qu'Hendrix n'était pas son fils, puisqu'il n'y avait aucun Johnny Allen dans sa famille).
- À la fin de l'année 1970, Eric Clapton sort l'album de Derek & The Dominos. Sur cet album apparait un des grands succès de Clapton, Layla et une reprise de Little Wing de Jimi Hendrix. C'était une sorte d'hommage à Jimi, qui ne l’entendra jamais.
- Jimi s'accordait souvent en mi bémol, en descendant l'accord standard de la guitare d'un demi-ton ; une habitude qu'il a peut être prise pour être plus en phase avec les musiciens de r&b qu'il fréquentait auparavant aux États-Unis, grands utilisateurs de cuivres, jouant facilement en mi bémol ou en si bémol.
- À la fin de sa première tournée anglaise, en 1967, Jimi remarque Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison, trois des quatre membres des Beatles, dans la salle. Trois jours avant, l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band était sorti, détrônant Are You Experienced ? de Jimi. 30 minutes avant le début du concert, Jimi rejoint Mitch Mitchell et Noel Redding, son batteur et son bassiste, un 33 tours de Sgt. Peppers à la main. Il annonce à ses musiciens, à leur étonnement, que « [n]ous allons ouvrir notre concert avec ça ». Ils répètent 30 minutes durant le morceau qui avait donné son titre à l'album, avant de monter sur scène et de le rejouer en quasi-improvisation. Le résultat est à la hauteur du talent de Jimi. À la fin du concert, Paul McCartney rejoindra le guitariste pour le féliciter de son interprétation osée.
[modifier] Citations
- « Jimi Hendrix peut prendre deux musiciens blancs et les faire jouer à vous faire tomber sur le cul. » (Miles Davis)Rombola florian Bastien Marson Pascal Velozo Nicola Carizony Ludovic Dalmazo sont des guitaristes qui ont marqué l'Histoire... en 1970 jusla * « Hendrix est un des personnages les plus révolutionnaires de la culture pop, musicalement et sociologiquement parlant. Le public féminin trouve Hendrix beau (peut-être un peu épouvantable), mais en tout cas sexy. Le public masculin pense qu'il est un guitariste et un chanteur phénoménal. Les types semblent aimer le fait que leurs petites amies soient sexuellement attirées par Hendrix. Très peu sont froissés par son charme ou l'envient. Ils renoncent ou alors ils se payent une Fender Stratocaster, une pédale wah wah et quatre amplis Marshall. » (Frank Zappa)
- « S'il ne reste qu'un nom dans toute l'histoire du rock'n'roll dans cent ans, ne cherchez pas, ce sera forcément Jimi Hendrix. » (Pete Townshend)
- « Quand le pouvoir de l'amour vaincra l'amour du pouvoir… le monde connaîtra la paix » (Traduction libre de (en) When the power of love overcomes the love of power... the World will know peace.) (Jimi Hendrix)
- « Stay cool, stay groovy, stay tuned, stay experienced… » (Jimi Hendrix)
- « Is it tomorrow, or just the end of time ? » (Jimi Hendrix)
- « Ce que Mozart et Tchaïkovsky représentent pour les amoureux de musique classique, Hendrix a représenté la même chose, sinon plus, pour toute une génération. » (Tony Palmer, The Observer, 20 septembre 1970)
- « Non ! Pas Jimi. J'aurais préféré que ce soit moi. Pas lui. » (Eric Clapton à l'annonce de la mort de Jimi Hendrix)
- « La connaissance parle, la sagesse écoute » (Jimi Hendrix)
- « Quand j'ai appris la mort de Jimi mon boss m'a demandé de faire un article dessus, je l'ai fait et je suis allé me bourrer la gueule… » (Mark Knopfler)
[modifier] Discographie
- Disques sortis de son vivant :
- Are You Experienced? (5 mai 1967)
- Axis: Bold as love (1er décembre 1967)
- Electric Ladyland (septembre 1968)
- Band Of Gypsys (avril 1970)
- Disques posthumes :
- The Cry of Love (1970)
- Jimi in the West (1972)
- First rays of the new rising sun (1997)
- BBC Sessions (1998)
- Midnight Lightning
- Crash Landing
- War heroes
- Disques live :
- Jimi plays Monterey (18 juin 1967)
- Live at Winterland (10-11-12 octobre 1968 - sorti en 1987)
- The Last Experience: Live at the Royal Albert Hall (24 février 1969)
- Live At San Jose Pop Festival (25 mars 1969)
- Live at Woodstock (18 août 1969)
- Live At Berkeley (30 mai 1970)
- Blue Wild Angel : Live at Isle Of Wight (30 août 1970)
- BBC Session (1970)
- Live At The Fillmore East (1er Janvier 1970)
[modifier] Extraits musicaux
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (fr) Dossier sur Jimi Hendrix à l'occasion de l'exposition Jimi Hendrix Backstage à la Cité de la Musique
- (en) Catégorie Jimi Hendrix de l'annuaire dmoz.
- (fr) Apprendre les plans de guitare de Jimi Hendrix à l'aide de vidéos
- Sites d'admirateurs : (fr) [1], (fr) [2], (en) [3]
[modifier] Notes
- ↑ Charles R. Cross, Room Full of Mirrors, 2006
- ↑ (en) A primordial Jimi Hendrix played in the Kings of Rhythm for a time], site officiel d'Ike Turner
- ↑ Dans le film Jimi Hendrix de Joe Boyd et John Head, Linda Keith, petite amie de Keith Richards à cette époque, raconte qu'elle appelle son ami producteur et bassiste des Animals Chas Chandler dès qu'elle voit Jimi sur scène ; ce film est aussi connu pour y contenir la seule performance de Jimi sur une guitare acoustique (excepté le bootleg Cheerokee Mist).
- ↑ Une plaque commémorative se trouve rue Chartraine au Novelty à Evreux pour évoquer le tout premier concert de la toute première tournée de Jimi Hendrix avec ce groupe le 13 octobre 1966. Johnny a raconté à maintes reprises, à Taratata entre autre, que lui-même et son guitariste de l'époque, Micky Jones, futur fondateur de Foreigner, les avaient vus à Londres dans un club et avaient décidé de les emmener en France.
- ↑ Une plaque commémorative s'y trouve désormais, inaugurée lors du concert hommage organisé le 5 mars 2005 par l'association Blue Box Reportage au JT de France 3, 6 mars 2005 (video Youtube)
- ↑ Jean-Noël Coghe et l'association Blue Box. Reportage au JT de France 3, fin 2004 : (Vidéo Youtube)
- ↑ Par exemple, Jimi joue la plupart des pistes de basse, réenregistrant le travail de Redding.
- ↑ « il a ingurgité une véritable saloperie » dira Buddy Miles (in D. Lesueur, L'Héritage du rock, Dreamland)
- ↑ Voir biographie d'Alain Dister aux éditions Albin Michel
- ↑ D'où le choix de Mitch Mitchell comme principal accompagnateur en raison de ses influences jazzy, (Elvin Jones notamment).
- ↑ Voir ses chansons Voodoo Chile - et non child - et Voodoo Child (slight return)
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