Saxophone alto

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Saxophone alto

Le saxophone alto est un instrument de musique transpositeur de la famille des saxophones. Sa tonalité est en mi $\flat$ .

Il est utilisé aussi bien dans le classique ou le jazz, que dans la variété ou la musique contemporaine. Sa tessiture s'étend (notes jouées et non entendues) du si $\flat$ grave (sous la portée en clé de sol) au fa ou au fa $\sharp$ aigu (au-dessus de cette même portée). Toutefois, certains musiciens parviennent à atteindre des notes supérieures appelées suraiguës, pouvant ainsi gagner une octave, voire plus.

La tessiture du saxophone alto en notes entendues s'étend du do dièse grave au la aïgu (hors harmoniques suraïgues).

Sommaire

1 Répertoire
2 Voir aussi
- 2.1 Liens internes
- 2.2 Liens externes

[modifier] Répertoire

Le saxophone alto s'est rapidement imposé en musique classique comme le saxophone principal, celui qui est enseigné dans les conservatoires, pour qui sont écrites la plupart des sonates avec piano, et qui participe le plus fréquemment à l'orchestre. Son répertoire est donc considérable.

Il s'ouvre au XIX° siècle par les pièces de concours du Conservatoire de Paris, écrites pour la classe d'Adolphe Sax : Jean-Baptiste Singelée, Klosé, Arban, Mayeur et Demerssemann signeront de nombreuses pièces qui lui sont dédiées.

Au début du XX° siècle, c'est pour saxophone alto que Elise Hall commande des œuvres à Debussy, d'Indy, Caplet ou Schmitt. C'est aussi du saxophone alto dont jouent principalement Marcel Mule et Sigurd Rascher, qui créeront respectivement les pièces de Tomasi, Rueff, Desenclos, Constant pour l'un, Ibert, Glazounov, Martin, Larsson et Hindemith pour l'autre.

Enfin, parmi les générations d'élèves des deux maîtres du saxophone, on peut citer Daniel Deffayet, Jean-Marie Londeix, ou John-Edward Kelly, dont l'essentiel de la carrière s'est déroulée au saxophone alto, à une époque où peu de saxophonistes pratiquaient le poly-instrumentisme.

Il serait fastidieux de donner une liste des saxophonistes classiques qui jouent du saxophone alto aujourd'hui : c'est le cas de chacun d'eux !

[modifier] Quelques œuvres solo

"Caprice en forme de valse" de Paul Bonneau,
"Sonate" de Jeanine Rueff,
"Le Frène égaré" de François Rossé,
"Balafon" de Christian Lauba,
"Sequenza IXb" de Luciano Berio,

[modifier] Sonates avec piano

"Hot-Sonate" d'Erwin Schulhoff
"Sonate" de Paul Hindemith
"Scaramouche" de Darius Milhaud
"Sonate" d'Edison Denisov

[modifier] Concerti avec orchestre

"Rapsodie" de Claude Debussy
"Légende" d'André Caplet
"Légende" de Florent Schmitt
"Concertino da Camera" de Jacques Ibert
"Ballade" de Frank Martin
"Concerto" d'Alexandre Glazounov
"Concerto" d'Henri Tomasi
"Riti, chemin VII" de Luciano Berio

C'est donc plutôt du côté du jazz que l'on recherchera les personnalités plus rares qui pratiquent cet instrument. Citons brièvement : Johnny Hodges, Charlie Parker, Art Pepper, Cannonball Adderley, Ornette Coleman, Eric Dolphy, Steve Coleman, Greg Osby, John Zorn, Stéphane Payen, Guillaume Orti,...