Le Devoir
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| Le Devoir | |||
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| Pays |  Canada |
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| Langue | Français | ||
| Périodicité | Quotidien | ||
| Genre | Généraliste | ||
| Diffusion | 25 614 ex. ((2004)) | ||
| Date de fondation | 1910 | ||
| Ville d'édition | Montréal | ||
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| Rédacteur en chef | Bernard Descôteaux | ||
| Propriétaire | L'Imprimerie populaire Ltée | ||
| Site Web | Le Devoir | ||
| ISSN | 0319-0722 | ||
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Le Devoir est un quotidien d'information publié à Montréal au Québec, créé en 1910 par Henri Bourassa, avec la devise « Fais ce que dois ! ». Il est le descendant du journal La Publicité Limitée, fondé en 1908 par le même Henri Bourassa. Le premier numéro paraît le 10 janvier 1910.
En 2006, le journal se targue d'être lu par 301 000 lecteurs différents selon le PMB [1].
Sommaire |
[modifier] Histoire
Henri Bourassa quitte le Parti libéral du Canada (PLC) en 1910 après s'être opposé à la décision du premier ministre Wilfrid Laurier de construire une marine canadienne indépendante. Bourassa créé donc Le Devoir comme atout pour le nationalisme québécois. Durant la Première Guerre mondiale, Bourassa utilise sa nouvelle tribune pour critiquer la décision du Canada de prendre part à la guerre et à l'adoption de la conscription.
Bourassa reste à la tête du journal jusqu'en août 1932, remplacé par Georges Pelletier. Le discours nationaliste resta le même après la succession. Durant la Seconde Guerre mondiale, encore une fois la conscription est fortement critiquée.
Après la mort de Pelletier en 1947, Gérard Filion, ex-éditeur de La Terre de chez Nous, devient l'éditeur du Devoir. Dans les années 1950, des journalistes comme André Laurendeau mettent sévèrement en doute la capacité de gouverner de Maurice Duplessis, premier ministre du Québec à cette époque. Claude Ryan prend le flambeau en 1964, et part en 1978 pour poursuivre une carrière en politique ; il joindra le Parti libéral du Québec peu après. Les plus récents éditeurs-en-chef sont:
- Jean-Louis Roy (1980-1986)
- Benoît Lauzière (1986-1990)
- Lise Bissonnette (1990-1998)
- Bernard Descôteaux (depuis 1999)
On peut inclure André Laurendeau, Pierre Laporte, Michel Roy, Jean-Marc Léger, Normand Hudon, Paul Sauriol, Michel Venne, Serge Truffaut, Manon Cornellier, Denise Bombardier, Michel David, Chantal Hébert, Fabien Deglise, Stéphane Baillargeon et Jean Dion comme ayant été des contributeurs notables pour Le Devoir.
Aujourd'hui en 2007, le lectorat et les ventes du journal Le Devoir sont à la hausse, quand ces données chez les autres quotidiens montréalais (La Presse, Le Journal de Montréal et The Gazette) sont à la baisse.
[modifier] Actualité
Sous la gouverne de Lise Bissonnette, le journal a pris des positions plus souverainistes. Malgré une faible diffusion de 25 000 exemplaires chaque jour de semaine et de 46 000 exemplaires le samedi, on le considère comme étant assez respecté parmi les journaux à vocation politique.
En 1992, la chroniqueuse respectée, Nathalie Petrowski, qui était au Devoir depuis 1978 a quitté le quotidien afin de se rendre à La Presse, où elle est encore aujourd'hui. Cet évènement a ébranlé la situation financière du journal, certains lecteurs ont même annulé leur abonnement.
La situation financière du Devoir a toujours été précaire et les dernières années n'ont pas fait exception : en 2002, ses revenus étaient de 14 376 530 $, pour un très maigre profit de 13 524 $, alors que l'année précédente avait occasionné de légères pertes.
Sa célèbre devise est « Fais ce que dois ».
Le Devoir est vu comme étant un journal intellectuel à tendance nationaliste québécoise. Pendant les années 90 sous la direction de Lise Bissonnette, il a miantenu des tendance indépendantiste. Le Devoir est un quotidien qui ne se finance pas autant par la publicité que les autres journaux montréalais. Cependant, Le Devoir fait plusieurs campagnes de financement.
Journalistes:
Bernard Descôteaux, directeur et éditorialiste; Jean-Robert Sansfaçon, rédacteur en chef et éditorialiste; Jules Richer, directeur de l'information; Alec Castonguay, correspondant à Ottawa; Hélène Buzzeti, correspondante à Ottawa; Antoine Robitaille, correspondant à Québec; Robert Dutrisac, correspondant à Québec; Christian Rioux, correspondant à Paris; Michel David, chroniqueur politique; Louis-Gilles Francoeur, chroniqueur environnementale; Michel Bélair, chroniqueur de théâtre; Paul Cauchon, chroniqueur médiatique; Jean Dion, chroniqueur sportif; Danielle Laurin, chroniqueuse de littérature québécoise; Odile Tremblay, chroniqueuse de cinéma; Éric Desrosier, chroniqueur économique; Gérard Bérubé, chroniqueur économique; François Brousseau, chroniqueur d'information internationale (lundi seulement); Denis Bombardier, chroniqueuse politique (samedi seulement); Chantal Hébert, chroniqueuse politique (lundi seulement); Gil Courtemanche, chroniqueur d'opinion (samedi seulement); Manon Cornellier, chroniqueuse politique; Louis Cornellier, chroniqueur d'essais; Jean-François Nadeau, chroniqueur de littérature; Michel Garneau «Garnotte», caricaturiste Pauline Gravel, santé; Josée Boileau, éditorialiste; Serge Truffaut, jazz et blues et éditoraliste international; Kathleen Lévesque; Alexandre Shields; Gérard Lévesque; Stéphane Baillargeon; Louise-Maude Rioux Soucy; Clairandré Cauchy
[modifier] Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) Histoire du journal
[modifier] Sources
- ↑ Jean-Robert Sansfaçon. 2006. « 301 000 lecteurs pour Le Devoir », Le Devoir (Montréal), 13 mai.
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