Le Quotidien de Paris
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Le Quotidien de Paris | |||
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Pays | ![]() |
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Langue | français | ||
Périodicité | Quotidien | ||
Genre | Généraliste | ||
Diffusion | 35 000 ex. (1991) | ||
Date de fondation | 1974 | ||
Date du dernier numéro | 1996 | ||
Ville d'édition | Levallois-Perret | ||
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Directeur de la rédaction | Philippe Tesson | ||
Rédacteur en chef | Robert Toubon | ||
ISSN | 1084-7340 | ||
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Le Quotidien de Paris est un journal français aujourd'hui disparu, qui a fait partie, avec Le Quotidien du Médecin et Le Quotidien du Pharmacien, du Groupe Quotidien, également disparu.
Il a été fondé en 1974 par Philippe Tesson, qui souhaitait perpétuer la tradition du quotidien Combat avec des articles et éditoriaux rassemblant des opinions diverses et une couverture approfondie des événements culturels parisiens. La survie du Quotidien de Paris dans les années 80 et 90 dut beaucoup au succès d'une autre publication du groupe, Le Quotidien du Médecin, alors dirigé par Marie-Claude Tesson-Millet, l'épouse de Philippe Tesson.
[modifier] Histoire
- avril 1974 : Philippe Tesson lance Le Quotidien de Paris.
- 1978 : Suspension de la publication, dont la diffusion fut toujours très restreinte et les capacités financières particulièrement limitées.
- 27 novembre 1979 : Réapparition du Quotidien dans les kiosques, sur de meilleures bases financières. Mais sa diffusion, modeste, est plutôt "élitiste".
- 1981 : Après la première élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le Quotidien apparaît comme le seul journal d'opposition et sa diffusion progresse sensiblement pour atteindre 70 000 exemplaires.
- 1983 : Lors des mouvements de protestation qui se produisent au sujet de la remise en cause de l'existence de l'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État, la diffusion du journal culmine à plus de 100 000 exemplaires.
- juin 1993 : Dans le contexte d'une crise économique générale et de difficultés accentuées de la presse quotidienne française, une recapitalisation, grâce notamment à la Banque Vernes et au GAN, permet de prolonger, tant bien que mal, la publication du journal.
- 19 octobre 1994 : La société d'édition du Quotidien est placée en liquidation judiciaire.
- février 1996 : Rachat du titre Quotidien de Paris par Nicolas Miguet à la barre du tribunal.
- 14 novembre 1996 : Publication du dernier numéro du Quotidien de Paris sous ce titre. Le titre aurait été revendu et serait la propriété d'une société de presse, mais il ne fait plus l'objet d'une quelconque exploitation commerciale.
[modifier] Ligne éditoriale
Le Quotidien de Paris adopte dès son lancement une ligne éditoriale polémiste mais diverse, rassemblant quelques journalistes de droite, mais surtout des anciens des journaux Combat et L'Aurore, plus à gauche. Peu après l'élection de François Mitterrand en 1981, le quotidien de Philippe Tesson se rapproche de l'opposition, et de nombreux journalistes, faisant jouer leur clause de conscience, rejoignent Le Matin de Paris ou L'Événement du Jeudi. Dès lors, Le Quotidien reste un journal de droite, mais résolument polémiste.
Son rachat par Nicolas Miguet en 1996 a paru signifier un virement brusque de la ligne éditoriale vers l'extrême droite, notamment vers les idées de Bruno Mégret, à l'époque numéro deux du Front national de Jean-Marie Le Pen. Aucun des journalistes du Quotidien avant le rachat du titre ne fit partie de l'équipe très réduite mise en place par Miguet.
[modifier] Journalistes
Le Quotidien de Paris accueillit dans ses colonnes de nombreux journalistes et éditorialistes, parmi lesquels notamment Dominique Jamet, Jean-Claude Vajou, Henry Chapier, Judith Waintraub, Éric Zemmour, Jean-Pierre Thiollet, Denis Lensel, Stéphane Denis, Georges-Marc Benamou, Jean Montaldo, Claire Chazal, Gérard Leclerc, Laurence Cossé, Jean-Marie Rouart, Annette Kahn, Patrice Carmouze , Marcel Schneider,Paul Wermus et Paul Guilbert.
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