Le Roi Lear

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King Lear and the Fool in the Storm, de William Dyce.
« Le Roi Lear et son Fou pris dans la Tempête », acte III, scène II : face à la destruction du sens et des valeurs, symbolisée par l'orage, répond le délire des deux personnages, (re)créateur de vérité.^[1]

Le Roi Lear est une pièce considérée comme baroque de Shakespeare. Désignée comme tragédie, elle est rédigée par le maître en 1604 et jouée en 1606.

On se trouve alors dans la seconde période d'écriture de Shakespeare, la plus triste.

Le Roi Lear, décide de diviser son royaume en trois égales parts qui correspondent au nombre de ses filles, Regan, Gonerill et Cordelia. Mais avant de léguer sa terre, le vieil homme demande à sa descendance de lui exprimer son amour. Alors que les deux premières n'hésitent pas à jouer la carte de la flatterie hypocrite, Cordelia se montre réservée bien qu'elle aime profondément son père. Ce dernier, furieux et plein d'orgueil face à ce refus d'exprimer ses sentiments, la chasse; elle part donc pour la France, pour se marier au roi français, seul à paraître apprécier son honnêteté. Est banni aussi un autre proche du Roi dont la fonction est d'être Earl of Kent (équivalent du comte / le Kent étant un district en Angleterre). Mais au fur et à mesure de la tragédie, le roi se rend compte de la fausseté de Regan et Gonerill. Parallèlement se dresse une seconde « intrigue » toujours sur le même thème de l'amour filial.

Le sujet et les personnages principaux de la pièce sont empruntés à l’Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth, particulièrement Leir, roi légendaire de l'île de Bretagne.