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Mari (site archéologique)

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Pour les articles homonymes, voir Mari. 

Ziggourat ou haute-terrasse de Mari (près de palais)
Ziggourat ou haute-terrasse de Mari (près de palais)

Le site archéologique de Mari (Tell Hariri) est situé à l'extrême sud-est de la Syrie sur le moyen Euphrate, à 11 kilomètres d'Abou Kémal et à une dizaine de kilomètres de la frontière irakienne. Située dans cette plaine, Mari fut une importante cité mésopotamienne dès le IIIe millénaire av. J.-C., contemporaine de la civilisation sumérienne d'Uruk. Elle est surtout connue pour son splendide palais du IIe millénaire av. J.-C. et grâce aux excavations entreprises depuis 1933 par l'archéologue français André Parrot, puis par Jean-Claude Margueron.

Sommaire

[modifier] Situation

Mari et les principaux sites du Proche-Orient de la période paléo-babylonienne
Mari et les principaux sites du Proche-Orient de la période paléo-babylonienne

En aval de Deir ez-Zor, l'Euphrate poursuit une route sinueuse dans une vallée large comme un delta. La steppe a été irriguée depuis l'Antiquité avec des digues et des canaux, permettant l'entretien, la fourniture en eau et donc la mise en culture intensive, d'un damier de terres alluviales fertiles.

Rien ne prédisposait le site de Mari à recevoir une ville de cette importance : l’Euphrate coule alors en zone aride, les précipitations sont inférieures à 150 mm, alors que 250 mm sont nécessaires à une agriculture sèche. Aucune culture n’était possible dans la vallée sans l’aménagement d’un réseau d’irrigation complexe et coûteux. La fonction de la cité est donc étroitement liée au contrôle du commerce qui empruntait la vallée de l’Euphrate en venant à la fois de la Syrie et du Khabur. Elle est donc idéalement placée sur une route commerciale Taurus - Khabur - Babylone. Le bois, le minerai de métal, la pierre et d’autres ressources vitales pour Babylone y transitaient donc. Certaines tablettes attestent du fait que les souverains de Mari ponctionnaient près de 20% de la valeur des marchandises y transitant.

Des travaux de grande envergure, destinés à assurer la survie des habitants de la cité et à faciliter le cheminement par voie fluviale, ont été entrepris : un réseau d’irrigation en rive droite, branché sur un lac de retenue alimenté en hiver par les pluies et un canal de transport long de 120 km, chargé de relier l’axe du Khabur à l’axe euphratique, à une dizaine de kilomètres en aval de Mari. Ce canal permettait une remontée de l'Euphrate des embarcations par hâlage. Le travail colossal qu’il a fallu fournir pour son percement est une indication supplémentaire de la puissance de Mari, travail sans doute fournit par une main d'œuvre mise en servitude par des victoires militaires.

[modifier] Histoire

L'intendant Ebih-Il, dignitaire du royaume de Mari, v. 2400 av. J.-C., musée du Louvre
L'intendant Ebih-Il, dignitaire du royaume de Mari, v. 2400 av. J.-C., musée du Louvre

[modifier] Mari dans les archives d'Ebla

Mari est fondée autour de 3000. Les premières mentions historiques de Mari apparaissent dans les textes d'Ebla, et datent du XXIVe siècle. Les souverains éblaïtes sont alors tributaires des mariotes, avant de s'en défaire, ce qui témoigne de la puissance de Mari (confirmée sur place par l'archéologie). Cette période faste se finit avec la prise de la cité par le premier souverain d'Akkad, Sargon vers 2330.

[modifier] Les šakkanakku

Avec l'effondrement de l'Empire d'Akkad au XXIIIe siècle, Mari recouvre son indépendance. Les gouverneurs installés par les rois d'Akkad ont conservé le pouvoir, et la titulature sumérienne. Ils se nomment ŠAGIN (sumérien), ou šakkanakku (akkadien), ce qui correspond à l'ancienne charge de gouverneur militaire. Les rois d'Ur III, qui dominent la Mésopotamie pour un siècle à partir de la fin du XXIIe siècle n'entravent pas l'indépendance de Mari. L'histoire de cette période est mal connue en raison de la rareté des sources écrites. Mais les sources archéologiques témoignent de la prospérité qu'a connu la ville à cette époque. La dynastie des šakkanakku s'effondre probablement dans le courant du XXIe siècle. La période couvrant le XXe siècle est obscure. La ville paraît avoir vécu une période difficile.

[modifier] Époque amorrite

[modifier] Yakhdun-Lim

Yakhdun-Lim est le premier roi de Mari de la période amorrite que l'on connaisse bien. De son père Yaggid-Lim, on ne sait rien. Il règne de 1810 à 1793. Sa première tâche est d'étendre son royaume vers l'ouest, où il soumet Terqa et Tuttul. Puis il se tourne vers le triangle du Khabur, au nord, où au même moment le roi Samsi-Addu d'Ekallatum cherche à s'implanter, qu'il bat. Il se brouille ensuite avec le roi d'Alep en préférant l'alliance d'Eshnunna à la sienne, et celui-ci soutien en représailles une révolte des nomades Benjaminites. La règne de Yakhdun-Lim s'achève par un coup d'État donnant le pouvoir à son fils Sumu-Yamam.

[modifier] Samsi-Addu et Yasmakh-Addu

Cette période trouble s'achève par l'invasion du royaume de Mari par Samsi-Addu. Ce dernier choisit finalement de laisser Mari être la capitale d'un royaume, en y plaçant vers 1782 son fils Yasmakh-Addu sur son trône, tout en gardant la prééminence. La faible personnalité du nouveau maître de son jeune fils facilite sa tâche. Samsi-Addu entretien des rapports tendus avec le roi Sumu-epukh d'Alep, du fait de son alliance avec l'ennemi de ce dernier, le roi de Qatna, dont la fille a épousé Yasmakh-Addu. La roi d'Alepapporte son soutien à Zimri-Lim, descendant de la famille régnante de Mari, ainsi qu'à d'autres rois chassés par Samsi-Addu. Quand ce dernier meurt en 1775, son fils n'arrive pas à tenir le trône de Mari, d'où il est chassé par Zimri-Lim.

[modifier] Zimri-Lim et la chute de Mari

Une fois monté sur le trône, Zimri-Lim doit choisir entre être le vassal d'Alep ou d'Eshnunna, comme Yakhdun-Lim auparavant. Mais il chosit le premier, qui l'a aidé à prendre Mari, et se retrouve donc en conflit contre le second, qui suscite à son tour une révolte des Benjaminites. Zimri-Lim réussit à triompher de cette épreuve, et renforce ainsi son pouvoir, s'imposant comme l'un des grands rois du Proche-Orient. La suite de son règne consiste à asseoir le rôle de premier plan de Mari dans le concert international. Il choisit de s'allier au roi d'Élam quand celui-ci attaque Eshnunna. Une fois cette vile tombée, le roi élamite choisit cependant de continuer vers lee sud et le nord de la Mésopotamie, menaçant les positions de Mari dans la région du Khabur. Zimri-Lim s'allie alors avec le roi Hammurabi de Babylone, qui avait lui aussi soutenu le roi élamite avant de s'en mordre les doigts. Les deux arrivent à susciter une coalition contre l'Élam qui réussit à renvoyer l'assaillant chez lui.

Fort de ce succès, Zimri-Lim renforce sa domination en haute Mésopotamie. Mais son alliance avec le roi de Babylone se retourne contre lui : il aide ce dernier à prendre la ville de Larsa, ce qui en fait le roi le plus puissant de basse Mésopotamie, et lui permet de lorgner vers le nord, où il menace les positions de Mari. La suite des évènements est mal connue, mais elle aboutit à un conflit entre les deux anciens alliés, et Mari est prise par les armées de Babylone en 1662, puis détruite l'année suivante.

[modifier] Le royaume de Zimri-Lim

Tablettes des archives du palais royal de Mari, règne de Zimri-Lim
Tablettes des archives du palais royal de Mari, règne de Zimri-Lim

Grâce aux archives retrouvées dans le palais royal, l'administration du royaume de Mari est bien connue, même si certains aspects restent obscurs.

A la tête du royaume se trouve le roi (šarrum). Il dispose d'une administration centrale composée par son entourage. Le plus important dignitaire est le vizir (šukkallum). Le šandabakku a pour rôle de contrôler l'économie du royaume. Un conseil (pirištum, "secret"), assiste le souverain dans sa prise de décisions.

Le royaume de Mari est divisé en quatre provinces, autour des villes de Mari, Terqa, Saggaratum et Qatturan, et le territoire de Suhum, qui disposait d'un statut à part. A la tête de la province se trouve un gouverneur (šapitum). Il est secondé par un intendant (abu bītim) et un responsable des domaines (ša sikkatim). Les tribus nomades bensim'alites étaient contrôlées par le chef des pâtures (merhūm).

L'armée de Mari est bien connue. A la base, elle reprend les divisions instituées par le royaume d'Ur III. Les soldats (rēdû) sont regroupés par unités de dix (eširtum), commandées par un chef (waklum). Cinq eširtū (soit environ cinquante soldats) forment une unité dont le nom est inconnu, dirigée par un "lieutenant" (laputtum). Dix eširtū forment une "section" (pirsum) d'environ cent hommes, dirigée par un "capitaine" (rab pirsim). Deux ou trois sections forment une "division" (lītum) de deux cent à trois cent soldats, que commande un "général" (rabi amurrim). Puis un corps d'armée d'environ mille soldats, ummānum, est commandé par un "chef d'armée" (âlik pān ṣābim), qui est un grand dignitaire du royaume. Différents types d'unités existent, selon leur affectation. Il y a ainsi des garnisons urbaines (sāb birtim), une garde du palais (sāb bāb ekallim), des troupes du génie (sāb tupšikkānim) et des corps expéditionnaires, certains constitués par des ethnies spécifiques.

[modifier] Le site archéologique

[modifier] Mari I

Les premiers niveaux d'occupation semblent remonter à la fin du IVe millénaire (période proto-syrienne, Djemdet-Nasr en Mésopotamie). La ville prend de l'importance au IIIè millénaire, mais cette période est mal connue car elle est recouverte par les niveaux plus récents. Mari est fondée dans une zone aride où l'agriculture sèche est impossible.

Il a fallu développer un ingénieux système d'irrigation pour permettre une extension de la surface agricole, et faciliter le trafic fluvial jusqu'à Mari. Ainsi, un canal servant à la navigation a été creusé sur 120 km, et relie la Khabur à l'Euphrate, le trajet naturel étant difficile. Sur la rive droite de l'Euphrate au niveau de Mari, un important réseau d'irrigation est mis en place. Ces aménagements très importants, qui témoignent du degré de développement structurel et technique des sociétés de cette période. Mari devient une des principales cités de la région de la Syrie orientale La ville elle-même est déjà bien aménagée. Elle est est située en retrait par rapport au fleuve, sans doute pour éviter les risques d'inondations. Une digue entoure la cité, pour limiter encore plus ce risque. Un canal permet son approvisionnement en eau et l'accès au port de la ville. La cité est défendue par un rempart de 1 300 mètres de diamètre. Hormis quelques maisons, rien ne subsiste de cette époque. On a cependant retrouvé des objets en bronze de très bonne facture, attestant d'une pratique développée de la métallurgie à Mari.

[modifier] Mari II

La ville connaît un affaiblissement à la fin de la période I pour une raison inconnue. Elle redevient une métropole importante au milieu du IIIe millénaire. L'urbanisme de la ville est bien connu pour cette période.

Un temple dédié à Ishtar a été exhumé dans la partie ouest du tell principal. Plusieurs temples sont regroupés vers le centre du tell : ils sont dédiés à Ninhursag, Shamash, Ninni-zaza, Ishtarat et peut-être Dagan, et le "Massif rouge", une haute terrasse soutenant un temple. Juste à côté, se situe un bâtiment dit "enceinte sacrée" (à l'emplacement du futur grand palais royal), constitué d'un ensemble de petites pièces entourant un espace central. On n'a en revanche pas retrouvé le temple d'Itur-Mêr, la divinité tutélaire de Mari.

A proximité se trouve un palais datant du milieu du IIIe millénaire ("palais présargonide"), recouvert par le grand palais royal du IIe millénaire. Quelques habitations de la même époque ont été fouillées à proximité de ces édifices. On a aussi retrouvé des statues de belle facture, et quelques objets précieux pour la période précédent l'invasion akkadienne.

La destruction de la ville II semble être due à la répression que Naram-Sin, roi d'Akkad, fit subir à Mari en raison de sa participation à une révolte.

[modifier] Mari III

[modifier] Les constructions des šakkanakku

Statue de lion, cuivre, IIe millénaire av. J.-C. Découvert à Mari, dans le Temple des Lions
Statue de lion, cuivre, IIe millénaire av. J.-C. Découvert à Mari, dans le Temple des Lions

A l'époque des šakkanakku, un grand rempart en briques crues entoure la cité. La ville subi de grandes rénovations. Le grand palais royal est rebâti selon un nouveau plan, seule l'Enceinte sacrée subsistant de l'époque précédente. Un second palais a été bâti, pour servir de résidences à des membres de la famille royale, ou au roi lui-même. Au sous-sol, deux grandes hypogées devaient abriter les tombes de la famille royale, mais elles ont été pillées. Certains temples sont rénovés. Un nouveau temple, dit "temple aux lions", est bâti, associé à une haute terrasse.

[modifier] Le palais de Zimri-Lim

Cour intérieure du palais royal de Mari
Cour intérieure du palais royal de Mari

Le grand palais royal constitue le monument le plus imposant de Mari. Il a été constamment rénové jusqu'à sa destruction par les troupes d'Hammurabi en 1759. Le niveau le mieux connu est donc son dernier, celui du règne de Zimri-Lim. Il a pu être conservé dans un état remarquable, jusqu'au moment des fouilles (depuis, l'exposition à l'air libre a accéléré sa dégradation, comme pour les autres bâtiments de Mari).

Son emprise au sol atteint plus de 3 hectares et quelques 260 salles ou cours ont été dénombrées. Compte tenu des parties lacunaires et comme un étage recouvrait la quasi-totalité du bâtiment, c’est vraisemblablement 550 pièces de taille diverses qui composait le palais. Cet ensemble est parfaitement organisé en unités bien délimitées architecturalement, desservies par de grandes cours : écuries, réserves économiques, conciergerie administrative, temples, cour, chapelle d’Ishtar, salles officielles dans la partie occidentale ; cour du palmier, salle du trône (25 m sur 11,5 et haute d’au moins 12 m) dans la partie orientale, entourées de la Maison du Roi (appartement du Roi au-dessus d’un secteur de magasins, logements du personnel, cuisines, unité de gestion administrative) et de la Maison des Femmes.

Cet univers complexe mais parfaitement hiérarchisé permet d’assure la sécurité du roi et de permettre l’administration du royaume. Contrairement à ce qui à été parfois avancé, ce n’était pas un lieu de travail comportant des ateliers.

[modifier] Les dernières phases d'habitation

Après sa destruction par Hammurabi, Mari sort de l'histoire de la Mésopotamie. Elle n'est plus qu'une petite bourgade sans importance. Cela est du au déplacements des routes commerciales, qui évitent dès lors le Moyen Euphrate (et l'axe de l'Euphrate en général), qui devient dès lors une région de second plan du Moyen Orient. Mari continue néanmoins à abriter une petite communauté (on la retrouve mentionnée dans quelques textes de la seconde moitié du IIe millénaire) jusqu'à l'ère séleucide, après quoi le site est définitivement abandonné.

[modifier] Notes

    [modifier] Bibliographie

    [modifier] Généralités

    • J.-C. Margueron, Mari : métropole de l'Euphrate au IIIe et au début du IIe millénaire av. J.-C., ERC, 2004

    [modifier] Séries de publications et revues

    • Archives Royales de Mari, Transcription et Traduction (ARMT) : publication des textes provenant de Mari,
    • Mari, Annales des Recherches Interdisciplinaires (MARI) : revue consacrée en priorité à Mari
    • Florilegium Marianum (Mémoires de NABU) : revue d'études sur Mari
    • "Les dossiers revue Histoire et archéologie N°80 de Février 1984: "Eblouissante richesse de MARI sur l'Euphrate""

    [modifier] Édition de textes

    • J-M.Durand, Les Documents épistolaires du palais de Mari, 3 vol., Le Cerf, LAPO, Paris, 1997, 1998, 2000

    [modifier] Histoire

    • N. Ziegler, D. Charpin, Mari et le Proche-Orient à l’époque amorrite, Essai d’histoire politique, FM V, 2003

    [modifier] Archéologie

    • A. Parrot, Mission archéologique de Mari, 4 vol., Geuthner, Paris, 1958-1968
    • J.-C. Margueron, Recherches sur les palais mésopotamiens de l'Age du Bronze, Paris, 1982

    [modifier] Voir aussi

    [modifier] Lien interne

    [modifier] Lien externe

    commons:Accueil

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Mari.


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