Montigny-lès-Cormeilles

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Montigny-lès-Cormeilles
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Pays	France
Région	Île-de-France
Département	Val-d'Oise
Arrondissement	Argenteuil
Canton	Cormeilles-en-Parisis
Code Insee	95424 (ex 78424)
Code postal	95370
Maire Mandat en cours	Robert Hue
Intercommunalité	Communauté de communes du Parisis
Latitude Longitude	48° 58’ 59’’ Nord 2° 10’ 59’’ Est
Altitudes	moyenne : 130 m minimale : 61 m maximale : 168 m
Superficie	407 ha = 4,07 km²
Population sans doubles comptes	17 183 hab. (1999)
Densité	4 221 hab./km²

Montigny-lès-Cormeilles est une commune du département du Val-d'Oise et de la région Île-de-France. Ses habitants se nomment les Ignymontais(es).

Immeubles, vus depuis la zone commerciale

Sommaire

1 Géographie
2 Population
3 Histoire
- 3.1 Origine et étymologie
- 3.2 Depuis Charlemagne
4 Maires successifs
5 Évènements
6 Lieux remarquables
7 A voir

[modifier] Géographie

Vue aérienne de Montigny-lès-Cormeilles

Superficie : 407 ha

dont 10 ha de forêts aménagées ou en cours d'aménagement

Altitude : 130 m
Communes limitrophes : Cormeilles-en-Parisis, La Frette-sur-Seine, Franconville, Herblay, Beauchamp, Le Plessis-Bouchard
Deux gares SNCF desservent la ville : la gare de Montigny - Beauchamp (Réseau Nord et RER C) et celle de La Frette - Montigny (réseau Saint Lazare).
Communauté de commune : Cormeilles-en-Parisis, La Frette-sur-Seine, Pierrelaye, Herblay, Beauchamp, Montigny-lès-Cormeilles

[modifier] Population

17 333 habitants (Ignymontais)

Recensements : ^[1]

1999 : 17 183 habitants.
1990 : 17 012 habitants.
1982 : 13 644 habitants.

[modifier] Histoire

[modifier] Origine et étymologie

Le nom « Montigny » vient de l'exploitation de la pierre à plâtre : les flammes des nombreux fours à plâtre du site en faisaient une montagne de feu, en latin Mons/Mont (montagne) Ignicum/Ignis (feu).
Le nom « Cormeilles » vient du cormier, un arbre très commun sur la butte très justement appelée « Butte de Cormeilles ».

Cette « étymologie » par ignis (le « feu » en latin) est signalée parce qu'elle est à l'origine du gentilé Ignyfontai(n)s mais ne correspond pas à l'état de l'art. Dans sa Toponymie générale de la France (TGF), Ernest Nègre assigne une même origine à tous les Montigny qu'il énumère (y compris Montigny-lès-Cormeilles qui est nommément cité) au § 9328 : tous ces Montigny viennent d'une même forme *Montaniacum qui est le nom de personne roman *Montanius auquel on a adjoint le suffixe d'origine gauloise -acum (c'est donc le nom d'un domaine rural de l'ancienne Gaule) ; la première attestation de Montigny-lès-Cormeilles remonte à l'an 862 sous la forme Montiniacus ; même opinion chez Marie-Thérèse Morlet qui cite nommément Montigny-les-Cormeilles (sic) - NPAG tome III, 1985. S'il peut y avoir discussion c'est sur le fait de savoir si tel ou tel *Montaniacum est formé sur un anthroponyme ou sur un nom commun, l'un et l'autre dérivé de mons : « domaine de Montanius » ou bien « domaine 'montagneux' » ; le fait que le vieux village soit situé sur la butte de Cormeilles (parfois appelée La Montagne), est un élément à prendre en compte.

Précisons aussi que lès signifie « près de » et se rapporte à Cormeilles-en-Parisis qui est le chef-lieu de canton de Montigny-lès-Cormeilles.

[modifier] Depuis Charlemagne

Charlemagne a cédé Montigny à l'Abbaye de Saint-Denis qui en a conservé la propriété jusqu'à la Révolution.

Montigny à été source d'inspiration pour certains peintres, comme par exemple Jean-Baptiste Camille Corot, qui a peint l'auberge Corot (aujourd'hui une bibliothèque), située sur la place de l'église, ou encore Maurice Utrillo.

[modifier] Maires successifs

1977 - 1983 : Robert Hue.
1983 - 1989 : Robert Hue.
1989 - 1995 : Robert Hue.
1995 - 2001 : Robert Hue.
2001 - 200? : Robert Hue.

[modifier] Évènements

Le Salon du polar, début décembre (depuis 1997)

[modifier] Lieux remarquables

Les boiseries situées derrière l'autel de l'église Saint-Martin de Montigny sont classées au patrimoine national.

On peut aussi citer la maison du coq hardi, située près du quartier de la croix blanche, et qui présente sous le toit la peinture d'un coq écrasant un serpent.