Organisation de représentation étudiante
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Les organisation de représentation étudiante (dont une partie utilise le terme de syndicat étudiant) ont pour but de défendre les intérêt de ces catégories de population. En France, leur structure est associative (loi de 1901 ou de 1908).
[modifier] France
[modifier] Les principales organisations étudiantes nationales
[modifier] La notion d'« organisation représentative »
La qualification d'Organisation étudiante représentative a été créée par la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation dite « loi Jospin ».
Cette loi prévoyait dans son article 13 que : « Sont regardées comme représentatives les associations d'étudiants qui ont pour objet la défense des droits et intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu'individuels, des étudiants et, à ce titre, siègent au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche ou au Centre national des œuvres universitaires et scolaires. Elles bénéficient d'aides à la formation des élus. Elles sont associées au fonctionnement de l'observatoire national de la vie étudiante qui rassemble des informations et effectue des études concernant les conditions de vie matérielle, sociale et culturelle des étudiants ».
Une organisation étudiante est aujourd'hui officiellement considérée comme représentative au niveau national à partir du moment où elle dispose d’élus au CNOUS et au CNESER. C’est au prorata de ce nombre d’élus qu’elles reçoivent une part importante de leurs financements, des subventions accordées au titre de la formation des élus (de l'ordre de 23.000 euros par élu national).
[modifier] Les organisations représentatives
Les organisations représentatives au niveau national, selon les critères définis par la loi sur l'école de Lionel Jospin en 1989, sont celles ayant des élus au CNOUS ou au CNESER.
- UNEF (Union nationale des étudiants de France, créée en 1907). Organisation longtemps quasi unique des étudiants et aujourd'hui syndicat dominant dans le monde étudiant. Première organisation étudiante représentative selon les résultats des élections au CNESER, deuxième selon les résultats 2006 au CNOUS (derrière la FAGE). L'UNEF existait de façon unie de 1907 à 1971, date où l'organisation se scinde en deux avec l'UNEF-ID et l'UNEF-SE. Depuis 2001, l'UNEF est de nouveau réunifiée.
- FAGE : Fédération des associations générales étudiantes, première organisation représentative au niveau national depuis 2006 selon les résultats du CNOUS, deuxième organisation selon les résultats du CNESER. Cette association est l'héritière de la scission des « majos » de la « Grande Unef » (voir UNEF), et regroupe des fédérations monodisciplinaires et de fédérations étudiantes de villes.
- UNI (Union nationale interuniversitaire) : se proclame comme la « Droite universitaire » (selon son propre slogan). Elle ne revendique pas le terme de syndicat étudiant. L'UNI a bénéficié ces dernières années, avec la création de l'UMP, d'un afflux de militants issus de l'aile droite de l'UDF.
- Confédération étudiante (Cé) : issu d'une tendance de l'UNEF ayant fait scission et de quelques associations locales, associé à la CFDT, se qualifiant de réformiste.
- PDE : Promotion et défense des étudiants, regroupement des fédérations monodisciplinaires (Biologie, Droit, Gestion, Ingénieurs, ...) , PDE est issu et concurrent de la FAGE.
Voir aussi: Histoire du mouvement étudiant
[modifier] Les critères de représentativité
[modifier] Élections au CNESER
Le CNESER compte 11 élus étudiants dans sa composition plénière (4 pour sa commission permanente).
Année | 1989 | 1991 | 1994 | 1996 | 1998 | 2000 | 2002 | 2004 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
UNEF | - | - | - | - | - | - | 5 | 5 | 5 |
UNEF-ID | 4 | 4 | 3 | 4 | 5 | 4* | - | - | - |
UNEF-SE | 2 | 2 | 2 | 2 | 1 | 1* | - | - | - |
FAGE | 2 | 2 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 2 | 3 |
UNI | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 1 |
PDE | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 1 |
CELF | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - |
Cé | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 |
Note : En 2000, liste commune UNEF-ID et UNEF-SE. Ensuite, rassemblement des deux organisations.
Représentation étudiante au CNESER.
[modifier] Élections au CNOUS
Ces résultats ne sont pas définitifs. Constatant la non représentativité de ces élections qui se sont tenus pendant le mouvement contre le CPE, celles des acadèmies de Versailles, Poitiers, Paris, Dijon, Nancy, Toulouse, Lyon et Montpellier ont été annulées par les tribunaux administratifs. D'autres jugements pour invalidation sont attendus dans les autres académies.
Le conseil d'administration du CNOUS compte 8 élus étudiants.
Année | 1989 | 1991 | 1994 | 1996 | 1998 | 2000 | 2002 | 2004 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
UNEF | - | - | - | - | - | - | 4 | 5 | 2 |
UNEF-ID | 3 | 3 | 2 | 3 | 4 | 5 | - | - | |
UNEF-SE | 1 | 2 | 2 | 1 | 1 | 0 | - | - | |
FAGE | 1 | 2 | 2 | 3 | 1 | 1 | 2 | 1 | 4 |
UNI | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
PDE | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
CELF | 1 | 0 | - | - | - | - | - | - |
Représentation étudiante aux CROUS et CNOUS
[modifier] Critiques des critères
Le statut d'organisation étudiante représentative est critiqué, pour de multiples raisons :
- L'intention originelle aurait été de donner le monopole aux organisations ayant une structure nationale : les deux UNEF et l'UNI. La création de la FAGE (et de PDE, issue d'une scission) est ainsi une conséquence de la loi Jospin.
- Les subventions, d'un montant pourtant très élevé, peuvent être utilisées à des fins très diverses, jusqu'au fonctionnement même des organisations nationales (locaux, salariés, déplacements de militants lors d'élections…), plus qu'à leur activité de formation des élus. Leur usage n'est pas l'objet d'une vraie transparence.
- En subordonnant la représentativité aux élus nationaux, le système renforce les organisations déjà installées, et pénalise celles qui tentent d'accéder à la représentativité nationale : FSE, SUD Étudiant… Cependant, les organisations touchent également une subvention par nombre de voix à chaque élection nationale.
[modifier] Les autres organisations
[modifier] Les syndicats étudiants nationaux non représentatifs
- FSE (Fédération syndicale étudiante). Parmi ses membres fondateurs, on trouve le Syndicat étudiant unitaire et laïque de l'Université de Montpellier, la FSE Caen, certaines associations locales de l'UNEF-SE ayant refusé la fusion avec l'UNEF-ID.
- SUD Étudiant (Solidaire, unitaire et démocratique étudiant) : syndicat radical membre de l'Union syndicale Solidaires.
- CNT (Confédération nationale du travail) : anarcho-syndicaliste ; ne se présente pas aux élections universitaires ; vigilante sur les droits des étudiants étrangers.
- Collectif pour un vrai syndicat étudiant (CVSE), syndicat autonome, présent sur Lyon et sur Paris, le CVSE se bat principalement pour la sauvegarde des CROUS, contre le LMD-ECTS et pour le maintien des postes aux concours.
- FEDER (Fédération des enfants de la République) : émanation des résaux drayiste (SOS Racisme mais aussi l'UEJF et Ni putes ni soumises) après le départ de ses sympathisants de l'UNEF en 2003 et 2004. Elle n'a obtenu que de rares élus lors de certaines élections locales du CROUS de 2004.
Ces organisations ont une structuration nationale, mais sont loin d'être présentes sur tous les campus. FEDER et CVSE sont des organisation qui, sans être locales, sont présents sur très peu de sites universitaires.
Il existe également des associations de doctorants et jeunes chercheurs, comme la Confédération des jeunes chercheurs (CJC), qui défend cette catégorie particulière. Il existe aussi un Collectif des jeunes chercheurs contre la précarité (JCCP).
[modifier] Les mouvements d'extrême droite
Les mouvements étudiants d'extrême droite sont traditionnellement faibles et sporadiques, dans l'enseignement supérieur, sauf à l'Université de Paris II où le Groupe union défense a longtemps maintenu une forte présence depuis sa création en 1968, à l'Université de Lyon III et à la faculté de droit d'Aix-en-Provence.
Le Front national avait créé le Renouveau étudiant (RE) en 1990 qui avait obtenu quelques élus CROUS en 1991 et 1994. Il s'est dissout depuis.
Dans les années 1990, ils avaient tenté d'imposer le label UNED, Union nationale des étudiants de droite, obtenant 10% des voix à l'Université de Paris II-Assas.
En 2004, le nouveau Rassemblement des étudiants de droite (RED), mouvement de droite radicale, présent sur Paris, Versailles et Lille. L'organisation n'est bien implantée qu'à Assas.
[modifier] Les associations étudiantes de filière
Les monodisciplinaires sont des fédérations d'associations de filière. Ainsi, l'ANEMF, regroupe des associations locales d'étudiants dans les UFR de médecine. Elle ont pour certaines été constituées dans l'UNEF et ont pu la quitter au moment de ses crises des années 1960 et 70 ; d'autres ont de création plus récentes. La plupart sont fédérées à la FAGE ou à PDE. D'autres n'appartiennent à aucun regroupement (ANEA, Association nationale des étudiants en Architecture).
[modifier] Associations thématiques
- Fac verte : créée en 2003, elle ne se définit pas comme syndicat mais participe aux élections ; se disent être une émanation des Verts, de Cap 21, Greenpeace et de multiples associations écologistes, ils sont présents sur une dizaine de campus pour y défendre les questions environnementales.
[modifier] Organisations politiques de jeunesse non représentatives
- L'Union des étudiants communistes (UEC) est une organisation regroupant des étudiants communistes, proche du PCF. Fondée en 1939, elle fait partie du Mouvement Jeunes communistes de France. En général l'UEC ne se présente pas aux élections universitaires.
- Ligue étudiante pour l'université républicaine (LEPUR). Se réclame de la gauche républicaine. Né à Caen en 2002, s'est implanté en Normandie, en Bretagne et sur Paris.
- Identité étudiante européenne (IDEE) : d'orientation centriste, pragmatique et pro-européenne, IDEE est une organisation étudiante proche de l'UDF. Créé en 2004, il se donne pour objectif de « combler le vide de représentation politique entre l'UNEF à gauche et l'UNI à droite ».
[modifier] Les associations d'étudiants étrangers
De nombreuses communautés d'étudiants étrangers ont créé des associations locales, qui servent notamment à organiser la solidarité entre eux, en particulier au moment de l'arrivée en France. Certaines d'entre elles se sont fédérées au niveau national, par nationalité, notamment pour les étudiants africains (ex : Association des étudiants burkinabés en France). La plupart de ces associations se forment sur un critère de nationalité (étudiants sénégalais, palestiniens… en France), mais aussi parfois supranational (Panafricaine de Moselle, Africapac à Bordeaux, etc.).
L'association Communauté d'entraide et le réseau d'information et de soutien des étudiants internationaux en France (CERISE) a mis en place un site d'information et d'entraide interactive à l'échelle nationale qui s'adresse aux étudiants de toutes origines et vise à les mettre en contact entre eux et avec les organisations et les Français qui le souhaitent.
Certaines associations d'étudiants étrangers sont ou ont été aussi des mouvements politiques dirigeant leur action vers des pays où la liberté d'organisation était combattue. Par exemple, l'Union nationale des étudiants marocains (proche de l'UNEF-SE), l'Union générale des étudiants tunisiens…
On peut noter aussi l'existence du réseau université sans frontière.
[modifier] Quelques associations communautaires ou religieuses
Elles ne sont pas des associations d'étrangers, mais des associations regroupant des personnes de certaines origines (du type les étudiants bretons de Paris) ou religions.
- Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) C'est un mouvement spécialisé de l'Action catholique comme peuvent l'être la JOC (ouvrière) ou la JAC (agricole). Ses militants ont eu un rôle important dans le changement de majorité de l'UNEF au moment de la Guerre d'Algérie.
- Fédération française des associations chrétiennes d'étudiants, surnommée La Fédé, fondée en 1899, c'est l'organisation des étudiants protestants. Elle est membre de la Fédération protestante de France, sa discrétion s'explique en grande partie par le faible nombre de protestants en France.
- Union des étudiants juifs de France (UEJF). Elle est notamment active sur la région parisienne et dans l'Est de la France. Sa principale activité est la lutte contre l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur comme à l'extérieur, qui a pris pour image d'abord le Front National, puis progressivement le communautarisme musulman, la solidarité avec la Palestine… Certains de ses positionnements sont contestés, comme par exemple le sionisme. Depuis 1995, elle a soutenu l'UNEF-ID, notamment aux élections CNESER, avant de rompre progressivement puis totalement avec l'UNEF et de soutenir l'initiative FEDER; un de ses anciens présidents, Patrick Klugman est aujourd'hui un des responsables de SOS Racisme.
- Étudiants musulmans de France (EMF) est la principale association d'étudiants musulmans. EMF est proche de la mouvance de Tariq Ramadan et de l'UOIF. Après leur percée aux élections CROUS de 2002 (11 élus), les accusations de dérive communautariste ont proliféré. En 2004, les EMF n'avaient plus que deux élus. Si les EMF favorisent l'activité spirituelle, ils sont ouverts à tous sans condition de religion. Lors d'activités sociales en particulier, comme les collectes alimentaires pour les étudiants nécessiteux, chacun peut contribuer. Selon l'UEJF, les universités parisiennes de Paris XIII, Paris VIII et Nanterre seraient des terrains d'actions privilégiés d'associations musulmanes.
[modifier] Quelques associations locales
- AGEN (Association générale des étudiants de Nanterre) : association étudiante n'existant que sur le campus de Nanterre. Scission de l'UNEF du début des années 1990. Stalino-maoïste.
- AGEL (Association générale des étudiants de Lille): syndicat étudiant issu de l'UNEF-SE, n'existe qu'à Lille.
- Campus actif : association étudiante de l'Université de Rouen, proche de l'écologie politique. Elle a été l'élément déclencheur des mouvements de 1995. Elle a disparu à la fin des années 1990.
- UNEF-RS (Résistance syndicale) : syndicat étudiant issu de l'UNEF-SE, n'existe qu'à Évry. Il présente les listes nommées « Vilains p'tits canards ».
[modifier] Quelques organisations disparues
- Pour un syndicalisme autogestionnaire (PSA)
- UNEF-Renouveau dite aussi UNEF-SE
- Fédération nationale des étudiants de France (FNEF)
- Collectif des étudiants libéraux de France (CELF)
- Fédération française des étudiants catholiques elle était moins tournée vers l'action dans le monde et l'apostolat que la JEC. C'était elle qui représentait les étudiants catholiques auprès des autorités universitaires. Ses missions ont depuis été reprises par la Mission étudiante catholique de France (MECF).
[modifier] Suisse
[modifier] Organisations faîtières fédérales
Les associations d'étudiants des universités et des hautes écoles spécialisées (HES) se regroupent au sein de deux fédérations, l’Union des étudiant-e-s de Suisse (UNES, [1]) et l’Association des étudiants des hautes écoles suisses (AES, [2]).
La première, créée en 1920, est largement majoritaire: elle représente les étudiants des Universités de Fribourg, Lausanne, Neuchâtel, Berne, Lucerne et Zurich, des Hautes écoles spécialisées de Berne et Zurich, ainsi que de la Schule für angewandte Linguistik de Zurich, soit en tout plus de 78'000 étudiants sur 160'000.
La seconde, représentant quelque 23'000 étudiants, a été créée en décembre 2003 à l'initiative des associations des étudiants des Ecoles polytechniques de Zurich et Lausanne ainsi que la Haute école de Saint-Gall, les deux dernières n'ayant d'ailleurs jamais fait partie de l'UNES.
L'AES se veut politiquement neutre et se distingue de son aînée par une approche plus restrictive et exclusivement institutionnelle de la défense des étudiants. L'UNES, si elle ne refuse pas actuellement la participation et se déclare par ailleurs politiquement indépendante, se veut plus militante et défend des positions claires (gratuité des études, système national de bourses, refus de leur remplacement par des prêts et de la privatisation de la formation).
[modifier] Organisations locales
A l'exception de la Conférence universitaire des associations d'étudiant-e-s de l'Université de Genève, qui a quitté l'UNES récemment et n'est pas non plus membre de l'AES, les organisations locales (fédérations ou associations générales en Suisse romande, Studierendenschaften en Suisse alémanique) ne se considèrent pas à proprement parler comme des syndicats à la française. Il est vrai que la majeure partie d'entre elles sont des personnes morales de droit public (et non des associations privées) auxquelles les étudiants sont affiliés automatiquement.
Cela étant, il y a presque toujours une structure unique à chaque niveau (filière, faculté, université), même à Genève. En revanche, les membres des Conseils des étudiants (Studierendenräte) de l'Université de Zurich et de l'Association des étudiants de l'Université de Berne (Studierendenschaft der Universität Bern) sont élus sur des listes présentées par des structures concurrentes (souvent des associations), rattachées ou non à des partis ou à leurs organisations de jeunesse. Ces structures ne sont pas organisées au niveau national.
Les seuls syndicats des étudiant-e-s en Suisse sont le Syndicat Indépendant des Ecoliers, des Étudiants et des Apprentis (SISA) et l'Action des Étudiants Désobeissants (AUS). Le premier, de tendance communiste, est active avec 200 membres dans la Suisse italienne et dès 2006 même en Suisse française; la seconde de tendance anarchique est présent seulement à l'Université de Berne.
[modifier] Belgique
[modifier] Québec
- L' Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) (universités et cégeps)
- La Fédération canadiennes des étudiants et étudiantes - section Québec (FCEE-Q) (universités)
- La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) (universités)
- La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) (cégeps)
[modifier] Europe
Il existe une structure européenne, l'ESIB (European Student International Board), qui regroupe 43 organisations de 33 pays. La France y est représentée par l'UNEF et la FAGE. Les organisations libérales et conservatrices, dont l'UNI se regroupent dans l'European Democrat Students (EDS).
[modifier] International
Il a existé plusieurs organisations internationales étudiantes :
- L'Union internationale des étudiants (UIE) fondée en 1947, et longtemps proche des pays communistes.
- La Confédération internationale des étudiants fondée en 1919, et qui fut la branche étudiante de la Société des Nations (SDN).
- Pendant la Guerre froide, les organisations étudiantes occidentales eurent une organisation particulière : la Conférence Internationale des Etudiants (CIE) .
Il existe des associations internationales d'étudiants, pour les catholiques, les juifs, ou encore les protestants.
En Irak, un Syndicat des étudiants progressistes a récemment été fondé, suite aux mouvements de grève du printemps 2004. Il est associé à la Fédération des conseils ouvriers et syndicats en Iraq.
Le MedNet, créé en 2003, rassemble des organisations étudiantes des pays bordant la mer Méditerranée.
[modifier] Voir aussi
Organisations étudiantes représentatives de France |
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Confédération étudiante |
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