Parti progressiste canadien

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Parti progressiste canadien




Parti fédéral actif
Fondation	29 mars 2004 (Confédération)

Chef	Tracy Parsons
Président	Jim Love
Permanence	1867 rue Amherst Bureau 400 Montréal Qc H2L 3L7

Idéologie politique	Red Tory
Alignement international	{{{international}}}
Couleurs	Bleu souvent accompagné du rouge

Site web	{{{siteweb}}}

Le Parti progressiste canadien (PC) est un parti politique fédéral mineur au Canada. C'est un parti centriste qui s'est enregistré avec Élections Canada, l'Agence d'élections du gouvernement canadien, le 29 mars 2004.

[modifier] Fondation et élections de 2004

Après la dissolution de Parti progressiste-conservateur du Canada et sa fusion avec l'Alliance canadienne pour former le nouveau Parti conservateur du Canada, le Parti progressiste canadien a été formé de Red Tory qui s'opposaient à la fusion. Un des organisateurs, Joe Hueglin, est un ancien député progressiste-conservateur de Niagara Falls, en Ontario.

En annonçant la naissance du parti, Joe Hueglin déclare qu'il y avait douze candidats potentiels et une liste de diffusion de 330 personnes. Le parti présente finalement 16 candidats aux élections générales de 2004, la plupart en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Bien qu'ils ne récoltent pas un grand nombre de votes, certains candidats comme Derrall Bellaire dans London—Fanshawe et Dorian Baxter dans Newmarket—Aurora retinrent un peu l'attention des médias.

En 2005, le parti organise un congrès national pour élire un chef et élaborer un programme politique. Il établit également le "Fonds PC Macdonald-Cartier" pour faire la collecte de fonds pour le parti, sous la direction de Sinclair Stevens qui avait été ministre dans le gouvernement progressiste-conservateur de Brian Mulroney avant d'être obligé à démissionner suite à des allégations de conflits d'intérêts (il est subséquemment acquitté de ces accusations).

Le 17 novembre 2005, la poursuite judiciaire de Stevens (visant à forcer le directeur de la commission électorale Jean-Pierre Kingsley à révoquer la fusion entre le parti progressiste-conservateur et l'Alliance canadienne) est rejeté par la Cour d'appel fédérale. Le tribunal affirme toutefois que Kingsley a commis une erreur en n'attendant pas 30 jours avant d'enregistrer la fusion. Stevens appelle de la décision à la Cour suprême du Canada mais le 27 avril 2006, celle-ci annonce qu'elle refusait d'entendre la cause de Stevens. Comme à l'accoutumée, la Cour n'a donné aucune raison pour sa décision.

[modifier] Élection de 2006

Le chef et fondateur du parti Ernie Schreiber démissionne en 2005 à cause de problèmes cardiaques. Tracy Parsons est choisie pour lui succéder. Le parti nomme 25 candidats pour l'élection fédérale canadienne de 2006. Un ancien ministre du cabinet progressiste-conservateur et ancien candidat à la direction de ce parti, Heward Grafftey, se porte candidat pour le Parti progressiste dans cette élection.

[modifier] Plateforme et objectifs

Le nouveau "Parti PC" vise à être le successeur de l'ancien Parti progressiste-conservateur. Aucun député ou sénateur actuel ne s'est joint à la formation, et peu de personnages connus y sont associé (Stevens et Grafftey le sont, mais Joe Clark, par exemple, ne l'est pas). L'opinion de l'ancien candidat à la direction du Parti progressiste-conservateur David Orchard au sujet du nouveau parti demeure inconnue. Orchard s'opposait férocement à la fusion du Parti PC avec l'Alliance canadienne. Durant l'élection de 2006, Orchard a appuyé et plus tard a adhéré au Parti libéral.

Le parti a adopté la dernière plateforme politique du Parti progressiste-conservateur jusqu'à ce qu'ils soient capable de développer leurs propres politiques. Le logo officiel du nouveau parti et les initiales "PC" sont très similaires à ceux de l'ancien parti, apparemment dans le but de tirer profit du célèbre nom PC.