Parti travailliste (Royaume-Uni)
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Labour Party | |
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Premier secrétaire | Tony Blair |
Fondation | 27 février 1900 |
Siège | 39 Victoria Street
London, SW1H 0HA |
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Idéologie | Social-libéralisme, Social-démocratie, Socialisme démocratique |
Affiliation européenne | Parti socialiste européen |
Affiliation internationale | Internationale socialiste |
Couleurs* | rouge |
Site Web | labour.org.uk |
voir aussi |
Le Parti travailliste (ou Labour Party en anglais, parfois abrégé en Lab) est un parti politique du centre-gauche en Grande-Bretagne. Sous la direction de Tony Blair, il a gagné trois élections de suite en 1997, 2001 et 2005.
L'élection de 1997 fut la première victoire du Parti travailliste depuis sa défaite de 1979. Fondé en 1900 par les syndicats en tant que parti socialiste, le parti penche plutôt vers le centre-gauche libéral depuis l'arrivée de Tony Blair.
Alors que le Parti travailliste avait lancé la vague de nationalisations d'après-guerre (1945-1951), il promeut aujourd'hui une politique économique résolument libérale, tout en demeurant membre du Parti socialiste européen et de l'Internationale socialiste. Ses courants de gauche et les partis se situant à sa gauche qualifient l'orientation de la direction de social-libérale.
Sommaire |
[modifier] Histoire
En 1900, les syndicats britanniques fondent un Comité représentatif des travailleurs, pour avoir un interlocuteur fiable dans le système politique. Il se transforme en Parti travailliste au terme des élections générales de 1906, au cours desquelles il gagne 29 sièges à la Chambre des communes. James Keir Hardie est élu à la direction du parti. Ramsay MacDonald lui succède cinq ans plus tard.
Le Parti travailliste se trouve être l'allié du Parti libéral et soutient les gouvernements d'Union nationale pendant la Première Guerre mondiale. A partir de 1922, il devance le Parti libéral et devient l'opposition principale aux Conservateurs. Entre janvier et septembre 1924, il forme un gouvernement minoritaire dirigé par Ramsay MacDonald. C'est de nouveau le cas après les élections de 1929. Ce second gouvernement travailliste est confronté à la crise économique et convainc Ramsay macDonald de la nécessité de former un gouvernement d'Union nationale pour y faire face. En 1931, il est désavoué par la majorité du parti, qu'il quitte pour fonder le Parti national travailliste. Clement Attlee émerge comme nouveau chef du parti. En mai 1940, face à la menace nazie, il rejoint la coalition nationale aux côtés de Winston Churchill.
En juillet 1945, proposant un vaste programme de réformes, le Parti travailliste remporte une victoire écrasante aux élections. le gouvernement Attlee commence un plan de nationalisations (pour la liste complète des nationalisations de 1945 à 1979, voir ci-dessous) et met en place le système d'Etat social inspiré du rapport Beveridge. Dans l'opposition de 1951 à 1964, son œuvre n'est pas fondamentallement remise en cause par les Conservateurs.
Sous la direction d'Harold Wilson, le parti revient au pouvoir de 1964 à 1970. Il mène une politique qui met l'accent sur les problèmes sociétaux en légalisant l'avortement et l'homosexualité et en abolissant la peine de mort. S'il perd l'élection de 1970, il profite de la grève des mineurs dans lequel s'embourbe le gouvernement conservateur pour gagner les élections de 1974. Les gouvernements de Harold Wilson et James Callaghan sont à leur tour confrontés à des grèves fréquentes.
En 1979, les travaillistes sont défaits par le Parti conservateur de Margaret Thatcher. Les syndicats critiquent les dirigeants du parti pour leur pratique gouvernementale passée. Ils souhaitent reprendre la main sur le parti lors du congrès de Wembley (1981). Cette forme de radicalisation à gauche suscite la scission de l'aile modérée du parti qui fonde le Parti social-démocrate. Il essuie un désastre électoral en 1983. Progressivement s'opère un recentrage, tandis que l'influence des syndicats dans la société britannique est diminuée sous les coups portés par le gouvernement Thatcher. En 1992, Le Parti travailliste perd de justesse l'élection, avant que Tony Blair ne soit porté à la tête du parti en 1994. La clause IV, qui engageait le parti a la propriété complète de l'économie, disparait des statuts du parti.
En 1997, le Parti travailliste revient au pouvoir après une longue période de 18 ans passée dans l'opposition. Tony Blair, devenu Premier Ministre, prône une "troisième voie" et remporte les élections de 2001 et 2005. Il est néanmoins fragilisé par l'impopularité de sa politique étrangère (et notamment son allignement sur les Etats-Unis pendant la guerre en Irak) et sa rivalité avec son Chancelier de l'Echiquier Gordon Brown.
[modifier] Leaders
- Keir Hardie 1906-1908
- Arthur Henderson 1908-1910
- George Nicoll Barnes 1910-1911
- Ramsay MacDonald 1911-1914
- Arthur Henderson 1914-1917
- William Adamson 1917-1921
- John Robert Clynes 1921-1922
- Ramsay MacDonald 1922-1931
- Arthur Henderson 1931-1932
- George Lansbury 1932-1935
- Clement Attlee 1935-1955
- Hugh Gaitskell 1955-1963
- Harold Wilson 1963-1976
- James Callaghan 1976-1980
- Michael Foot 1980-1983
- Neil Kinnock 1983-1992
- John Smith, 1992-1994
- Tony Blair 1994-présent
[modifier] Gouvernements
- 1924 (avec les Libéraux)
- 1929-1931 (avec les Libéraux)
- 1940-1945 (la coalition de la guerre)
- 1945-1951
- 1964-1970 (minorité jusqu'à 1966)
- 1974-1979 (minorité)
- 1997-présent
[modifier] Nombre d'adhérents
Le Parti travailliste revendique 450 000 adhérents (2006). Il en comptait 250 000 en 1995. Cette progression spectaculaire est due pour l'essentiel à une campagne d'adhésion par téléphone à prix réduit (10 £) lancée par Tony Blair en 1997.
[modifier] Voir aussi
- (en) Site du Labour
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