Perpezac-le-Blanc

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Perpezac-le-Blanc
Pays	France
Région	Limousin
Département	Corrèze
Arrondissement	Arrondissement de Brive-la-Gaillarde
Canton	Canton d'Ayen
Code INSEE	19161
Code postal	19310
Maire Mandat en cours	Henri Roche 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de Communes du Bassin d'Objat
Latitude	45° 13' 23" Nord
Longitude	01° 19' 58" Est
Altitude	119 m (mini) – 363 m (maxi)
Superficie	19,42 km²
Population sans doubles comptes	405 hab. (1999)
Densité	20 hab./km²

Perpezac-le-Blanc (Perpesac lo Blanc en occitan) est une commune française, située dans le département de la Corrèze et la région Limousin.

[modifier] Géographie

Perpezac-le-Blanc est une commune située à l'extrême ouest du département de la Corrèze, à 5 Km du département de la Dordogne. Le bourg est situé sur un éperon rocheux, lui donnant son caractère "perché" de village de col. Perpezac-le-Blanc est situé sur les contreforts du Massif Central : cela explique sa particularité géologique ; en effet, le sommet de la Commune est coiffé d'une "calotte" calcaire sur un terrain, partout constitué de roches métamorphiques (source)

hameaux & lieux-dits listés sur le portail de la Corrèze : Allogne-Boucherie, Allogne-Pomarel, Bagnaud, Berquedioude, Bois-Noir, Les Bouffeilles, Les Bouleyroux, Brugieroux, Cafoules, Cataudier, Chalardes, Les Chalivas, Champagnac, La Chalucie, Chassagnac, Chastagnol, Chez-Lami, Chinsonnerie, La Combe, Combe-de-Brive, La Contie, L'Eveillé, L'Eyvinie, Falerne, Les Fargeoles, Les Fonts, Les Forêts, Les Fosses, Frabet, Le Fraysse, La Garenne, Guillermie, Hemitanie, Les Jendelles, Marqueix, Martinie, Miege-Dame, Mouneyrias, Mournetas, Noger, Pauliac, Philibert, Picarderie, Le Play, Les Pompadouyres, Pouyge, Prémorel, Le Puy, Les Puys, Regats, Relier, Remonderie, Roche-du-Bois-Noir, Les Sememines, Les Soucats, Les Sougats, Les Terres, Les Thermes, Les Tourys, Le Treuil, Les Tuillères, Vasset, Veysset

[modifier] Histoire

[modifier] toponymie :

Perpezac (Perpezac-le-Blanc : Perpeziacus, 872). Nom masculin latin Perpetus ou Perpetuus. Le qualificatif tirerait son sens « d'un pays plus découvert, d'un sol plus blanc (calcaire ou grès bigarré au lieu de granit) et d'une situation comme d'une culture plus méridionales et plus ensoleillées » (J.-B. Poulbrières, cité par Marcel Villoutreix). © Marcel Villoutreix : Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995. (S'écrivait Perpesac lo Blanc naguère). source

[modifier] Blason :

"d'argent au lion de gueules, couronné de même", le blason de la commune reproduit les armoiries de la famille des Blanc des Olmières, qui occupa le château du même nom dès 1560, au bourg. (source à recouper)

[modifier] Divers :

Avant le phylloxéra, Perpezac fut comme beaucoup de communes du canton un lieu de production viticole de qualité, cette production n'a cessé de diminuer pour n'être aujourd'hui qu'anecdotique . Plantation de vigne 1842 : 350 ha 1915 : 76 ha 1929 : 52 ha 1979 : 17 ha

[modifier] Administration

Période	Identité	Qualité
Liste des maires successifs
1792 – 1797	Jean Genier
1979 – 1800	Jean Roland
1800 – 1807	Jean Genier
1807 – 1815	Jean-Baptiste Delord
1815 – 1826	Jean Mazin
1826 – 1830	Pierre Denoix
1830 – 1848	Arnaud Froidefond
1848 – 1852	Gérald Godefroy Mazin
1852 – 1866	Pierre Auguste Floucaud
1866 – 1867	Jean-Baptiste Froidefond	adjoint
1867 – 1874	Jean Auguste Mazin
1874 – 1876	Pierre Louis René Floucaud
1876 – 1892	Jean Auguste Mazin
1892 – 1940	Jean Séverin Laurier
1940 – 1945	Emile Genier	adjoint
1945 – 1959	Joseph Durantie
1959 – 1977	Antoine Cepas (dit léon)
1977 – 1989	Antoine Chapon (dit Robert)
1989 –	Henri Roche
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

source : mairie de Perpezac-le-Blanc

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1792	1823	1835	1841	1872	1901	1910	1921	1931	1936	1962	1968	1975	1982	1990	1999
993	857	1 019	1 021	1 007	907	896	752	683	716	606	536	437	424	404	405
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Château du Puy : de style Louis XIII, blotti à flanc de colline et dominant la commune. Entièrement refait au cours du XIXe siècle par sa propriétaire, Mademoiselle Caroline Green de Saint-Marsault.
Eglise paroissiale de la Transfiguration de Notre Seigneur : église romane classée du XIIe siècle avec, sous le mur-clocher à quatre baies, une coupole octogonale supportée par des pilastres à pleines colonnes géminées. Restaurée en 1497Retable datant du règne de Louis XIV. Tableau "l'Ange du Sacrifice", daté de fin 19ème-début 20ème selon la base de données Palissy du Ministère de la Culture. La plus grosse cloche de l'église, qui pèse 1300kg, a été fondue en 1550, et s'appelle "Marie-Thérèse" ; elle porte l'inscription "Lado Deum verum, plebum voco, congrego cerum, Defunctos ploro, pestem fugo, festa decor" qui signifie : 'Je loue le vrai Dieu, j'appelle le peuple, je réunis le clergé, je pleure les morts, je chasse la peste, je relève les solennités" (sources :Jean-Baptiste Poulbrière)
Château du Bois Noir : demeure construite en 1860 ; appartenait en 1900 au colonel Guerhard.
Château du Cluzeau : propriété de la famille De Bar au XVIe siècle, rasés par arrêté du 6 février 1667 (source :Jean-Baptiste Poulbrière)
l'Observatoire de l'Association Astronomique du Limousin (aujourd'hui fermé)
le gouffre d'Anémone, découvert en 1979, et qui doit son nom à la vache qui y est tombée
La carrière de fer (dite "Mine de fer")
Le lavoir et la source du Cluzel
Puits des Arnadiers, repaire de la "Bérane", animal imaginaire qui attirait dans les puits les enfants qui s'en approchaient imprudemment.(Tradition orale)
plusieurs anciens fours à chaux : Celui du Treuil, dont on peut voir les vestiges fort bien entretenus en se rendant à Perpezac par la D 5e . Ce four construit en 1871 par Mr Victor Lapeyre a fonctionné jusqu' à l’arrêt de la ligne de chemin de fer en 1931 (?) (le train étant nécessaire pour l’acheminement du charbon) Il fut exploité par les familles Estival, Pécoud puis Perruchon et employa jusqu'à 4 salariés. Ce four a permit la construction de nombreux édifices de la région dont les viaducs de Vignols. Il y eut sur la commune un autre four à Chaux au bourg (sur la route de Caves) appartenant à la comtesse de Saint-Marsault et ayant servi à la construction du château et de quelques maisons du bourg.(source EM I.E.O lemosin)

[modifier] Personnalités liées à la commune

Florent De bar :
Laurier, Séverin : né à Perpezac-le-Blanc en 1886, et décédé à Brive le 30 novembre 1950. Il fut avoué à Brive et son étude fut reprise par Maître Hom avocat à Brive. Maire de Perpezac-le-Blanc, il fut Conseiller général. La petite histoire dit qu'il a été Président du Conseil général de la Corrèze malgré lui, pendant deux heures, pour permettre à Henri Queuille de se présenter. Il fut notamment Vice-Président du Conseil général de la Corrèze, Président de la commission des finances du Conseil général, et Administrateur des hospices de Brive. (source : perso.wanadoo.fr/maddens/Rues-Brive/main.htm ; ce site n'est plus accessible). La commune lui doit un projet d'adduction d'eau aui amènera en 1926 l'eau potable aux bornes fontaines du bourg. En 1927, il fait don à la commune de la fontaine abreuvoir qu'il fit construire sur la place principale (source Bulletin municipal de Perpezac-le-Blanc, 1989)
Atelier de l'artiste Reg Algorn : page de présentation de l'artiste sur le site www.conceze.com et site web officiel de l'artiste regalgorn.com
Atelier du sculpteur et poète Lucien Boudy, lauréat du grand prix international de poésie lors des francophonies de 2003
L'écrivain Claude Michelet s'est inspiré de Perpezac-le-Blanc pour le « Saint-Libéral » de sa saga.