Philippe Barbarin
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Philippe Xavier Ignace Barbarin, né le 17 octobre 1950 à Rabat (Maroc) est un archevêque et cardinal français.
Il appartient à une fratrie de 11 (6 filles dont 3 religieuses, 5 fils dont le cardinal et un médecin); le père est décédé, la mère (Yvonne Roque), octogénaire, vit toujours; il a été ordonné prêtre le 17 décembre 1977 pour le diocèse de Créteil. Il a été nommé et ordonné évêque de Moulins en octobre 1998. Archevêque de Lyon depuis 2002, il est aussi cardinal-prêtre du titre de la Trinité-des-Monts depuis le 21 octobre 2003. Il a été parfois cité comme papabile pour le conclave de 2005.
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[modifier] Responsabilités
- Membre de la Commission doctrinale des évêques de France
- Membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements
- Membre de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique
[modifier] Études
- Université de Paris-Sorbonne ; Institut catholique de Paris ; séminaire des Carmes.
- Maîtrise de philosophie. (Paris IV)
- Maîtrise de théologie (Institut catholique de Paris).
[modifier] Ministères
- Vicaire et aumônier du lycée à Vincennes (17 décembre 1977-1985) ;
- Aumônier du Lycée Marcelin Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés et vicaire paroissial à l'église St-Hilaire-de-la-Varenne (1985-1991) ;
- Curé à Boissy-Saint-Léger et aumônier de lycée (1991-1994) ;
- Délégué diocésain à l'œcuménisme (1990-1994) ;
- Prêtre Fidei donum à Madagascar ;
- Professeur de théologie et formateur au grand séminaire de Fianarantsoa (1994-1998) ;
- Curé de Bry-sur-Marne (1998) ;
- Évêque de Moulins (1er octobre 1998-2002).
- Archevêque de Lyon, primat des Gaules (depuis le 16 juillet 2002).
- Créé cardinal par Jean-Paul II le 21 octobre 2003, au titre presbytéral de Trinité-des-Monts (Santissima Trinità al Monte Pincio).
Précédé par | Philippe Barbarin | Suivi par |
Louis-Marie Billé | Primat des Gaules | - |
Cardinal-archevêque de Lyon et Primat des Gaules, le cardinal Barbarin bénit tous les ans la cité lyonnaise à l'occasion du renouvellement du vœu des Échevins, le 8 septembre, prononcé par ses prédecesseurs depuis 1643 en l'honneur de la Vierge Marie qui protègea jadis Lyon de l'épidémie de peste. L'archevêque se voit remettre par le maire un écu d'or et un cierge, en signe de reconnaissance à Notre-Dame de Fourvière. Il bénit ensuite la ville depuis le balcon de la basilique avec le Saint Sacrement. Trois coups de canon sont tirés au moment de la bénédiction.