Cardinal (religion)
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Les cardinaux (du latin cardinalis, principal) sont de hauts dignitaires de l'Église catholique chargés d'assister le pape. Ils forment le Collège des cardinaux ou Sacré collège. Le nom complet de leur dignité est cardinal de la sainte Église romaine (cardinalis santæ romanæ Ecclesiæ) : ils forment en effet la plus haute sphère de l'Église romaine.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Déjà, dans l'empire romain depuis Théodose, le titre de cardinalis était donné à des officiers de la couronne, à des généraux d'armée, au préfet du prétoire en Asie et en Afrique, parce qu’ils remplissaient les principales charges de l'empire. Dans le clergé, on appelait ainsi dans l'origine les curés des principales paroisses, spécialement à Rome : les cardinaux étaient alors inférieurs aux évêques, et ils restèrent dans cet état jusqu'au XIe siècle au moment de la réforme grégorienne de l'Eglise. Ce fut Nicolas II qui en 1059 définit avec plus de précision leurs statuts.
Mais en 1181 les cardinaux prêtres de Rome étant devenus maîtres d'élire seuls le pape, à l'exclusion du clergé et du peuple de Rome, Ils obtinrent par là la prééminence sur les évêques.
Au XVIe siècle, Sixte Quint dans sa bulle Immensa æternis Dei de 1586 a restreint la nomination des cardinaux à ceux qui ont les ordres mineurs depuis au moins un an et fixa à 70 le nombre des cardinaux. En 1917, le nouveau Code de droit canonique a réservé la dignité aux prêtres.
Jusqu'en 1962[1], les cardinaux de l'ordre diaconal étaient prêtres, mais depuis cette date, il doivent toujours recevoir la consécration épiscopale, sauf dispense spéciale du pape. Le Code de droit canonique de 1983 reprend cette mesure[2]. Jean-Paul II a pourtant crées cardinaux des prêtres qui n'ont pas été consacrés évêques par la suite, par exemple les pères conciliaires Henri de Lubac, jésuite, et Yves Congar, dominicain, ainsi qu'un certain nombre de cardinaux récents non électeurs. En revanche, tous les cardinaux actuellement électeurs possèdent la dignité épiscopale.
[modifier] Nombre
Le nombre de cardinaux a varié au cours de l'histoire. Il a d'abord été restreint aux 25 églises cardinalices de Rome, aux 7 diocèses suburbicaires et aux 6 diaconats palatins et 7 diaconats régionaux. En 1586, par sa constitution Postquam verus, le pape Sixte Quint fixe leur nombre à 70. Enfin, en consistoire secret (aujourd'hui appelé consistoire ordinaire) en 1973, Paul VI a limité le nombre des cardinaux électeurs à 120. Néanmoins en 2003, sous le pontificat de Jean-Paul II, le nombre des cardinaux a atteint 194 (dont 135 électeurs).
Aujourd'hui, le collège est constitué de 184 cardinaux (120 électeurs). Jean-Paul II avait nommé un cardinal in pectore avant de mourir, mais n'a jamais publié son nom, de sorte que cette création est aujourd'hui considérée comme nulle et non avenue.
[modifier] Structure du Sacré Collège
Les cardinaux sont répartis en trois ordres, aujourd'hui purement honorifiques :
- cardinaux-évêques, titulaires d'un évêché suburbicaire,
- (dont les cardinaux-patriarches qui sont assimilés aux cardinaux évêques),
- cardinaux-prêtres, titulaires d'une paroisse romaine,
- cardinaux-diacres, titulaires d'une diaconie romaine.
Les cardinaux-évêques se voient attribuer l'un des huit anciens diocèses situés autour de Rome : Albano, Frascati (anciennement Tusculum), Ostie et Velletri, Palestrina, Porto, Sainte-Rufine, et Sabine. Cependant, les sièges de Porto et Sainte-Rufine sont unis en un seul depuis 1119, et le siège d'Ostie est attribué depuis 1914 au doyen du collège des cardinaux, en plus du siège qu'il possède au moment de sa nomination. De la sorte, les cardinaux-évêques sont au nombre de six, sans compter les cardinaux-patriarches.
À l'époque contemporaine, les cardinaux évêques sont choisis par le pape parmi les cardinaux des deux autres ordres, mais jadis un évêque pouvait être créé directement cardinal-évêque.
Les patriarches des Églises catholiques orientales qui sont nommés cardinaux ont depuis 1965 un statut spécial. Ils ne font pas partie du clergé de Rome et ne reçoivent donc aucun évêché, titre ou diaconie, mais ils conservent leur titre patriarcal. Ils sont cependant intégrés à l'ordre des cardinaux-évêques, quoiqu'au dessous d'eux hiérarchiquement.
De nos jours, les membres de la curie romaine créés cardinaux le sont généralement dans l'ordre des cardinaux-diacres (on les appelle cardinaux de curie), tandis que les évêques titulaires d'évêchés effectifs sont créés dans l'ordre des cardinaux-prêtres (cardinaux en résidence). Les prélats âgés de plus de quatre-vingts ans créés cardinaux à titre honorifique (ils ne peuvent pas élire le pape) le sont généralement dans l'ordre des cardinaux-diacres.
Les cardinaux-diacres peuvent cependant au bout de dix ans opter librement pour l'ordre des cardinaux-prêtres. Il peuvent en même-temps conserver leur diaconie, qui est élevée pro hac vice au rang de titre, c'est-à-dire qu'ils conservent la même diaconie qui sera considérée comme une paroisse tant qu'ils l'occuperont.
L'ordre protocolaire s'établit ainsi :
- le doyen de l'ordre des cardinaux-évêques, qui est également le doyen du collège des cardinaux ; autrefois doyen d'ancienneté parmi les cardinaux-évêques, il est de nos jours élu par les cardinaux-évêques parmi eux et approuvé par le pape (can. 352-2) ;
- les cardinaux-évêques dans l'ordre de leur élévation dans l'ordre des cardinaux-évêques ;
- les cardinaux-patriarches dans l'ordre de leur création ;
- le cardinal protoprêtre qui est le doyen d'ancienneté de l'ordre des cardinaux-prêtres ;
- les cardinaux-prêtres dans l'ordre de leur de création au rang de cardinal ;
- le cardinal protodiacre qui est le doyen d'ancienneté de l'ordre des cardinaux-diacres (c'est à lui que revient la tâche d'annoncer au monde l'élection du nouveau pape et son nom de règne ; c'est aussi lui qui couronnait le pape de la tiare et qui, depuis l'abolition du couronnement, pose le pallium sur les épaules du pape lors de sa messe d'inauguration) ;
- les cardinaux-diacres dans l'ordre de leur de création au rang de cardinal.
Jadis, de simples diacres pouvaient être créés cardinaux-diacres, des prêtres cardinaux-prêtres et des évêques cardinaux-évêques. Depuis 1918, tous les cardinaux doivent être au moins prêtres et depuis 1962 tous doivent être évêques, mais des exceptions sont consenties pour les cardinaux créés après l'âge de quatre-vingts ans. De sorte que depuis bien longtemps déjà, l'appartenance à un ordre de cardinaux ne correspond pas à l'ordination réelle du cardinal. À titre d'exemple, les derniers papes en date étaient au moment de leur élection au pontificat :
Clément XIII |
(1758) |
évêque |
cardinal-prêtre |
À ce jour, aucun cardinal-diacre n'a plus été élu pape depuis Léon X en 1513. Cela n'empêche pas qu'à chaque conclave, le nom de plusieurs cardinaux-diacres soient cités parmi les papables. La distinction entre les différents ordres de cardinaux étant d'ailleurs devenue purement formelle, l'élection d'un cardinal-diacre n'aurait aujourd'hui rien de surprenant.
Le dernier non-cardinal élu pape a été Urbain VI en 1377. Cette élection provoqua le Grand Schisme d'Occident : les cardinaux ont prétendu avoir voté sous la contrainte, ont annulé leur élection et élu l'antipape Clément VII à sa place. Depuis cette époque, un usage non écrit mais très fermement établi veut que seul un cardinal puisse être élu pape.
[modifier] Rôle
[modifier] En temps ordinaire
Les cardinaux réunis en consistoire assistent le pape dans ses décisions. Les consistoires peuvent être :
- ordinaires : où sont convoqués tous les cardinaux, du moins ceux qui sont présents à Rome. Ils traitent des affaires graves, mais qui surviennent assez communément, ou pour accomplir certains actes solennels. Le consistoire ordinaire où sont célébrées certaines solennités peut être public : on y admet des prélats, des représentants de la société civile et d'autres invités[3]
- extraordinaires : où sont convoqués tous les cardinaux lorsque dse nécessités particulières de l'Église ou l'étude d'affaires particulièrement graves le conseillent.
En outre, les cardinaux ont des responsabilités dans la Curie romaine, l'administration de l'Église, à la tête des dicastères. Les cardinaux de la Curie, ainsi que le doyen et le vice-doyen, doivent résider à Rome.
[modifier] Pendant la vacance du Siège apostolique
Les foncions du Sacré Collège pendant la vacance du Saint-Siège sont définies par la Constitution apostolique Universi dominici gregis[4]
[modifier] Gouvernement de l'Église
Durant la période où le Siège apostolique est vacant, le gouvernement de l'Église est confié au Collège des cardinaux pour expédier les affaires courantes ou celles qui ne peuvent être différées et pour la préparation de ce qui est nécessaire en vue de l'élection du nouveau Pontife. Sont exclues les affaires qui - en vertu de la loi ou de la pratique - relèvent des pouvoirs du seul Pontife romain lui-même ou bien qui concernent les normes pour l'élection du nouveau pape.
Les Chefs des dicastères de la Curie romaine, c'est-à-dire le cardinal Secrétaire d'État, les cardinaux préfets, les archevêques présidents, ainsi que les membres de ces mêmes dicastères, cessent leurs fonctions. Exception est faite pour le camerlingue de la Sainte Église Romaine et pour le grand pénitencier, qui continuent à s'occuper des affaires courantes, soumettant au Collège des cardinaux ce qui aurait dû être référé au Souverain Pontife.
Le cardinal camerlingue, assisté de la Chambre apostolique et avec l'aide des trois cardinaux assistants, veille à l'administration des biens et des droits temporels du Saint-Siège, après avoir obtenu, une fois pour les questions moins importantes et chaque fois pour les plus graves, le vote du Sacré Collège.
Tout le pouvoir civil du Souverain Pontife concernant le gouvernement de la Cité du Vatican revient au Collège des cardinaux ; cependant, celui-ci ne peut porter de décrets qu'en cas d'urgente nécessité et seulement pour la durée de la vacance du Saint-Siège. Ces décrets n'ont de valeur par la suite que si le nouveau pape les confirme.
[modifier] Élection du pape
Depuis 1059[5], en 1179, le Collège des cardinaux réuni en conclave est le seul électeur du pape. Depuis Paul VI[6], seuls les cardinaux de moins de 80 ans peuvent voter. La limite des cardinaux électeurs est également fixée à 120. Actuellement, le nombre des cardinaux de moins de 80 ans est de 117.
Les cardinaux doivent élire le pape à la majorité des deux tiers. Depuis 1274, l'élection est secrète, et les cardinaux doivent garder le secret sur ses circonstances sous peine d'excommunication. Le vote a lieu grâce à des bulletins où est imprimé Eligo in Summum Pontificem, c'est à dire « J'élis comme Souverain Pontife », le cardinal inscrit ensuite son candidat et scelle son bulletin. L'élection a lieu dans la chapelle Sixtine où les cardinaux sont enfermés. Depuis 1996, ils sont logés dans la résidence Sainte-Marthe (Domus Sanctæ Marthæ), située derrière la salle des audiences. Le résultat des scrutins successifs est annoncé au public par une fumée noire quand le scrutin n'est pas concluant, blanche quand il l'est. Depuis 2005, les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnent pour indiquer l'élection d'un nouveau pape.
À la fin de l'élection, le cardinal camerlingue de la Sainte Église romaine rédige un compte rendu, approuvé par les trois cardinaux assistants, indiquant le résultat des votes intervenus au cours de chaque session. Ce compte rendu est remis au nouveau pape.
Les cardinaux peuvent choisir théoriquement n'importe quel baptisé de sexe masculin, bien que depuis longtemps le nouveau pape soit toujours issu du Sacré Collège. Quand le nouveau pape est élu et a accepté ses fonctions, le cardinal protodiacre annonce le résultat de l'élection du haut de la loge des bénédictions de la basilique Saint-Pierre.
[modifier] Création
Les cardinaux sont « créés » (terme issu du droit romain désignant la nomination d'un magistrat) par décret du pape publié devant le Collège des cardinaux, en tant qu' « hommes remarquables par leur doctrine, leurs mœurs, leur piété et leur prudence dans la conduite des affaires » (Code de droit canonique, 1987, can.351).
En fait, la nomination de cardinaux est une indication politique sur le pontificat en cours et la future élection, les cardinaux étant chargés d'élire le pape. Dans l'histoire, elle a aussi été une manière d'honorer les cadets de grandes familles royales ou nobles et de récompenser des proches. Cet état de fait était désigné sous le nom de népotisme, du latin nepos, le neveu. Le pape choisissait un de ses neveux qu'il créait cardinal afin de faire entrer sa parenté dans la "carrière" ecclésiastique.
[modifier] Cardinal in pectore
Le pape peut également choisir de ne pas divulguer le nom du nouveau cardinal, c'est ce qu'on appelle un cardinal in pectore (« gardé secret », littéralement « dans le secret de son cœur »). Quand som nom est publié par le pape, ce cardinal obtient la préséance à partir du jour de la réservation in pectore. Cette formule est généralement adoptée pour honorer des prélats dont la nomination présente des risques, par exemple en raison de la situation politique du pays dont il est ressortissant ou résident.
[modifier] Insignes
L'insigne distinctif des cardinaux est la couleur rouge[7] (dite pourpre cardinalice), couleur du sénat romain, rappelant le sang versé par le Christ. Ils portent soit la soutane rouge avec une barrette rouge[8] et une mozette rouge, soit une soutane et une mozette noires avec des liserés et des boutons rouges.
Les cardinaux portent l'anneau, qui traditionnellement est de saphir et, même s'ils n'ont pas reçu la consécration épiscopale, ils utilisent la croix pectorale, la crosse et la mitre.
Jusqu'à l'Instruction Ut sive sollicite du 31 mars 1969[9], ils portaient également le chapeau cardinalice rouge[10], le galero, grand chapeau plat d'où pendaient des houppes de chaque côté, qui leur était imposé en consistoire. C'est ce dernier que l'on retrouve dans les armoiries des cardinaux. Dans la pratique, ce chapeau ne servait plus guère que deux fois, le jour de la création du cardinal et après son décès, où il était déposé au pied du lit funèbre et suspendu ensuite au-dessus du tombeau. De nos jours, le pape -ou l'ablégat quand la cérémonie n'a pas lieu à Rome- impose la barrette rouge.
Les cardinaux utilisaient trois autres chapeaux, un de couleur noire et de la forme usuelle du chapeau romain, orné d'une torsade et de glands rouges et or, pour servir en costume de ville, qui peut toujours être porté[11], un chapeau de même forme, de velours rouge comme celui du pape, avec une tresse et des glands d'or, qui était porté avec le rochet et la mosette pour sortir de l'église en cérémonie, et un immense chapeau de paille fine recouverte de soie rouge qui servait notamment aux processions dans un but utilitaire pour se protéger du soleil.
Pendant les temps de l'avent et du carême, ainsi que pendant la vacance du Siège pontifical, ils portaient, en signe de pénitence ou de deuil, des vêtements violets, assez semblables à ceux des évêques, dont ils ne différaient que par la couleur du fileté et des boutons.
Les religieux conservaient la couleur propre à leur ordre les dominicains, les camaldules, les chartreux le blanc, les augustins et les bénédictins le noir, les capucins le marron, les franciscains de l'Observance le gris, cendré ou perle.
Les cardinaux-patriarches conservent cependant les habits liturgiques propres à leur Église.
[modifier] Titulature
Les cardinaux portent le titre honorifique d' Éminence[12], qui leur est exclusivement réservé et qui complète la liste des honneurs qui leurs sont dûs en raison de leur qualité de princes de l'Église.
La titulature complète est Eminentissimus ac reverendissimus dominus [Prénom] Sanctæ Romanæ Ecclesiæ cardinalis [Nom] : Éminentissime et révérendissime seigneur [Prénom] Cardinal de la Sainte Église romaine [Nom].
Plus couramment on on parle de Son éminence le cardinal N.
Ils signent de leur prénom suivi de Card. ou Cardinal, puis de leur nom (ex. Petrus Card. Palazzini).
La formule d'appel est : Monsieur le Cardinal ; le traitement, notamment dans la correspondance, est : Votre Éminence ; la formule de politesse finale est, par exemple : J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond respect, de Votre Éminence, le très humble (ou très dévoué) serviteur. la suscription des enveloppes sera :Son Éminence, le cardinal N., (Archevêque de...)
On n'emploie jamais le titre de Monseigneur pour un cardinal.
[modifier] Privilèges
Les cardinaux qui se trouvent hors de Rome et hors de leur propre diocèse sont exempts, en ce qui concerne leur propre personne, de la juridiction de l'évêque du diocèse où ils se trouvent.
Ils ont partout préséance, sauf en présence du pape, et peuvent officier pontificalement dans toutes les églises hors de Rome en faisant usage de la cathèdre.
Même s'ils n'ont pas reçu la consécration épiscopale, les cardinaux sont traditionnellement convoqués au concile œcuménique. L'actuel code ne droit canonique ne les mentionne plus explicitement, mais prévoit qu'en plus des évêques, d'autres personnes non revêtues de la dignité épiscopale, puissent y être appelés[13]. Le code de 1917 leur donnait un droit de suffrage délibératif[14] .
Ils peuvent être enterrés dans les églises[15].
[modifier] Notes
- ↑ Jean XXIII,bulle Cum Gravissima, 15 avril 1962
- ↑ Code de droit canonique, 1983 can. 351 §1
- ↑ Code de droit canonique, 1983, can. 353
- ↑ Jean-Paul II, Constitution apostolique Universi dominici gregis du 22 février 1996
- ↑ Décret deNicolas II confirmé par le concile de Latran III
- ↑ Motu proprio Ingravescentem ætatem
- ↑ Depuis Innocent IV, Ier concile de Lyon, 1245
- ↑ Paul II, 1464
- ↑ Secrétairerie d'État, instruction Ut sive sollicite n.61 Acta Apostolicæ Sedis(1969).
- ↑ Accordé pour la première fois par Innocent IV au Ier concile de Lyon en 1245
- ↑ Secrétairerie d'État, instruction, Ut sive sollicite n.61 Acta Apostolicæ Sedis(1969)
Cæremoniale Episcoporum, 1984, n.1203 - ↑ Urbain VIII, 1630
- ↑ Code de droit canonique, 1983, can. 339 §2
- ↑ Code de droit canonique, 1917, can. 223 §1.
- ↑ Code de droit canonique, 1983, can. 1242
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Lien externe
- The Cardinals of the Holy Roman Church — un site en anglais très complet sur tous les cardinaux jusqu'à nos jours.
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