Porte de Hal
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Construite en 1381, la porte de Hal, dernier vestige de la seconde enceinte médiévale de la ville de Bruxelles a d'abord porté le nom de porte d'Obbrussel (Haut-Bruxelles, aujourd'hui Saint-Gilles). Il est mis fin à sa fonction militaire dès 1564, l'enceinte qui comportait sept tours, fut détruite entre 1818 et 1840 pour permettre la construction des boulevards de la « petite ceinture ». La porte de Hal se situe actuellement sur le boulevard du Midi et est accessible par la station de métro à laquelle elle a donné son nom :
La porte de Hal sert successivement de grenier, de dépôt de mendicité, de prison et de dépôt d'archives. En 1847, elle accueille les Musées royaux d'Armes, d'Armures, d'Antiquité et d'Ethnologie, créés par la jeune Belgique afin de justifier son existence, et qui deviendront plus tard les Musées royaux d'art et d'histoire.
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[modifier] Transformations du XIXe siècle
En 1830 au moment l’accession à l’indépendance de la Belgique, les travaux de démolition des ruines de la seconde enceinte atteignent la porte de Hal. Bien qu’il soit question de la détruire, le nouveau gouvernement décide finalement de l’épargner, la Belgique naissante étant en recherche de symboles et témoignages de son passé. Quelques travaux d’aménagements sont entrepris. En 1840, le boulevard côté rue Haute est surélevé de trois mètres, ce qui rend désormais impossible le passage charretier de la porte.
En 1860, il est décidé de procéder à la rénovation de la tour et à son aménagement définitif en musée. La conception du projet est confiée à l’architecte Henri Beyaert. Les travaux seront réalisés entre 1868 et 1871.
À l’époque, on ne s’embarrasse pas d’authenticité. Beyaert envisage son travail comme une recréation à partir d’une structure existante. Il transforme, l’austère tour médiévale en une sorte de château néogothique plus conforme à l’image romantique que l’on se fait à son époque du Moyen Âge. Les salles intérieures reçoivent une décoration pseudo moyenâgeuse. Des fenêtres ogivales remplacent les anciennes, rectangulaires.
La tour est surmontée d’une importante toiture soutenue par une splendide charpente. On lui ajoute des tourelles, un chemin de ronde et de nouveaux créneaux.
Du côté de Bruxelles-ville, façade est redessinée, à l’emplacement de l’ancien passage de la porte, on y ajoute une tour circulaire qui contient un escalier en colimaçon monumental et est coiffée d’une toiture conique. C’est du côté de Saint-Gilles que la tour garde un aspect le plus proche de l’original.
[modifier] Musée de la porte de Hal
En 1889, la Porte de Hal devient trop exiguë pour abriter toutes les collections du musée, qui s'agrandissent sans cesse. Celles-ci sont scindées : les armes et les armures restent à la porte de Hal, tandis que les antiquités sont déposées au Cinquantenaire, suivies, en 1906, par les pièces ethnographiques.
En 1976, les collections d'armes et d'armures sont mises en dépôt au Musée royal de l'armée et d'histoire militaire, situé lui aussi au Cinquantenaire, tandis qu'à la Porte de Hal débute une nouvelle phase de restauration qui s'étend sur plusieurs années. Des fouilles archéologiques accompagnent cette restauration. Ces fouilles ont permis de mettre à jour les passages charretiers, les vestiges de la herse et du pont-levis, les archères, le lieu de communication entre la Porte et le mur d'enceinte, etc.
Depuis sa réouverture dans les années 1990 — toujours en tant que musée faisant partie des Musées royaux d'art et d'histoire —, la Porte de Hal accueille des expositions temporaires sur le thème du folklore, puis sur le thème de la ville.
Descendre à la station de métro : Porte de Hal. |
[modifier] Vue satellite WikiMapia
vue satellite de la porte de Hal
[modifier] Lien externe
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