Rabastens
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Ne pas confondre avec Rabastens-de-Bigorre
Rabastens | |
Pays | France |
---|---|
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Tarn |
Arrondissement | Arrondissement d'Albi |
Canton | Canton de Rabastens |
Code INSEE | 81220 |
Code postal | 81800 |
Maire Mandat en cours |
2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rabastinois |
Latitude | 43° 49' 23" Nord |
Longitude | 01° 43' 33" Est |
Altitude | 95 m (mini) – 252 m (maxi) |
Superficie | 66,29 km2 |
Population sans doubles comptes |
32 525 hab. (1999) |
Densité | 62 hab./km2 |
Rabastens est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Rabastens ce trouve dans le Tarn.
[modifier] Histoire
[modifier] Des origines antiques
Dès l'Antiquité, les coteaux de Rabastens ont été peuplés comme en témoignent les vestiges (découverts à 1 km de la ville) d'une ville gallo-romaine à Las Peiras. Les noms en "ens", dans la toponymie, laisse supposer une origine et une consonnance germanique, et même wisigothique. L'hypothèse la plus vraisemblable sur la naissance de Rabastens est la suivante : Les habitants de la villa gallo-romaine se seraient réfugiés sur l'éperon rocheux constitué par le ruisseau appelé depuis le Rotavolp et le Tarn au moment de l'arrivée des Wisigoths et la destruction de la villa. Le refuge constitue petit à petit le premier castrum, quartier appelé aujourd'hui "le château". Le castrum permet de contrôler un gué sur la route de Toulouse-Lyon.
[modifier] La Croisade des Albigeois
Début XIIè s., lla cité est dirigée par une co-seigneurie.La famille de Rabastens est proche des Comtes de Toulouse : Raymond de Rabastens est évêque de Toulouse de 1200 à 1205 et Pierre Raymond fait partie du conseil de Raymond VI. En 1210 les co-seigneurs abandonnent leurs droits de justice au comte de Toulouse qui protège les habitants. Il leur attribue libertés et privilèges. Situé à proximité du Lauragais, épicentre du catharisme, Rabastens a la réputation d'être un "nid d'hérétiques". La fidélité de Rabastens envers les Comtes de Toulouse va lui être chère. En application du Traité de Paris (1229), la cité est contrainte de détruire ses fortifications. La cité devient un consulat au cours de cette période.
[modifier] La prospérité
La paix revenue, Rabastens connaît une fin du XIIIè s. prospère grâce à son vignoble, alors le plus vaste du gaillacois. La qualité du vin de Rabastens est estimée. Les gabares, bateaux à fond plat, descendent le Tarn avec des tonneaux de Rabastens jusqu'à Bordeaux. A cette époque, l'urbanisme se développe selon le plan des "bastides". La cité de Rabastens s'organise donc autour du Borg Meja (Bourg Moyen). L'église Notre-Dame du Bourg est édifiée entre 1230 et 1260 à l'initiative des moines bénédictins de Moissac, présent au prieuré au XIIè s. Elle comporte une vaste nef unique, rectangulaire, à quatre travées voûtées d'ogives et entièrement en briques selon le modèle de la Cathédrale Saint Etienne de Toulouse. Au XIVè s., le prieur Bernard Latour décide d'ajouter à la nef un choeur polygonal. Etant située sur la route des pélerinages du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle, l'église va s'embellir. La ville de Rabastens était une ville étape pour les pélerins comme en témoignent l'hôpital Saint Jacques et le patrimoine jacquaire de la ville.
[modifier] La guerre de Cent Ans
Quelques années avant le début de la guerre de Cent Ans (1337), les pastoureaux s'en prennent aux communautés juives. En 1381, plusieurs milliers d'hommes sont massacrés dans les murs de Rabastens par Gaston Febus, Comte de Foix et du Béarn. C'est cette vision qui aurait déclenché les révélations de Constance de Rabastens. Les ravages de la Peste Noire en 1348 vont s'ajouter à la guerre.
[modifier] La Renaissance (XVIe siècle)
En 1450, c'est la fin de la Guerre de Cent Ans. La culture du pastel, plante tinctoriale, permettant d'obtenir des bleus très stables, fait la prospérité de l'Albigeois et du Lauragais. Le pastel fait l'objet d'un commerce important en Europe. L'indigo, plus économique, le remplace au XVIe siècle. Le pastel fait la fortune des négociants albigeois qui se font construire de beaux hôtels particuliers.
En 1561, lors de la première guerre de religion, les protestants s'emparent de Rabastens et tuent plusieurs franciscains. En 1562, les catholiques reprennent le contrôle de la ville. Le chef des protestants, François de L'Herm, est capturé et pendu à Toulouse. La paix d'Amboise (19 mars 1563) met un terme provisoire au conflit. Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répète à Rabastens bien après le 24 août et des protestants sont massacrés le 5 octobre[1].
Une épidémie de peste affaiblit la population en 1631. Pour isoler la ville les pestiférés logés dans le faubourg de Murel, ou quartier des pestiférés.
Au cours des siècles les riches marchands ont gravi l'échelle sociale. Et au XVIIè et XVIIIè s. ils deviennent "avocats et conseillers du roi" au Parlement de Toulouse et parfois Capitouls. Ils sont anoblis. Ils entretiennent ou construisent de riches demeures à Rabastens. Début XIXème : Rabastens prend son aspect actuel : les fossés sont comblés progressivement pour constituer la promenade des Lices, un pont suspendu est construit sur le Tarn en 1835 et la façade de Notre-Dame du Bourg est achevée avec l'adjonction d'une deuxième tour. La tradition artisanale demeure avec les tisserands et cordonniers du Moyen Age. Ils cèdent la place aux ébénistes et fabricants de meubles. La cave coopérative créée en 1953 dynamise l'économie de Rabastens.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
mars 2001 – | Saux Mickaël | ||
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
4133 | 4307 | 4182 | 3806 | 3825 | 4176 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Louis Pierre de Chastenet de Puységur : ministre de la guerre
- Jean-Auguste de Chastenet de Puysegur : Archevêque de Bourges, Primat des Aquitaines
- Daniel Revallier : joueur de rugby à XV
- Émile Wandelmer : ex chanteur de Gold et chanteur d'Emile & Images
- Michel Lafon Editeur