Sagelat
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Sagelat | |
Pays | France |
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Région | Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda |
Canton | Belvès |
Code INSEE | 24360 |
Code postal | 24170 |
Maire Mandat en cours |
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Intercommunalité | Communauté de communes Entre Nauze et Bessède |
Latitude | 44° 47' 18" Nord |
Longitude | 01° 00' 46" Est |
Altitude | 65 m (mini) – 219 m (maxi) |
Superficie | 7,57 km2 |
Population sans doubles comptes |
325 hab. (1 999) |
Densité | 42 hab./km2 |
Sagelat est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La petite commune de Sagelat s'inscrit entre trois rivières : la Nauze, un affluent de la R.G de la Dordogne, et deux de ses propres affluents, de sa R.D, les hauteurs du val du Mamarel et la Vallée [dérive du Valech] qui, elle, de nos jours connaît de longues et sévères intermittences.
La R.D n° 710, de Ribérac au nord du Lot & Garonne [elle se prolonge ensuite vers Fumel] lui accorde, pour quelques décamètres, un petit salut. La sécante principale de la commune est la R.D n° 53.
Cette commune, jadis essentiellement agricole, de nos jours, vit plutôt sur le tertiaire.
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 1977 – | Jean-Louis PEYRUS | ||
mars 1947 – | Fernand GARROUTY | app S.F.I.O | |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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229 | 261 | 253 | 302 | 300 | 325 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
La fontaine de Fongauffier.
Cette fontaine, épanchement d'une puissante source, fut le témoin d'un épisode historique qui donne une assise à la petite histoire. Au piédroit de cette fontaine Waiffer, le dernier duc d'Aquitaine, se rafraîchissait quand la soldatesque de Pépin le Bref le surprit. Waifer, néanmoins, réussit à s'échapper et passa la Dordogne au gué de Siorac-en-Périgord distant de 5 Km. Pépin le Bref, le grand'père de Charlemagne, le rattrapa dans la Forêt de la Double, à Eygurandes, et l'assassina dès sa capture. D'aucuns situent, là, les prémices de l'adjonction de l'Aquitaine à la France carolingienne. Waiffer et "ses" gascons tenaient pour leurs terres indépendantes. Cet apport à la France ne fut, cependant, réel que bien plus tard sous la monarchie capétienne et le Comté du Périgord ne sera enchâssé à l'entité française qu'au XVIème siècle quand le Royaume de France passa aux mains d'un Béarnais connu sous le nom d'Henri IV.
Le bourg abbatial de Fongauffier, érigé en 1094, prit le nom de Waiffer pour construire son toponyme. Waiffer, à la suite de multiples dérives, est devenu Gauffier avec autant de variantes orthographiques qu'on peut l'imaginer. L'assemblage de fon, de fontis, et de gauffier donne Fongauffier. L'abbaye moniale, tout comme les remparts du village, fut détruite avec la grande Révolution.
L'actuelle fontaine n'en est qu'un vestige altéré puisqu'elle fut recomposée en 1844.
Pour en terminer avec la petite histoire rappelons que l'écrasante majorité de la population locale n'avait jusqu'à la grande Révolution qu'une idée bien floue, voire inexistante, de la France et les repères se situaient au niveau des villages du proche voisinage et des seigneurs du lieu. L'Occitan était la langue commune et le Français ne commença à forcer les portes des chaumières, et encore péniblement, qu'à l'orée du XXème siècle.
Si l'Anglais supplante le Français, comme il est à craindre ou à espérer, vers la fin de ce XXI ème la belle langue hugolienne n'aura tenu dans le temps, pour le commun des mortels, qu'au maximum deux siècles ce qui, pour un idiome aussi raffiné, serait bien court.